*Un
camarade de Paris. Souligne la situation difficile des population dans les
DOM (Départements d’Outre Mer). Cet été le Parlement a voté une loi
intitulée « loi d’égalité réelle pour les DOM ». C’est une vaste
tromperie, en réalité cette loi fiscale aboutit à l’augmentation de la vie.
La vie de plus en plus chère va peser sur la population dont la situation
va encore s’aggraver.
*Un camarade de la faculté Jussieu
à Paris. Confirme le constat d’un mécontentement très large. Dans les
discussions, le constat est partagé sur la politique de Hollande et du PS,
sur la nécessité d’un véritable changement. De nombreuses questions se
posent : est-ce qu’on peut
changer avec un candidat de gauche ? Il y a un désarroi face à la
situation politique qui n’offre pas de perspective d’en sortir. En même temps il y a des indices qui
montrent que les choses bougent, la lutte contre la loi El Komry montre la
volonté de lutte, une conscience plus grande de cette nécessité. Notre
analyse, nos arguments rencontrent une plus grande écoute, une approbation
plus large. L’UD CGT de Paris vient
de tenir son congrès ; il y a des luttes dans les entreprises – les
hospitaliers – les PTT – les agents des finances publiques – le 29 novembre
dans la fonction publique…Les interventions ont reflété cette combativité.
L’UD CGT de Paris va appeler à une grande manifestation contre la politique
de la ville de Paris (dirigée par le PS avec le PCF et les Verts) qui a
décidé de privatiser le stationnement payant à Paris. Mon intervention soulignant le rôle négatif de la CES
partenaire du capitalisme européen et le non sens de l’adhésion de la CGT à
cette organisation a été soutenue par une large partie des délégués.
*Un camarade de la Meuse. A l’ONF (Office
National des Forêts) nous voyons le démantèlement du service public
forestier et les dégâts que cela
engendre pour l’avenir des forêts et les conditions de travail du
personnel. Les luttes sont difficiles, comment s’attaquer aux 75% de forêts
privées pour exiger leur nationalisation ? Le manque de perspectives
amène de la résignation. La bataille est rude et la répression contre les
syndicalistes est une réalité. Le camarade évoque le rôle négatif des
gauchises et des écologistes dans les syndicats. Nous devons bien expliquer
la situation, donner notre analyse, nos propositions pour contribuer à
élever la conscience de classe.
*Une camarade de Paris. Tous les partis
politiques y compris le PCF et Mélenchon se déploient pour tenter de
récupérer le rejet de la politique actuelle et de ceux qui la mènent en
dévoyant ce mécontentement. Ils se déclarent anti-système mais aucun d’eux
ne parle du capital, du système capitaliste. Ils réduisent l’exigence de
changement qui s’exprime à un
changement « d’homme », amener un « homme
nouveau ». Quand on discute avec les gens qui ont exaspérés, on voit qu’ils sont à la recherche d’une
solution « du moindre mal » qui pourrait limiter les dégâts. Il y a cependant un intérêt, une approbation plus
large de nos propositions même si l’impatience mène à tourner les regards
vers ces fausses solutions qui aboutissent à continuer la politique du
grand capital. Nous devons donc nous efforcer à bien démontrer les
responsables de la situation, comment en sortir, par quels moyens. Il nous
faut faire progresser l’idée qu’il
ne peut y avoir de changement véritable qu’en arrachant le pouvoir
économique, financier,
politique aux multinationales capitalistes. Tout autre solution est
utopique, vouée à l’échec et mène à conforter le capitalisme. Le moindre
mal n’existe pas...
Le capitalisme en veut toujours plus, la concurrence mondiale capitaliste
est de plus en plus dure, il tapera de plus en plus fort. Nous devons
également faire le lien entre ce qui se passe en France et dans le monde.
Partout le capitalisme fait des ravages, dans de très nombreux pays le
rejet s’exprime. Trump aux USA s’est fait élire en dévoyant le
mécontentement massif, le rejet de cette politique et de ceux qui la mènent, il va accélérer la politique du capital
contre le peuple américain.
*Un camarade de Loire
Atlantique. Faire avancer nos
analyses, nos solutions, passe aussi par convaincre et par renforcer le
parti. Nous devons grandir pour accroître nos capacités. Grandir nous permettra de progresser encore plus
vite. Il y a du répondant quand il y a une activité. Au CHU de Nantes nous
avons un gros potentiel. Comment le transformer en force réelle ? Nous avons fait des adhésions, comment en
faire plus et rapidement ? Nous
avons un débat public le 13 décembre. Nous constatons les effets désastreux
de la politique actuelle (la loi El Komry), la répercussion sur
les patients de la politique de
restrictions budgétaires du gouvernement, des économies drastiques – 277
millions d’euros en 2017- imposés aux hôpitaux publics, les contraignant à
faire des choix « économiques » qui ont des effets désastreux.
Par ex. arriver à être à flux tendu sur une molécule utilisée en chimiothérapie
parce qu’il faut faire des économies sur les stocks. On essaie de nous
imposer la loi du silence, on nous interdit de prendre la parole sur les
répercussions de cette politique avec menace de répression. La CGT du CHU
continuera à s’expliquer sur le fond. La loi santé c’est 22.000 postes en
moins, la suppression de 16.000 lits, des hôpitaux de proximité,
la suppression des EPAD en gériatrie, 300 millions de moins sur la
formation des personnels. Il y a des luttes au CHU, lors de la journée du 9
novembre, nous avons eu 29% de grévistes, la meilleure participation depuis
17 ans. La fédération de notre Parti en Loire
Atlantique prépare un communiqué sur ce qui s’est passé au CHU, sur la
responsabilité politique.
*Un camarade de la Somme. Souligne
les difficultés énormes pour la population qu’entraîne la suppression des
hôpitaux, des maternités de proximité. Chez Valeo, la loi El Komry est déjà
mise en œuvre. Chez Dunlop aussi ; les 840 salariés devraient passer
aux 5/8, 5 équipes de 8 heures pour assurer le fonctionnement 24h. sur 24 y
compris les week end et sans contrepartie financière – la flexibilité
totale des salariés selon les besoin de la production de Dunlop. Par ailleurs des entreprises continuent de fermer dans le département, comme Bigard avec 96
licenciements. Il y a des luttes à la base, il y en aura de plus en plus
car les reculs sociaux sont insupportables. Il faut faire avancer le plus
possible nos explications, c’est indispensable pour le développement des luttes.
*Une camarade de l’Indre. Le
9 novembre, 100 salariés de l’hôpital de Châteauroux se sont
rassemblés, pour un petit hôpital c’est important. La liquidation des
services publics a des conséquences pour les populations. La précarité
aujourd’hui domine pour,
les salariés avec toutes les conséquences sociales et
salariales. Nous devons expliquer les raisons de cette politique. Notre
journal de 4 pages est très utile, nous le reproduisons et nous le
distribuons car il répond clairement à des questions que se posent les
salariés. On sent très fort le mécontentement, nous donnons le plus possible l’éclairage
politique.
*Un camarade du Calvados. Aujourd’hui 35% des français n’ont pas
accès aux moyens de se soigner, il y a 9 millions de pauvres. Un candidat à
la Présidentielle n’hésite pas à proposer que pour les plus pauvres, on attribue le
« RSA au mérite » ! Le salaire médian est en baisse.
Dans le Calvados il y a une grande précarité. Dans nos explications, nous
mettons la barre très haut : le capitalisme responsable, les seules
conditions valables pour le changement… Bien entendu nous devons discuter,
expliquer, c’est une rude bataille, d’autant que nous sommes le seul parti
politique à contre courant.
Les choses bougent. On sent par exemple dans les discussions avec les
salariés sur le lieu de travail et dans les manifestations qu’il y a une
compréhension de nos explications qui avance.
*Une camarade de Vendée. En Vendée il y a des luttes sur les
salaires, sur le temps de travail, comme chez Michelin (où
SUD et la CFDT ont approuvé les 4/8 imposés par la direction). Le 8
novembre à La Roche sur Yon il y a eu 21% de grévistes. Il y a des luttes
pour les libertés syndicales.
*Un camarade de la Sarthe. Le
plan de rigueur du gouvernement se traduit par 128 écoles menacées de
fermeture. Cela provoque la révolte des maires ruraux qui subissent de
multiples pressions pour qu’ils les acceptent. On prépare les enseignants
pour qu’ils participent à la casse de leur statut et cela les conduit à réagir
de plus en plus contre. Industrie, école, hôpital c’est la même
réalité politique. Il y a des indices qui indiquent que des choses bougent.
*Une camarade de Loire Atlantique. Nous distribuons systématiquement nos tracts dans les manifestations.
Résultat, des syndicats d’entreprises nous contactent pour discuter, nous
sommes considérés comme un parti politique qui joue un rôle positif, utile.
Des travailleurs plus nombreux, partagent notre analyse sur la nécessité
d’arracher le pouvoir économique, financier, politique aux capitalistes. En
même temps il y a la recherche d’une solution rapide, alors on nous pose la
question des alliances : « si vous vous unissez avec d’autres,
ça pourrait aller plus vite ». Nous devons donc bien poser la question
politique dans sa réalité : nous voulons arracher le pouvoir au
capital pour le donner au peuple, alors l’union, pour faire quoi ? L’union
pour lutter contre le capitalisme et tous ceux qui le soutiennent. Voyez tous les partis politiques aujourd’hui.
Aucun n’appelle à battre le capitalisme, tous se situent dans ce système. Aucune alliance possible de
ce côté. Nous appelons à l’union des travailleurs, du peuple pour faire
reculer le capital, lui enlever le pouvoir. Ensemble nous sommes une grande
force, la seule que craint le capital. Luttons tous ensemble, de plus en
plus fort. Nous devons mesurer les
idées qui progressent et continuer à avoir une expression régulière du
parti. Chez STX avec la situation qu’on connaît, des groupes
importants qui voudraient mettre la main sur le savoir faire, le silence du
gouvernement actionnaire important, nous sommes les seuls à nous exprimer.
Chez Air-Bus qui annonce 300 suppressions d’emplois alors que les carnets
de commandes sont pleins, ils passent aussi aux 4/8. La
situation est de moins en moins acceptée. Nous devons bien être présents
dans toutes luttes.
*Une camarade de Paris. On voit
quotidiennement les conséquences de l’accélération de la politique du
capital. Le chômage des jeunes est de plus de 25%. La majorité du budget de
l’Etat est détourné vers les entreprises capitalistes. Sur la question des
alliances, l’alliance du PCF avec le Parti socialiste en 1981, puis la participation au
gouvernement Jospin en 1996 ont eu quel résultat ? Ces alliances en
s’intégrant au système capitaliste en place conduisent à l’échec, ceux qui veulent le changement
sont laminés car les multinationales détiennent le pouvoir, elles peuvent
continuer d’exploiter. A propos de
1936, il faut dire que les conquêtes sociales ont été obtenues après un
mouvement de lutte, des grèves massives, des luttes pour lesquelles le
mouvement ouvrier a payé un lourd
tribu. Tout confirme que pour
changer vraiment, il n’y a qu’une seule solution, enlever le pouvoir aux
capitalistes. Unissons-nous pour ça,
seulement pour ça.
*Un camarade de la Sarthe revient
sur notre argumentation, sur la situation, les causes et les conséquences.
On voit la désindustrialisation et parallèlement le développement des
industries d’armement. La bataille idéologique est intense sur tous les
plans. Concernant l’uberisation, le « travail indépendant » nous
devons expliquer de quoi il retourne, les nouvelles formes d’exploitation,
en particulier en direction des jeunes. Il y a
aujourd’hui un potentiel de lutte, les partis veulent le récupérer pour le
détourner, nous devons être présents avec notre politique.
Le Comité National a eu un échange
sur le développement de notre activité dans la période qui vient avec la
campagne électorale
Antonio Sanchez, Secrétaire
National insiste sur quelques idées :
Nous devons partir de la situation
politique ; il n’existe pas de perspective aux yeux de la majorité des
gens. Tout l’espace dont l’espace médiatique est occupé par les forces du
capital pour détourner, empêcher le vrai débat sur le pourquoi de la
situation. Il y a des lutes
nombreuses dans tout le pays mais méconnues comme par exemple chez Alstom
Belfort où il y a des débrayages quotidiens depuis 3 semaines contre les
pressions que la direction exerce sur les salariés. Nous allons les faire
connaître plus largement dans la rubrique luttes de notre site.
La multiplication des candidats à
la Présidentielle va pour tous dans un seul sens : détourner des
vraies questions, conforter, renforcer le capitalisme. Malgré cela, on note un frémissement
politique, nous sommes mieux écoutés mais il y a des questions, des
difficultés. Il y a des impatiences,
le moindre mal porté par exemple par Mélenchon va-t-il résoudre les
choses ?
Nous devons être dans la
construction. Notre Parti est-il en capacité de faire face à toutes les questions ?
Sur le plan politique, oui. Nous devons démontrer notre apport
révolutionnaire, construire l’alternative avec nos analyses, nos
propositions, parler de l’état du monde et la chute de l’URSS, faire le
lien entre les différentes situations. Nous devons développer point par
point nos propositions. Il faut montrer que tout dépend de la force que l’on
met dans la lutte de classe, il ne
faut pas attendre de sauveur suprême. L’union, pour quoi faire, union sur
une orientation révolutionnaire. La lutte politique quotidienne est
nécessaire, elle est faite pour faire reculer et battre le capitalisme. Il
n’y a pas d’autre voie que de lutter. Nous devons nous adresser encore plus
largement aux travailleurs et à la jeunesse, nous développer pour étendre
notre influence, c’est indispensable. Mardi prochain, j’aurai une nouvelle
rencontre sur les questions politiques avec des travailleurs d’Alstom.
Concrètement, comment faire dans
les départements ? La bataille politique, idéologique en vue des
échéances électorales, le niveau de propagande des autres, montre l’enjeu
pour le capitalisme. Comment élargir le champ des idées
révolutionnaires ?
*Un camarade de Paris. Là où nous
sommes organisés, dans les
entreprises, nous parlons de la réalité des choses, de la responsabilité du
capitalisme, de l’idée d’abattre le capitalisme, de ce qu’a amené la
révolution d’octobre 1917 en Russie. C’est comme cela que nous pouvons
avancer.
*Un camarade du Calvados. Dans
notre département nous nous sommes renforcés dans l’action. Nous nous
réunissons régulièrement pour discuter politique et décider de nos
initiatives. La semaine dernière nous avons réuni 15 camarades, 7 étaient
excusés. Nous avons décidé 3 rencontres publiques dans les entreprises, des
distributions de tracts et des points de rencontre sur 2 marchés. Nous
allons désigner nos candidats aux élections législatives. J’envoie l’hebdo
internet chaque semaine à 16.500 abonnés.
*Un camarade de Jussieu. Nous
devons prendre plus d’initiatives en direction de la jeunesse. Il rappelle
par ailleurs qu’en novembre 1917 pour le 100ème anniversaire de
la révolution d’Octobre nous organiserons une rencontre nationale à Paris.
*Une camarade de l’Indre. Nous
faisons un travail important de propagande, nous allons régulièrement à la
rencontre des salariés. Dans la campagne électorale nous allons décupler ces initiatives. Nous allons désigner
nos candidats aux législatives. Nous sommes connus et nous allons
développer encore notre influence. Nous allons mettre en route la remise des
cartes 2017.Elle souligne l’urgence lancer en grand la souscription
partout, car nous savons qu’il nous faut des millions pour les campagnes
électorales.
*Un camarade de la Meuse. La
commémoration de la révolution d’Octobre 1917 nous permettra de revenir sur
ce qu’a apporté le socialisme au peuple russe et aux peuples du monde et de
montrer la modernité des idées
révolutionnaires.
*Un camarade de l’Eure et Loire.
Rappelle que sur notre site il y a des textes de Marx, très actuels qui
sont disponibles à la lecture.
*Un camarade de la Sarthe. Nous allons développer nos initiatives
chez Renault. Notre candidat aux législatives sur cette
circonscription sera important.
*Une camarade de Loire Atlantique. Nous avons déjà une réunion publique en décembre. Nous en aurons d’autres à
partir de février et nous ferons une conférence de presse avec notre
Secrétaire National Tonio. Nous organisons des portes à portes,
nous avons l’aide précieuse de sympathisants dans la campagne électorale.
*Antonio Sanchez a conclu cette
réunion du CN.
La question de la perspective
revient fortement à l’ordre du jour. La responsabilité du capital est mieux
perçue. Pourquoi les gens nous écoutent-ils mieux ? Parce qu’ils
recherchent comment s’en sortir et que nous sommes les seuls à proposer une perspective de changement
réelle, pour en sortir : la lutte contre le capitalisme pour lui arracher
le pouvoir.
Nous sommes tous d’accord sur
l’orientation politique, des initiatives sont en route, d’autres sont
prévues. Nous avons besoin d’accélérer, de porter plus loin notre activité,
de désigner nos candidat(e) s aux législatives, de lancer en grand
la souscription.
Il faut appeler les travailleurs,
les jeunes à venir mener le combat avec nous, à prendre leur place dans
notre parti révolutionnaire Communistes.
° ° °
.
Lire, enregistrer et/ou imprimer ce rapport au format PDF ( 8
pages)
Recommander ce rapport à un (e) ami (e)
Haut
de page
http://www.sitecommunistes.org
|