Journal N° 91 de décembre 2010
SOMMAIRE :
Extraits du rapport de la Secrétaire Nationale
Rolande Perlican
Une étape nouvelle du développement de notre parti . Des possibilités
nouvelles existent pour cela
Dans quel contexte national et International se situe notre
activité ?
Quelles
sont les forces en présence dans notre pays?
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Spécial Congrès
Notre parti tient son congrès tous les deux ans. Le 5ème
vient de se tenir à Paris les 26 et 27 novembre. De
nombreuses réunions l’avaient préparé dans le pays.
De
quoi avons – nous parlé ? D’abord des progrès remarquables que « Communistes »
a réalisé depuis deux ans et, à partir de là, des possibilités nouvelles que
nous avons d’aller beaucoup plus loin et d’y aller plus vite.
C’est
indispensable pour bloquer les attaques que le pouvoir des grandes sociétés
industrielles et financières multiplie
contre les travailleurs et le peuple par Sarkozy interposé.
C’est
indispensable pour bloquer les manœuvres politiciennes de tous ceux et celles
qui veulent remplacer Sarkozy,
pour quoi faire ? Pour faire la même politique.
C’est
indispensable pour que le peuple puisse enfin balayer définitivement ce régime
capitaliste et le remplacer par un monde nouveau le socialisme.
Si
vous partagez nos objectifs rejoignez- nous. Adhérez à « Communistes ».
La
rédaction
*
Dans ce numéro du journal et sur notre site vous pouvez lire un compte-rendu détaillé
des travaux de notre congrès.
Extraits du
rapport de la Secrétaire Nationale Rolande Perlican
Une étape nouvelle du développement
de notre parti…
Des possibilités
nouvelles existent pour cela
…Nous
avons pu mesurer que nos analyses, nos arguments, nos propositions sont approuvés
par un nombre croissant de celles et ceux qui ont pu en prendre connaissance.
Nous avons noué des liens solides avec des
salariés dans de nombreuses entreprises. Plusieurs ont d’ailleurs donné leur
adhésion à notre parti ces dernières semaines.
Nous nous sommes imposés comme une force
politique qui compte dans la vie nationale…
Nous avons participé à plusieurs campagnes électorales.
Les scores recueillis par nos candidats
prouvaient déjà la même chose.
La question principale qui nous est donc
posée, c’est celle d’être plus efficaces, d’étendre notre influence,
notre organisation en nous appuyant sur notre acquis, notre expérience…
1– Développer
notre propagande
Nous
sommes les seuls à nous opposer réellement à la propagande capitaliste.
Nous devons et nous pouvons développer considérablement notre activité dans ce
domaine.
Certes
nous ne partons pas de rien, loin s’en faut mais aujourd’hui nous devons penser
notre activité à une tout autre échelle. Qu’il s’agisse de notre site, de notre
Hebdo, en partant de ce qui existe et qui est déjà très important,
examinons comment développer toute notre activité de propagande.
2- Recruter
de nouveaux adhérents, créer de nouvelles bases du
parti
Partons d’une
constatation: quand on propose d’adhérer à des collègues, à des amis, des
connaissances, on réalise des adhésions. Si chaque membre de « Communistes »
se fixe l’objectif – somme toute réaliste – de faire une adhésion, nous
doublerons le nombre de nos adhérents.
Dans cet esprit, le congrès va lancer une
grande campagne d’adhésions.
3- Les finances
Le développement
de notre activité nous fait mesurer à quel point il faut beaucoup plus d’argent que ce que nous collectons
actuellement. En mars 2011 auront lieu les élections cantonales. Ce sera une
grande bataille politique à un an de la présidentielle. Désigner nos candidats
dès maintenant nous permet de lancer immédiatement une grande campagne de
souscription auprès de ceux qui nous soutiennent et ils sont nombreux.
L’amélioration de la propagande, le recrutement de
nouveaux adhérents, le développement de nos finances, la mise en place de
cadres nouveaux, tels sont les points essentiels de cette nouvelle étape du développement
de notre parti.
Dans quel contexte national et
International se situe notre activité ?
La situation mondiale.
En
2008 a éclaté une nouvelle crise du capitalisme. Elle s’est déclenchée dans le
cadre de la mondialisation
capitaliste.
Avec l’impérialisme, le capitalisme est arrivé à un
stade de développement où s’est affirmée la domination mondiale des monopoles
et du capital financier.
Marx a démontré que les
capitalistes surmontaient leurs crises, d’un côté en détruisant par la violence
une masse de forces productives (les guerres ont joué et jouent un énorme rôle
de ce point de vue) de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en
exploitant plus à fond les anciens. A quoi cela aboutit-il ? A de nouvelles
crises plus générales et plus fortes.
…Les plans
de rigueur que les gouvernements de droite ou de gauche ont mis en place
partout en Europe, se traduisent par le recul des salaires, les suppressions
massives d’emplois, des coupes sévères sur les systèmes de retraites, sur
toutes les dépenses publiques…
Cette crise n’est pas terminée (regardez ce qui
se passe en Irlande...) mais le profit
capitaliste et la spéculation sont repartis de plus belle…
Qui
peut imaginer une seconde le socialiste Strauss-Kahn, directeur du Fonds Monétaire
International (le fameux FMI), en train de « réguler » le capitalisme ?
Peut-on imaginer Mme Aubry, Hollande ou Mélenchon entre autres, faisant régner
l’ordre au G20 et mettant fin à l’actuelle guerre des monnaies ? Non, le
capitalisme n’est pas « régulable ».
La
concurrence capitaliste est féroce.
L’évolution du rapport des forces entre capitalistes dans le monde est
extrêmement rapide, la crise l’a considérablement accélérée.
*Les
pays du Sud représentent 52% de la production industrielle mondiale contre 30% il y a 20 ans. En 3 ans (de
2007 à 2010) elle a augmenté de 20% en Asie, pendant qu’elle reculait de 3% en
Europe et que l’investissement productif reculait de 16% aux USA…
La course aux armements
s’accélère, les dépenses militaires
mondiales battent des records.
…Elles ont
été en augmentation de 49% par rapport à l’année 2000.
*Les
Etats-Unis sont en tête avec 661 milliards de dollars (47 milliards de plus qu’en
2008)- la Chine accède au 2ème rang avec 78,6 milliards de dollars -
la France est 3ème avec 63,9 milliards de dollars.
…Le
sommet de l’OTAN s’est réuni la semaine dernière. Sous la direction des USA ,
le projet phare du bouclier antimissile en Europe aux portes du Moyen
Orient va aggraver encore les
dangers de guerre.
La lutte pour la paix est
devenu un impératif absolu pour les peuples du monde
entier, le nôtre en particulier.
En 1990 après la disparition de l’URSS et
des pays socialistes de l’Est Européen, les ennemis du socialisme promettaient
l’âge d’or de la mondialisation. 20 ans après, on voit ce qu’il en est.
Ce monde c’est plus
d’1 milliard d’êtres humains qui souffrent de la faim.
En
2009, 10 millions d’enfants de moins de 5 ans sont morts de malnutrition, en
2010, un quart de la population mondiale vit au dessous du seuil de pauvreté (
2 dollars par jour). Un tiers de la population mondiale n’a pas accès à l’énergie
électrique – 115 millions d’enfants sont soumis à des travaux dangereux etc…
etc…
Sur ces questions,
quelles sont
les positions
des partis politiques, comme
le PS et ses alliés, le Front de Gauche, les écologistes
etc… ?
Constatons
qu’elles sont étroitement voisines de celles de Sarkozy quand elles ne sont pas
identiques. Elles se situent toutes dans le sillage de la politique des
Etats-Unis. Pas la moindre velléité d’indépendance, vis-à-vis de l’Europe
capitaliste, au contraire, ils veulent eux aussi en accélérer la construction.
Nous
combattons l’Europe capitaliste parce que nous avons une tout autre conception
de notre continent, des relations entre les nations…
La lutte des classes s’étend dans le monde entier
contre l’exploitation capitaliste, pour le progrès social et l’indépendance des
peuples.
Cuba doit
faire face aux attaques et au
blocus des USA et à la campagne de dénigrement du socialisme à Cuba, campagne à
laquelle participent avec la droite les socialistes français et leurs amis.
L’évolution de plusieurs pays d’Amérique
Latine, le Vénézuela, la Bolivie, le Brésil… exprime la volonté de ces peuples de se libérer de la
tutelle américaine, de se développer en toute indépendance…
On compte des
luttes importantes pour les salaires, les conditions de travail,dans des pays
aussi divers que la Chine, le
Bandaglesh le Cambodge, l’Afrique
du Sud, l’ Inde etc…
On
lutte en Grèce, en Italie, au Portugal, en Allemagne, en Espagne, en Grande
Bretagne , en Roumanie, en Hongrie, en Irlande… Sans oublier notre pays !
Dans un autre domaine, la lutte du peuple
Palestinien pour sa liberté, pour un état indépendant, se poursuit. Nous
demandons que la France rompe les relations diplomatiques avec l’Etat Israélien
colonisateur. Nous réaffirmons ici notre solidarité profonde avec le peuple
palestinien.
Quels sont les aspects
nouveaux de la situation
dans
notre pays ?
…Etre « compétitif », c’est l’axe
autour duquel tourne toute la politique du pouvoir….
C’est pour être « compétitif »
qu’il veut conduire rapidement à leur terme toutes les « réformes »
qu’il a engagées en même temps qu’il
en entreprend de nouvelles.
« Pour
être compétitifs nous devons réduire le coût de la force de travail »
entendons-nous répéter, ce qui revient à dire que les salariés et leurs
familles, les retraités, les jeunes coûtent beaucoup trop cher au patronat et au gouvernement!
Dans cette voie, le pouvoir ira aussi loin qu’il
pourra.
Quelles sont les forces en présence dans
notre pays?
La
seule barrière qui le bloquera, sera celle que les luttes lui imposeront.
La situation du peuple
se dégrade de plus en plus
-Le pays compte plus de 4 millions de
chômeurs réels… La précarité du travail s’est considérablement développée…
En
septembre 2010, 638.000 jeunes étaient à la recherche d’un emploi, soit 23,3%
des jeunes actifs. Ils sont 41,7% dans les banlieues défavorisées. Les salaires
continuent à être bloqués… La pauvreté s’étend. Le rapport de l’INSEE divulgue
les chiffres : 13% de la population soit 7.840.000 personnes vivent sous
le seuil de pauvreté fixé à 950 euros par mois et 4 millions ont moins de 773
euros mensuels.
La place de la France
dans le monde a reculé
…Entre
1980 et 2007, la part de l’industrie dans la richesse nationale est passée de
21% à 14%. L’industrie française a
perdu 1.913.500 emplois soit 36% de ses effectifs, soit plus du tiers!
…La détermination des salariés a contraint les
dirigeants des centrales syndicales à appeler cet automne à de nouvelles journées
d’action. Ils ont été contraints de tenir compte dans une certaine mesure de l’exigence
qui montait de la base.
La nécessité de réagir encore plus énergiquement
tous ensemble grandit partout.
Comment changer les choses ?
Les
sondages l’expriment. Les salariés rejettent Sarkozy mais en même temps, plus
de 60% des sondés sont convaincus que si le PS gouverne après 2012 il ne
reviendra pas sur la réforme des retraites.
1- Les centrales syndicales dans la lutte
contre les retraites ont multiplié les atermoiements, elles ont freiné le développement
du mouvement. La CFDT comme toujours a été en pointe pour parlementer avec les émissaires
du gouvernement derrière le dos des salariés. Une fois de plus la CGT s’est
alignée sur les positions de la CFDT, une fois de plus au nom de l’union. Le
recul prononcé du syndicalisme révolutionnaire dans la CGT, est un appui de
taille pour le pouvoir… Des
positions de la direction confédérale nationale ont été mises en cause à la
base. Des syndiqués, des militants syndicaux se sont prononcés pour développer
une lutte plus forte contre les
attaques du gouvernement.
Il
faut suivre de près ce début d’évolution.
2- Sauf le nôtre tous les partis politiques
situent leur action dans le capitalisme… La droite actuellement gouverne et
voudrait garder le gouvernail.
Le FN n’est rien d’autre qu’une solution que le
capitalisme n’hésitera pas à utiliser s’il le juge nécessaire. Il développe actuellement sa démagogie
habituelle en se présentant, comme le seul remède aux difficultés grandissantes
que rencontrent les gens.
Le PS et ses alliés ont tout misé sur l’alternance
et veulent à tout prix revenir au
pouvoir en 2012 sans toucher au capitalisme, ce qui situe d’emblée la politique
qu’ils entendent mener une fois de plus. Le PS on connaît : Aubry – DSK-
Hollande – Valls- Montebourg – Ségolène Royal etc… tous estiment qu’il faudra réduire
les dépenses publiques, augmenter les impôts, demander des efforts au peuple,
augmenter le nombre d’années de cotisations pour avoir droit à la retraite etc…
Ils veulent renforcer l’Europe capitaliste et pousser l’intégration de la
France dans ce conglomérat…
Les Verts- Europe écologie s’appliquent à
monter une grande combinaison électorale pour ratisser le plus large possible.
Le PCF et Mélenchon alliés-concurrents, veulent
le maximum de places face au PS.
Plus 2012 va se rapprocher, plus on va assister aux
manœuvres et aux opérations de toutes sortes. Tous vont utiliser les élections
cantonales de 2011 comme tremplin. Agiter
l’antisarkozysme comme un épouvantail, cela évite de parler des choses sérieuse,
en particulier de quelle politique on veut mettre en route. Or pour avancer, il
faut imposer des reculs au capital, il faut gouverner contre lui. Mais de cela
ils ne veulent pas.
La seule chose qu’ils ne
peuvent pas faire disparaître c’est l’antagonisme
capital – travail. L’opposition à la
situation actuelle va grandir.
…La lutte
contre la réforme des retraites a donné un souffle nouveau à l’action contre la
politique du gouvernement et du patronat….
Nous avions déjà constaté qu’une rencontre se dessinait entre une large partie de la population
et notre parti partout où nous avions la possibilité d’entrer en contact avec
elle. La lutte pour les retraites l’a entièrement confirmé.
Nous entamons une nouvelle étape de notre développement.
Nous ne
sommes pas de ceux qui claironnent que 2012 verra la fin de l’exploitation
capitaliste. Mais nous savons que nous venons d’entrer dans une nouvelle période où
les possibilités existent pour le peuple de se rassembler largement contre la
politique actuelle.
Les travailleurs, le peuple sont le
nombre. Ensemble ils représentent une force énorme, la seule qui puisse
vaincre. Toute l’histoire de notre pays en témoigne.
L’union
est indispensable au développement de notre combat. Mais pour être efficace
elle doit se réaliser sur une base claire qui ne peut être que la lutte contre
le capital. L’enjeu est simple : ou on lutte ensemble contre le capital et
on le fait reculer, ou on compose avec lui et c’est une nouvelle défaite.
Mettons à
profit cette période qui s’ouvre pour aller bien plus largement vers les salariés,
les jeunes, pour être dans les luttes, aller vers toutes celles, tous ceux qui
veulent que ça change. Dialoguons avec eux, ouvrons leur les portes de notre
parti…
La France a besoin de ce parti révolutionnaire.
Soyons ambitieux pour lui.
Sur le vif, la
discussion
54 interventions.
Riche discussion. Comment changer les choses et avec qui ? Large échange de vue sur cette étape nouvelle du développement
de notre parti, sur le mouvement de lutte depuis le printemps dernier, sur les
partis politiques, sur la situation en France et dans le monde…
A propos de notre influence et du recrutement :
*En Loire
Atlantique nous avons tissé des liens solides en allant partout où il y a un
problème, une lutte, Chez Beghin-Say au CHU (10.000 salariés), chez les
cheminots…Des syndicalistes nous sollicitent, une jeune salariée vient d’adhérer.
*Dans les Alpes maritimes nous avons fait
plusieurs adhésions dans les quartiers populaires ainsi que celles de jeunes
salariés. Nous invitons des sympathisants à nos réunions, cela aboutit souvent à
des adhésions. On note un décalage entre notre influence et l’état de nos
forces. Nous avons besoin de nous faire connaître bien plus largement.
*Dans la Meuse on constate que nos arguments
font tilt, que les salariés sont en attente, Il faut aller au devant d’eux pour
qu’ils s’engagent. Nous allons accélérer
l’allure ,on vient de faire une nouvelle adhésion.
*Dans le Calvados nous avons 6 nouveaux adhérents
cette année parce qu’on a créé le fil qui les mène à nous, avec notre
propagande régulière, les actions, les rencontres. On nous connaît, nous sommes
visibles mais on ne sait pas encore interpeller ceux qui nous approuvent pour
qu’ils adhèrent.
D’autres camarades encore : « nous
sommes connus et appréciés dans une grande entreprise comme Michelin à Clermont »,
« il y a dans notre fac. une dizaine de collègues qui sont proches de
nous, qui pensent qu’un parti comme le nôtre a lieu d’être », « on
est très bien perçus par les salariés à la poste, nos arguments sont recherchés,
on vient de faire 2 adhésions. Reste qu’il faut être plus tenaces pour proposer
l’adhésion », « Les gens ont besoin de Communistes tout de suite »,
« Nous devons continuer à marquer notre personnalité.
Le mouvement de luttes
depuis le printemps.
Tous
les intervenants ont souligné :
-l’ampleur de ce mouvement sur une si longue période.
« Il faut remonter très loin pour avoir des manifestations si fortes, des
grèves très importantes dans le privé et le public, l’entrée des jeunes dans le
mouvement ». « Des entreprises qui n’avaient jamais lutté étaient
dans le mouvement ».
-Que la conscience a évolué au fur et à mesure
du mouvement : la conscience que Sarkozy et le capital vont taper de plus
en plus fort si on les laisse faire. Les revendications se sont affirmées.
La conscience de la nécessité de lutter tous ensemble plus fort a grandi. Le
rejet de la politique actuelle, la volonté de changement aussi.
« Ceux qui ont participé sont plus riches
d’une lutte, ils ont été contents de se battre » a dit un camarade. « je
ressens plus de colère que de déception » a dit un autre ». « La
question est : le capital va taper plus fort, comment développer la lutte
jusqu’à le faire reculer ? ».
Au niveau syndical « L’unité ne peut
faire avancer le mouvement que si c’est pour appeler les salariés à se
rassembler, à lutter pour faire reculer le capital. Le « syndicalisme
rassemblé » sur les positions de la CFDT, positions de collaboration de
classe avec le gouvernement et le patronat, c’est au final le capital qui est gagnant et les salariés perdants ».
« Il faut continuer à faire grandir dans les entreprises l’exigence que la
CGT redevienne un syndicat de lutte de classe ».
Sur le plan politique, les intervenants ont
souligné combien il est primordial que nous continuions à
affirmer clairement notre originalité de parti révolutionnaire, de
clarifier les raisons de la situation, les objectifs du capital, à démontrer
que les moyens d’une autre politique existent, à affirmer que seule la lutte anticapitaliste sans compromis
peut imposer le changement, à faire connaître notre projet de société
socialiste. « Nous devons continuer à clarifier les positions des partis
politiques, à faire tomber les illusions sur le PS et ses alliés ».
Le congrès a élu
Un Comité
National
de 53
membres
Le Comité
a élu
le
Bureau National.
Il a élu :
La Secrétaire
Nationale :
Rolande Perlican
Et secrétaires
nationaux
adjoints :
Georges Marchand
Tonio Sanchez
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