Le 9 janvier, des manifestations massives et dynamiques ont eu lieu à Athènes, à Thessalonique et dans d'autres grandes villes de la Grèce, par décision de plusieurs fédérations sectorielles, centres de travail et syndicats, contre le nouveau projet de loi anti-populaire présenté au Parlement par le gouvernement SYRIZA-ANEL.

Ainsi, avec ce nouveau paquet de mesures, le gouvernement a l’intention de porter un coup au droit des travailleurs de déclarer une grève. Selon le nouveau projet de loi, pour qu’un syndicat de base puisse déclarer une grève, 50% des membres inscrits devraient être d'accord avec cela. En effet, le gouvernement tente d’adopter cela sous prétexte de «démocratie», alors que dans les lieux de travail domine le terrorisme des employeurs, le risque de licenciement pour participation aux luttes, surtout dans des conditions où le taux de chômage est particulièrement élevé. En outre, le projet de loi coupe encore davantage les prestations sociales restantes.
Les représentants des travailleurs ont souligné qu'il est honteux d'abolir le droit de grève, un droit pour lequel plusieurs générations de travailleurs ont versé leur sang et rappelé que 35 syndicalistes du PAME sont jugés le 18 février pour avoir manifesté en 2013 contre un projet de loi identique.
À la demande des représentants des travailleurs de retirer la partie du projet de loi concernant la grève, la ministre a répondu sèchement « non » et a choisi de quitter son bureau plutôt que de répondre aux questions posées par les représentants des syndicats.
Les travailleurs sont restés quelque temps devant le ministère en criant des slogans et ont écrit à l'entrée du ministère le slogan « Ne touchez pas le droit de grève ». En même temps, leurs haut-parleurs appelaient le peuple à participer à la grève le 12 janvier et aux rassemblements ce jour-là, tandis que les travailleurs accrochaient une énorme bannière devant le ministère stipulant: «Gouvernement - grandes entreprises - UE écoutez-nous bien: Ne touchez pas le droit de grève. C'est un droit ouvrier».
Notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES assure de sa solidarité la lutte des travailleurs en Grèce contre les mesures du gouvernement Tsipras à la solde du patronat et de l'Union Européenne.