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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°590 Semaine du 10 décembre au 16 décembre 2018
Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. Du côté
des partis politiques dont l’opportunisme n’est plus à démontrer, Marine Le Pen se sent des
ailes lui pousser partout en dirigeant en sous-main un mouvement qu’elle peut
utiliser pour apparaitre comme un recours au pouvoir actuel. En demandant la
dissolution de l’Assemblée nationale, elle vient au secours de la politique
actuelle. Mélenchon affirme que pour
sortir de la situation il n’y a qu’un seul moyen : retourner aux urnes. Voilà
une proposition révolutionnaire ! ! Surtout lorsque l’on sait ce que chaque
dissolution a apporté au peuple au cours de son histoire. Aucun appel à la
lutte anticapitaliste, le sujet est soigneusement
évité, et pour cause, ils en sont les serviteurs. Cette recomposition politique de la société française propulsée à la
faveur des « gilets jaunes » n’a qu’un but : poursuivre et développer la
politique en cours en maîtrisant le mécontentement qu’elle génère. Le fond politique reste le même : • Du point de vue social,
poursuite de la baisse du « coût du travail », disparition des acquis
sociaux, appelés « réformes ». • Du point de vue économique,
faire disparaître, délocaliser toutes activités jugées non rentables. • Du point de vue politique,
recomposer les forces politiques, trouver la meilleure voie possible à
l’association capital-travail. Tous les outils de propagande qui sont
rappelons-le détenue à 95 % par les multinationales sont mises en œuvre pour
y parvenir. Les événements qui ont lieu depuis un mois, sont relayés de manière
quasi continue par l’ensemble des médias pour permettre au pouvoir de mettre
en avant la violence de ceux qui luttent (ce sont les méchants), pour faire
oublier ainsi la violence sociale accumulée année après année par les
multiples mesures prises par les gouvernements successifs. C’est également
une occasion pour réprimer et détourner l’attention, pendant qu’on parle des
dispositifs policiers à longueur d’antenne, on évite le reste évitant bien sûr l’origine des difficultés
sociales. Depuis tous temps, le pouvoir capitaliste a utilisé la violence
comme arme de propagande pour éviter de répondre aux revendications et
réprimer ceux qui luttent, rappelons-nous les conflits à Air-France et à la
SNCF, les militants trainés devant les tribunaux et condamnés. La violence
n’existe-telle pas à France Télécom, à La Poste ou les suicides ne se
comptent plus, les conditions de travail deviennent insupportables partout et
font des ravages, atteignent la santé des travailleurs. Pour autant, le pouvoir doit trouver une issue au mécontentement qui
donne l’illusion de répondre aux revendications sans rien changer à la
politique d’austérité. La mise en scène de lundi dernier relève du grand art, un exercice de
comédie digne des plus grands théâtres avec une mise en scène ridicule malgré
tous les efforts déployés par les médias pour dramatiser au maximum la
« parole attendue du chef de l’État » selon les médias. Le ton
larmoyant et compatissant employé par Macron n’a pas caché bien longtemps les
intentions : il faut donner l’impression de répondre aux revendications
sans toucher au capital ni remettre en cause la politique de réformes
accélérées. L’augmentation annoncée SMIC est une vaste fumisterie qui consiste à
faire payer les salaires par les salariés eux-mêmes. C’était déjà le cas avec
les exonérations de cotisations sociales reversées en salaire net, ici il
s’agit de payer l’augmentation du SMIC par l’impôt (budget de l’État).
« Cela ne coûtera pas un centime à l’entreprise » annonce Macron en
bon défenseur des intérêts du capital. Pas question d’augmenter les salaires
et les pensions de retraite, la CSG reste appliqué au-delà des 2000 € de
pension, pas d’indexation sur les prix. En annonçant les heures supplémentaires
désocialisées, Macron poursuit la politique de casse de l’ensemble de la
protection sociale, en aggravant ses ressources de financement. Les réformes sur l’assurance-chômage, la retraite, la fonction publique
sont confirmées, bref rien ne change, tout reste à gagner. La droite après les annonces de Macron appelle à arrêter mouvement, le
PS souligne les avancées, Mélenchon appelle pour sa part à « l’insurrection
populaire » autre proposition révolutionnaire dans l’état des rapports de
forces actuels. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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