727-27/07/2021 Les révélations faites autour du logiciel espion Pegasus livré par la société israélienne NSO à des dizaines d'États, avec le feu vert de l'État d'Israël font l'objet de nombreux commentaires

dans les media et de protestations des organisations de défenses des libertés. Ce logiciel espion permet d'infiltrer les outils de communication électronique sans que les utilisateurs s'en aperçoivent et de rassembler des données confidentielles, en clair de pratiquer un espionnage discret et ciblé sur des personnalités du monde économique, politique et social. Cela allant même jusqu'au suivi de dirigeants politiques et de responsables au niveau des États. Ce logiciel, selon les informations de la presse écrite, est largement utilisé par certains pays pour espionner leurs opposants politiques. À la différence de la surveillance de masse menée par la National Security Agency américaine et dévoilée par Snowden, le caractère ciblé et discret permet une plus grande efficacité du travail des agences de sécurité dans leur lutte pour empêcher toute contestation des pouvoirs en place. On le voit, il s'agit bel et bien d'un instrument alimentant la répression et restreignant la liberté d'action politique et sociale.
Depuis longtemps, les États, leurs appareils militaires et répressifs ont utilisé les techniques de renseignement pour mener leurs luttes contre les États concurrents dans le cadre des affrontements au sein de l'impérialisme et contre ceux qui contestent l'ordre capitaliste établi. Les cris éffarouchés de certains politiciens et dirigeants face à l'affaire Pegasus ne sont là que pour masquer leur propre comportement. Ces violations des droits de l'Homme sont monnaies courantes au niveau étatique et patronal et le récent procès où la société IKEA a été condamnée pour avoir fait espionner des militants de la CGT est à ce sujet illustratif du comportement patronal.
Ce qui donne un caractère nouveau au faits révélés, c'est la mise en œuvre de technologies qui sous des apparences de luttes contre la criminalité peuvent être utilisées comme de véritables armes de guerre. C'est ce caractère de surveillance et de contrôle de la société qui choque nombre de citoyens et qui fait dire à tout un chacun que cela peut aussi lui arriver. Pas besoin donc d'aller chercher bien loin la défiance et la distance grandissante qui s'installe entre les dirigeants politiques et économiques et la masse des citoyens salariés. Ne nous y trompons pas, les technologies en elles-mêmes, ne sont pas responsables de cette situation, c'est leur destination, leur utilisation, par les capitalistes dans une société dominée par le capitalisme.
Il faut exiger que toute la lumière soit faite sur "Pegasus" et demande des comptes à Isräel. Pour nous, Parti Révolutionnaire COMMUNISTES, La France doit cesser toute relation diplomatique et commerciale avec cet État d'apartheid!