Cette semaine la machine politicienne et médiatique du pouvoir s’est excitée: le chef de l'Etat a annoncé un référendum en vue de modifier l'article premier de la Constitution, en intégrant la défense de l'environnement. Il tente de calmer la grogne de la Convention citoyenne pour le climat et attirer l’électorat vert.

Macron a sorti de son chapeau cette proposition qui ne coûte rien. D’ailleurs, dans la constitution nous avons déjà par exemple cette affirmation: "Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi", ces droits ne s’entendent pas comme une obligation de résultat, une obligation de donner à tout chômeur un emploi…(chacun est à même de le constater !) Il en sera de même de la défense de l’environnement.
Il y a un fossé très profond entre les beaux discours et les actes, Macron comme ses prédécesseurs est au service du capitalisme, qui exploite sans vergogne les ressources naturelles comme les Hommes et les femmes et dégrade la planète. Le capitalisme qui domine la société en France et dans le monde, a une seule boussole la réalisation du profit maximal et l’accumulation du capital.

L’écologie, comme l’emploi sont soumis aux objectifs capitalistes
Les émissions de gaz à effet de serre déclarées par les entreprises du CAC40 équivalent à 5% des émissions mondiales et malgré les beaux discours écolo à profusion, ne baissent pas, elles sont en hausse de 2,6% depuis 2017, +3,3% en deux ans pour le groupe Total :
*A lui seul ce groupe pétrolier représente près de 30% des émissions: 469 millions de tonnes, plus que celles du Brésil.
*Le groupe Danone se donne le statut d’« entreprise à mission », « améliorer la santé », « préserver la planète », « construire le futur »... mais en réalité, Danone émet davantage de gaz à effet de serre, génère plus de déchets, et consomme encore plus d’eau, de plastique et d’huile de palme…
Toutes les entreprises du CAC40 ont bénéficié des milliards d’aides publiques au prétexte de la crise sanitaire, sans n’avoir aucunement changé leurs pratiques en matière de versement de dividendes, d’emploi, de gaz à effet de serre ou de fiscalité… Et le nombre de salariés du CAC40 en France continue de baisser massivement d’année en année : -12% depuis l’an 2000, tandis que les dividendes étaient multipliés par 4 !

Le capital développe son offensive :
*Le pouvoir avec le patronat préparent la privatisation complète d’EDF après celle de GDF! Notre parti se bat pour arrêter le démantèlement du service public et des statuts de ses personnels et plus fondamentalement pour une nationalisation totale du secteur énergétique.
*Les annonces se poursuivent et s’accumulent concernant la politique d’accélération des réformes: casse du système de santé, suppression des acquis sociaux, poursuite de la casse industrielle…
Les multinationales maîtrisent l’ensemble de l’activité industrielle, accélèrent les restructurations par des fermetures de sites, de délocalisations, de fusions-acquisitions, d’externalisation des productions dans tous les domaines.
Seule la lutte déterminée et unie peut mettre un coup d’arrêt à cette politique. Il y a des luttes nombreuses dans les entreprises. Développons les de plus en plus partout, de plus en plus fort, pour faire reculer les capitalistes et le pouvoir.
Mais, nous savons que le capitalisme ne se réforme pas, son objectif permanent est le profit maximum par tous les moyens. L’opposition capital-travail est irréductible. Ce n’est pas dans un mano à mano entre les exploiteurs, qui détruisent hommes et nature, et exploités que se trouve la solution. Pour faire une politique de développement économique et social au service du peuple, sauver la planète, il faut mener la lutte politique contre le capitalisme et changer de société.

Pour mettre fin à cette exploitation et à ses conséquences pour le peuple, il n’y a qu’une seule solution : engager la lutte pour arracher les moyens de production et d’échange aux multinationales capitalistes, débarrasser la société de toute maîtrise capitaliste pour l’empêcher de nuire.
Nous disons aux travailleurs, aux étudiants, aux sans emploi que la vraie bataille pour préparer l’avenir, pour « sauver la planète » c’est d’en finir avec le système prédateur: le capitalisme, qui ne respecte ni les hommes ni la nature. Il n’y a pas d’autre voie que celle de la lutte, de la lutte des classes pour faire reculer le pouvoir et le capital, abattre le capitalisme et construire enfin une société moderne, juste et démocratique : la société socialiste.
Engagez-vous avec nous dans ce combat.

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