Malgré les énormes difficultés que traverse le Venezuela, difficultés qui se traduisent par une dureté réelle de la vie pour le peuple, N. Maduro a été réélu Président devançant de loin ses adversaires. Avec près de 69% des voix et 50% de votants, il est sans conteste le Président légitime du Venezuela. Il était soutenu non seulement par le Parti Socialiste Unifié (le parti du mouvement bolivarien créé par H. Chavez) mais aussi par le Parti Communiste du Venezuela (PCV) qui avait signé un accord politique important avec le mouvement bolivarien sur l’orientation générale à donner à la politique intérieure et anti-impérialiste du pays.

Les difficultés économiques sont en grande partie le résultat de la chute des cours du pétrole et de l’embargo, y compris financier, que pratiquent les USA et ses vassaux en Amérique latine contre le Venezuela. Elles servent de prétexte à la grande bourgeoisie liée aux intérêts US comme à la moyenne bourgeoisie pour organiser une situation de chaos économique et politique servant de base à leurs tentatives multiples de coup d’état jusqu’ici déjouées.
De la même façon qu’ils le font contre Cuba, soumis par les USA à un blocus illégal, les puissances impérialistes, l’Union Européenne et la France y compris, qui n’ont qu’un objectif en finir avec le régime bolivarien, crient à la dictature, se refusant à reconnaître la victoire de N. Maduro.
Le plus virulent d’entre eux est sans conteste le représentant des USA M. Pompeo, qui avant même les élections menaçait le Venezuela d’une intervention pour renverser le régime. Cette orientation n’est pas nouvelle, lorsqu’il était, encore l’an dernier, directeur de la CIA, le même M. Pompéo devenu depuis lors secrétaire d’état, déclarait au Forum sur la Sécurité de l’Aspen Institute que: « la CIA travaillait en coordination avec les Gouvernements du Mexique et de la Colombie à un changement de régime au Venezuela». Un mois plus tard, dans une interview accordée à Fox News, il a affirmé que « le Venezuela pourrait devenir un risque pour les Etats-Unis». Tout ceci ne sont pas des paroles en l’air, des «spécialistes» US opèrent en étroite liaison avec les forces acquises à un coup d’état contre le régime populaire du Venezuela.
Le peuple venezuelien, les forces politiques qui luttent pour l’indépendance et la poursuite de la révolution bolivarienne ont besoin du soutien politique des forces anti-impérialistes dans le monde, ce soutien internationaliste de notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES lui est acquis.