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Une
nouvelle guerre est en marche.
Les Etats-Unis bombardent l’AFGHANISTAN. KOFI ANNAN et le conseil de
sécurité de l’ONU, l’EUROPE se sont engagés derrière eux. CHIRAC, JOSPIN et
le gouvernement de la gauche plurielle s’alignent sur les USA.
Déjà des morts sur KABOUL et déjà l’exode de millions d’Afghans qui
fuient les bombardements. Combien d’hommes, de femmes, d’enfants ?
Un déferlement de propagande nous parle de « guerre
humanitaire ». On bombarde, on tue et on parachute quelques sacs de
grains. On pare de vertu le massacre des populations.
Pour qui, pour quoi cette guerre ?
Les USA et les grandes puissances capitalistes prétendent agir pour
défendre la population afghane. C’est faux, c’est uniquement pour assurer
leur suprématie sur le monde.
Notre légitime compassion à l’égard des innocentes victimes de
NEW YORK ne nous conduit pas à oublier que les dirigeants des USA ont à
leur actif des actions violentes, illégales, clandestines en Amérique
latine, en Afrique, au proche Orient, en Asie… Actions dont la conséquence
est une tragique cohorte de morts, de disparus, de torturés, d’emprisonnés,
d’exilés…
Les dirigeants des pays occidentaux appellent à la défense du monde
« libre ». Libre pour qui ?
Pour les peuples, certainement pas ! Libre par contre pour le
capitalisme qui les exploite.
A peine ils ont déclenché une nouvelle guerre dont le peuple Afghan
est la victime que déjà ils menacent de l’étendre à d’autres pays comme
l’Irak, le Yémen, le Soudan, la Somalie…
L’histoire montre que les peuples auxquels les grandes puissances
capitalistes veulent imposer leur loi par la force luttent pour leur
indépendance quel qu’en soit le prix. On l’a vu au Vietnam et en Algérie,
on le voit aujourd’hui avec la lutte du peuple palestinien.
Nous refusons d’être solidaire de ceux qui en France sont à la remorque
des dirigeants américains. Solidaires des dirigeants capitalistes, du
gouvernement français et des partis politiques à leur service ?…
Jamais !
Il est urgent de stopper cette escalade. Organisons la riposte.
Exigeons du gouvernement français et du Parlement qu’ils refusent tout
soutien, toute participation à la guerre.
Halte à la guerre. Il faut faire reculer l’agresseur.
Le 10 octobre 2001
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