Gantry 5

 

Les luttes sociales s’intensifient au regard des attaques de Macron avec le capital contre les acquis des travailleurs. Le besoin de les faire converger pour être plus fort commence à faire son chemin. Le 15 mars, les services de santé, les retraités luttent pour leurs revendications. Le 22 mars, les cheminots, la RATP, l’énergie, les salariés de la fonction publique vont faire grève et manifester ensemble contre la liquidation des services publics et revendiquer des services publics qui répondent aux besoins des travailleurs et de la population.

L’idée de la convergence des luttes apparaît, elle répond à la nécessité d’unir les forces des travailleurs pour stopper et faire reculer le patronat et le pouvoir à son service dans l’objectif de livrer tous les secteurs de la société au capital.
L’annonce de la privatisation de l’aéroport de Paris, des barrages hydrauliques EDF, la casse des statuts de la fonction publique, de celui des cheminots, la situation des personnels de santé, la baisse généralisée du pouvoir d’achat des travailleurs et des retraités montrent bien l’impérieuse nécessité de la convergence des luttes.
Les travailleurs d’Airbus, qui vient d’annoncer 3720 licenciements dont 470 en France alors que l’entreprise a réalisé 3 milliards de bénéfices en 2017, ceux de Carrefour et de partout ailleurs ont besoin de s’unir même si ces secteurs sont différents parce que la politique menée est la même.
L’exploitation du travail salarié s’intensifie au détriment des conditions de vie des travailleurs. Le capital pour se développer a besoin de trouver de nouvelles sources de profits, les acquis obtenus par les travailleurs sont un obstacle, il faut les reprendre.
Les actionnaires du CAC 40 ont vu leurs dividendes augmentés de 11 % en 2017, 500 % en sept ans. Bernard Arnault (PDG de LVMH) gagne en une année autant que 4 millions de salariés au SMIC. Cela représente 800 € par seconde (une paille ! !). Même en dormant, Bernard Arnault accumule les résultats de la politique du capital, en deux secondes il gagne plus qu’un salaire mensuel. Il est loin le « privilège » que représente (d’après le pouvoir et le patronat) le statut des fonctionnaires, celui des cheminots ou d’EDF ! !
Cette politique du grand capital est résumée dans le journal capitaliste « les Échos » qui vante les négociations sur « l’objet social de l’entreprise (présidées par Nicole Nota, c’est tout dire!)». Comme si cela pouvait exister en système capitaliste. Antoine Frérot PDG de Veolia, s’exprime clairement sur « l’objet social de l’entreprise » il doit « dépasser l’opposition entre capital et travail ». Tout est dit, la lutte de classe se situe dans cette opposition qu’A. Frérot veut « dépasser ».
Cela ressemble fort au slogan: « on est tous dans le même bateau, faisons en sorte qu'il avance ». Antoine Frérot et Bernard Arnault sont les riches propriétaires du bateau, ce sont les travailleurs qu’ils exploitent qui rament.
L'histoire de l'exploitation capitaliste se répète chaque jour à un rythme accéléré. L’opposition capital-travail est irréductible. Contre l’exploitation, la voie de la lutte unie des travailleurs pour y mettre fin progresse. Il faut l'encourager, œuvrer à son développement, c'est ce que nous faisons.
Débarrasser le capitalisme de la société, c'est notre objectif mais il faut il faut être plus fort autour de cette idée. Venez nous rejoindre pour y parvenir.

Notre brochure
brochure
 
Bulletin d'adhésion
bulletin d'adhésion
 
Affiche
affiche