Journal N° 75  de juin 2008

 

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SOMMAIRE :

Editorial : 4ème Congrès de « COMMUNISTES

4ème Congrès de « COMMUNISTES »

Le peuple a besoin impérativement d’un parti révolutionnaire

Extraits du rapport de R. Perlican :

L’union et le rassemblement contre le capitalisme sont notre objectif central.

Tout confirme qu’il y a de la place pour COMMUNISTES en France

Dans quel contexte national et international agissons-nous ?

… La caractéristique du monde d’aujourd’hui c’est aussi le développement de la lutte des peuples.

En France,

Comment en sortir ?

L’argent ?

Depuis 2002, que de chemin parcouru

Le congrès a élu

Notre trésorier national s’adresse à vous

Les luttes : Ce n’est qu’un début

Ils ne pensent qu’à ça

Les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45% en dix ans

Les Irlandais disent NON

 

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Editorial

 

4ème Congrès de « Communistes »

Notre parti tient un congrès tous les deux ans.      

 

Le 4ème vient de se tenir à Paris les 6 et 7 juin.

 

De nombreuses réunions l’avaient préparé dans le pays.

 

  De quoi avons-nous parlé ? D’abord de la situation économique et sociale qui se dégrade à vive allure. A ce sujet, notre congrès porte à votre connaissance des éléments de première importance que tous les médias taisent ou déforment.

 

  Découvrir ce qu’on nous cache est indispensable mais c’est loin de suffire. Comment bloquer les mauvais coups que le pouvoir prépare contre le peuple ? Cette question a été au centre de nos travaux. La réponse c’est la participation massive des travailleurs, des jeunes, du peuple à un grand mouvement contre les forces du capital qui sont à la tête du pays.

 

  Le mécontentement grandit partout, l’action revendicative se développe et nous n’en sommes qu’au début. « Tout va dépendre de la réaction du corps social » vient de déclarer un ministre.

 

  Mais, a souligné notre congrès, il n’y a pas qu’à droite qu’on craint cette réaction. Comme d’habitude la gauche, prépare la relève pour poursuivre la même politique. Comme d’habitude elle s’applique à capter le mécontentement à son profit, comme d’habitude les manœuvres s’accélèrent.

 

  Le PS qui tient son congrès en novembre va repeindre sa façade en rose encore  plus clair, ses dirigeants l’affirment. S’ils veulent revenir au pouvoir dans quatre ans, il ne faut surtout pas effrayer le bourgeois. Le PCF reste plus que jamais acquis à l’union de cette gauche, sinon adieu les élus...Besancenot veut créer un parti de gauche, un de plus. Pour le reste on verra en marchant dit-il !

 

Ce qui est sûr c’est qu’il est prêt à s’allier avec le PS et les autres pour aller au gouvernement.

 

  Nous n’avons rien de commun avec cette gauche a réaffirmé notre congrès. Une fois la droite, une fois la gauche… On prend les mêmes et on recommence. Depuis des dizaines d’années c’est la même chose. Depuis des dizaines d’années c’est le peuple qui en fait les frais.

 

  Il faut en finir avec tout ça. Il faut abattre ce régime, il faut construire une société nouvelle, le socialisme. Pour mener ce combat jusqu’au bout le peuple a besoin impérativement d’un parti révolutionnaire. Ce parti c’est « COMMUNISTES ». En six ans il a grandi, ses résultats électoraux confirment qu’il est ancré dans la vie nationale.

 

  Si vous partagez nos objectifs, rejoignez-nous.

La rédaction

 

 

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4ème Congrès de « Communistes »

 

Le peuple a besoin impérativement

d’un parti révolutionnaire

 

  *Nous en sommes à une nouvelle étape de notre développement ont souligné plusieurs intervenants.

 

  Que de chemin parcouru depuis la création de notre parti en 2002 ! « Lors de mon adhésion il y a quatre ans le parti me paraissait être une secte. Je constate que c’est un véritable parti » a déclaré un adhérent enthousiasmé par la rapide évolution de COMMUNISTES.

 

  Renforcement en adhérents, en influence, en activité. Rappelons-nous nos résultats aux législatives et aux cantonales où plusieurs de nos candidats ont dépassé 5%.

 

  Une avant-garde révolutionnaire existe enfin dans notre pays.

  *« Qui dit que vous ne ferez pas comme les autres ? ». Une camarade a résumé ce que pensent certains de celles et ceux qui sont d’accord avec ce que nous proposons mais se demandent si nous irons vraiment au bout de notre démarche.

 

  Nous avons créé « Communistes » justement pour ne pas faire comme les autres qui, tous, ont failli. Un programme bien léché est-il la solution ? Des tas d’exemples  prouvent le contraire, le programme commun de gouvernement de la gauche en premier. La seule garantie c’est la participation croissante des adhérents à l’élaboration  et à la mise en œuvre de la politique de leur parti sur la base d’une conception révolutionnaire. C’est le contrôle à tous les échelons des adhérents sur leur parti et ses dirigeants.     C’est cette façon d’agir qui nous a permis  de développer notre  politique. L’unité de notre parti est profonde, elle repose sur une base de classe. Le congrès a réaffirmé que nous devons tenir cette ligne pour franchir une nouvelle étape de notre développement.

 

  *Rapprochons-nous encore des adhérents, rapprochons-nous du peuple, occupons le vide politique qui existe,  adressons-nous à ceux et celles qui recherchent une issue à la situation actuelle a souligné le président de séance en conclusion du congrès

 

 

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Extraits du rapport de R. Perlican

 

L’union et le rassemblement contre le capitalisme

sont notre objectif central.

 

  L’union est indispensable pour avancer dans la lutte contre le capital

  Union avec qui, autour de quels objectifs ?…

  L’union avec les travailleurs qui agissent, qui recherchent une solution aux problèmes de plus en plus difficiles que la vie pose… Avec tous ceux et celles qui sont victimes de cette politique.

  Ce n’est pas une union qui va, selon les élections, du PS à l’extrême gauche en passant par le PCF. Aller dans cette voie serait condamner le combat du peuple à l’échec.

  Nous ne devons absolument pas envisager une alliance politique avec ces partis et formations qui toutes se réclament de la gauche et qui prétendent toutes défendre les intérêts du peuple. Le faire serait cautionner cette opération d’alternance politique qui se construit sous nos yeux jour après jour…

 

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Tout confirme

qu’il y a de la place pour COMMUNISTES en France

 

  Nous avançons dans la voie ambitieuse mais indispensable que nous nous sommes fixés : reconstruire un grand parti révolutionnaire dans notre pays…

 

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Dans quel contexte

national et international agissons-nous ?

 

  Jamais autant d’argent n’a circulé sur la planète. La masse monétaire mondiale a doublé entre 2000 et 2006 progressant trois fois plus vite que la production. Ainsi plus de deux mille milliards de dollars ne sont pas investis, délibérément, dans la production et servent à spéculer…

  Des émeutes de la faim ont éclaté dans 40 pays. 850 millions d’êtres humains souffrent de la faim, 1,6 milliards n’ont pas accès à l’eau potable. En finir avec la malnutrition à l’échelle de la planète d’ici 2015 coûterait 24 milliards de dollars par an (trois mois d’occupation en Irak coûtent 18 milliards de dollars)…

 

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…La caractéristique

du monde d’aujourd’hui

c’est aussi le développement de la lutte des peuples.

 

  Cette lutte continue dans d’autres conditions. Lutte du peuple palestinien, luttes au Venezuela, en Bolivie, lutte dans les pays capitalistes d’Europe…

  Nous luttons contre l’Europe capitaliste. En 2009 aurons lieu les élections des députés européens. Nous participerons à cette grande bataille politique…

 

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En France,

 

  Un grand appel commun des syndicats à une action nationale de grève et de manifestation de tous les salariés du privé comme du public, aurait un retentissement énorme et marquerait le début de luttes très importantes…

 

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Comment en sortir ?

 

  La  France a les moyens d’une autre politique économique et sociale.   Les moyens, d’augmenter les salaires, les pensions, d’avoir une sécurité sociale pour tous, de payer les retraites, de construire des logements sociaux, d’avoir un grand service public d’enseignement et de recherche…

 

 

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L’argent ?

 

  Prendre sur les profits pharamineux des entreprises, sur la part des actionnaires et les salaires scandaleux des patrons. Supprimer les exonérations de cotisations patronales (32 milliards d’euros en 2008).

  Voyez le budget de la France. Sur 300 milliards d’euros de recettes, la TVA rapporte 135 milliards, l’impôt sur le revenu 60,5 milliards et la TIPP sur l’essence 16,5 milliards, soit au total 212 milliards, c'est-à-dire 70% du budget national payé par le peuple. On peut aussi réduire les dépenses d’armements, 40 milliards d’euros, qui servent à participer à des opérations militaires à l’étranger et à la course aux armements nucléaires…

 

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Depuis 2002,

que de chemin parcouru !

 

  Nous sommes un parti ancré dans la vie politique nationale et sommes reconnus comme un parti qui compte.

 

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Le congrès a élu

 

Le congrès a élu

  Un Comité National de : 53 membres.

 

Le Comité National a élu le Bureau National.

 

Il a réélu :

 

la secrétaire Nationale :

Rolande Perlican

 

et a élu un secrétaire national adjoint :

Georges Marchand

 

 

 

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Notre trésorier national s’adresse à vous

 

  Une question primordiale puisque toute l’activité de notre parti en dépend, c’est naturellement la question financière. La réalisation de nos projets politiques dépend d’abord des moyens financiers dont nous disposons.

  Nous avons  besoin de beaucoup d’argent, un besoin sans commune mesure avec nos besoins passés. Nos progrès politiques importants et rapides, élèvent nos questions de trésorerie à une  autre échelle.

  La seule façon de rassembler l’argent nécessaire à notre combat, à votre combat, c’est le soutien financier de tous ceux et celles qui sont prêts à nous aider. Ceci d’autant plus que l’an prochain, auront lieu les élections européennes et que notre congrès propose que nous y participions. Il dépend de vous que nous puissions le faire.

  Nous savons que nous pouvons compter sur vous.

 

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Les Luttes

Ce n’est qu’un début

 

Les luttes continuent à se développer dans tout le pays, pour les salaires, pour la sauvegarde de l’emploi. 

 

  Par exemple, à la SBFM dans le Morbihan, après une journée de grève, le patron a dû accorder 5% d’augmentation des salaires. Dans deux grands bureaux de poste de Paris (Paris 8 et Paris 9) l’administration avait prévu la suppression de  111 et 37 emplois. L’action des postiers l’a obligée à un premier recul : 44 et 14 emplois ont été sauvegardés. L’action continue.

 

  Journée de grèves et de manifestations de la Fonction Publique le 10 juin, pour l’emploi, les statuts. Journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations le 17 juin pour la défense des retraites et de la durée légale du travail à 35h.

 

  De très nombreuses entreprises y joindront l’exigence de l’augmentation des salaires.

 

  Il faut aller plus loin, c’est la situation qui l’exige. Si la riposte n’est pas suffisante, nous savons ce qui nous attend. Il faut engager rapidement une grande action nationale qui rassemblera les salariés du privé et du public, les retraités, les jeunes, les sans-emploi. Salariés, étudiants, ils étaient 11 millions en mai 68, ils ont gagné.

 

  Rassemblons-nous, agissons ensemble, c’est à ce prix que nous aussi nous gagnerons. Qu’attendent les syndicats pour appeler à cette action ? Le temps presse.

  Les actions parcellaires  servent d’alibi aux dirigeants syndicaux qui refusent d’aller plus loin. Passons par-dessus le refus d’un Chérèque et sa CFDT, passons par-dessus tous ceux qui s’opposent à une action nationale de grande ampleur.

 

  C’est notre avenir qui est en jeu.

 

Augmentation des salaires une urgence

 

Une baisse de la consommation affecte les deux tiers des catégories de produits de grande consommation .

Moins 0,6% en janvier (par rapport au même mois de l’année 2007), -1,8% en mars, et en avril : -4,1%….

 

 

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Ils ne pensent qu’à ça

 

 

  Ils sont une bonne douzaine au PS et ailleurs qui ont l’œil rivé sur 2012! Un groupe d’experts, baptisé « Terra Nova »  réfléchit à la question, pour la modique somme de 1 million d’euros par an !

  S. Royal : « le marché doit être aussi naturel que l’air qu’on respire »

  Delanoë : « Je suis libéral »

  Strauss-Kahn : Président du FMI (Fond Monétaire International) est bien placé pour attendre la suite.

  Fabius, ne sait plus s’il est pour le Non ou le Oui à l’Europe, plutôt le oui…..

  Besancenot : « Aller dans un gouvernement de gauche qui remette en cause l’économie de marché, je ne suis pas contre ».

  Un gouvernement de gauche remettant en cause l’économie de marché, ça ne peut pas exister. Si Besancenot le sait, il ment, s’il ne le sait pas, c’est bien triste.

 

 

 

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Les dépenses militaires mondiales

ont progressé de 45% en dix ans

 

 

D’après le rapport de l’Institut International de recherche pour la paix de Stockholm :

*En 2007 : 1.340 milliards de dollars ont été dépensés

14 conflits armés ont été dénombrés

Les profits des fabricants d’armes ont atteints 315 milliards de dollars 

(+ 9% sur 2006).

 

 

 

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Les Irlandais disent NON

 

Le "non" au référendum sur le traité de Lisbonne l’emporte à 53,4%.

 

  NON d’abord à la politique antisociale du gouvernement.

  NON à cette Europe qui se fait contre les peuples.

  L’Irlande en 2001 avait dèjà rejeté le Traité de Nice. Il avait alors fallu organiser un deuxième vote sur l’île pour faire adopter le texte.

        A Drumcondra, coeur ouvrier et populaire de Dublin et "capitale du non" lors du référendum européen de 2001, les salariés ont voté NON

  Lors du référendum de 2001 sur le traité de Nice, seuls 35% des Irlandais avaient voté et c’est le "non" qui l’avait emporté, hier c’est avec 45% de participation que le non l’emporte.

 

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