Journal N° 71  de janvier 2008

 

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SOMMAIRE :

Editorial : Faire un grand parti révolutionnaire

Ils viennent d’adhérer à « Communistes »

Elections cantonales du 9 mars

21 milliards d’euros d’exonérations pour le patronat

Les chantiers de Sarkozy

Europe : le PS vole au secours de Sarkozy

Besancenot tend au PS « une main fraternelle »

Jean-Pierre LAURENT n’est plus

L’action

Chérèque : comme d’habitude, c’est OUI

Souscription nationale

 

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Editorial

Faire un grand parti révolutionnaire

 

« Le Président de la République a posé des actes et énoncé des principes qui structureront différemment la société française, comme nous, les entrepreneurs, le souhaitons ». C’est en ces termes que la présidente du MEDEF Laurence PARISOT a réagi publiquement après la conférence de Presse de Sarkozy. Les gros industriels, la finance, tout ce monde capitaliste approuve bruyamment.

 

  Le chef de l’Etat n’avance pas à l’aveuglette comment certains voudraient le faire croire. Tout est étroitement calculé jusque dans le détail et cela va très loin. Nous avons relevé page 3 les dangers qui pèsent sur les salariés et le peuple, c’est très grave.

 

  Celles et Ceux qui sont contre cette politique sont en majorité dans le pays, une majorité qui grandit tous les jours.

  Ensemble ils représentent déjà une force énorme, capable de mettre en échec ce pouvoir qui veut les exploiter encore plus fort.

 

  Comment y parvenir, avec qui ?

  Pas question de faire confiance une fois de plus à tous ces partis et organisations dits de gauche qui s’empressent de pratiquer la même politique que leurs prédécesseurs dès qu’ils sont au pouvoir. Ils se trouvent bien au chaud dans cette société capitaliste qu’ils ne veulent surtout pas abattre.

 

  Leur seul but c’est la course aux places, le FMI, un  Ministère, un mandat de député, une mairie etc…

 

  Où est  la lutte des classes là dedans ?

  La seule opposition politique réelle c’est celle qui est en train de se rassembler autour d’un parti révolutionnaire pour en finir avec le capitalisme dans notre pays. Nombreux sont ceux qui y adhèrent.

  Faites comme eux, rejoignez « COMMUNISTES ».

 

  Ensemble, faisons de «COMMUNISTES » le grand parti révolutionnaire qui changera les choses dans notre pays.

La rédaction

 

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Ils viennent d’adhérer à « Communistes »

 

Rose Di Caro 43 ans, militante syndicale CGT, aide à domicile

  « Il y a besoin de s’organiser efficacement pour mettre un coup d’arrêt à cette politique qui liquide tous les acquis sociaux conquis de haute lutte  J’ai adhéré à Communistes car c’est le seul parti qui, par ses analyses et ses positions politiques, peut défendre les intérêts de la classe ouvrière et des qui  victimes de l’exploitation capitaliste».

 

Marie Nikitjew aide soignante 45 ans

« Il faut que ça bouge ! J’ai adhéré pour cela à Communistes, c’est le parti qui correspond le mieux à mes idées. Les autres partis sont tous compromis.

 

Michel 40 ans est militant CGT, ancien membre du PCF, employé SNCF. Il adhère après des discussions régulières avec un militant de Communistes qui lui distribue notre journal.

 

Isabelle Cédro, 36 ans, employée, militante CGT

  « Comme de nombreux autres salariés, je suis en recherche depuis des années d’une véritable perspective politique qui mette en échec la politique du capital. Lorsqu’on m’a proposé d’être candidate aux élections cantonales de mars 2008, j’ai décidé de prendre toute ma place à Communistes. Communistes est pour moi le seul parti à gauche qui tienne un langage différent, résolument anticapitaliste, qui fonde son action sur la lutte de classes pour mettre en échec les politiques au service du capital, pour la défense des plus pauvres, des exploités ».

 

Jean François Kieffer, ouvrier métallurgiste, syndicaliste

  « L’abandon des idées de classe, la recherche de compromis avec les autres forces politiques pour sauver leur appareil, sont les raisons pour lesquelles j’ai quitté le PCF et rejoint Communistes ».

 

  Trois d’une cité ouvrière, viennent d’adhérer ensemble.

Sylvain 38 ans, ouvrier des travaux publics, Jacqueline  60 ans, retraitée et Adil sans emploi, ont décidé de nous rejoindre. Ils ont pris leur décision au travers des discussions qu’il avaient avec Jacky qui distribue les tracts de Communistes. Raison simple, essentielle, notre présence politique constante et la clarté politique de nos propositions.

 

Lisette 25 ans, travaillant dans l’enseignement en CDD, adhère en réaction à l’élection de Sarkozy mais aussi parce que Communistes est le seul parti qui combat sans concessions le capitalisme.

 

Corinne 45 ans est militante CGT à la Poste. Sympathisante depuis plusieurs mois elle participe activement à la campagne législative de notre camarade Dimitri Demange candidat dans la Meuse, lassée par ces partis qui se disent de gauche mais qui au pouvoir continuent à défendre les intérêts du patronat. Elle adhère à Communistes pour mener la lutte de classe nécessaire à la construction d’une véritable société socialiste.

 

Charline 16 ans, étudiante, fille d’une de nos nouvelles adhérentes, elle adhère avec enthousiasme lors du repas organisé par le collectif Communistes 55 qui fête nos résultats à l’élection législative du 10 juin.

 

 

…A vous maintenant !

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Elections cantonales du 9 mars

  

«  COMMUNISTES » des Alpes Maritimes

a présenté ses candidats à la presse :

1er canton :

Christophe Richerchi – suppléante : Isabelle Cédro

6ème canton :

Jean Pierre Pisoni    -  suppléante : Rose Di Caro

9ème canton :

Josiane Védovati  -    suppléant : Karim Achour

13ème canton :

Laurent Basino  - suppléante : Véronique  Gazagnaire

Canton de Carros :

Michelle Paulus  - suppléant : Luc Riffaut

Canton de Cagnes Ouest :

Jean Louis Paulus  - suppléante : Virginie Rivier

 

Nous aurons des candidats dans de nombreux cantons renouvelables. Nous rendrons compte de leur désignation sur notre site et dans notre prochain journal.

 

 

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21 milliards d’euros d’exonérations pour le patronat

 

En 2007 les cotisations patronales pour la Sécu ont été allégées de 21 milliards d’euros par le gouvernement.

Le budget 2008 de la Sécurité Sociale prévoit un déficit de 8,9 milliards d’euros. Il resterait même 13 milliards pour financer d’autres choses, les retraites par exemple.

Le « trou » de la Sécu n’existerait pas si le gouvernement récupérait ce qu’il a donné au patronat

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Les chantier de Sarkozy

 

N’en déplaise à ceux qui ne veulent pas comprendre, Sarkozy a dit très nettement ce qu’il avait l’intention de faire à partir de 2008. Infliger aux français une thérapie de choc qu’il a résumée en une formule « changer tout en même temps ».

 

  Et d’abord ce qu’il appelle « l’assouplissement des règles du marché du travail ». C’est-à-dire qu’il veut liquider ce qu’il appelle la « société des avantages acquis » et du « on ne touche à rien », ce qui signifie qu’il veut faire disparaître les garanties collectives, nationales, les statuts qui protègent les salariés et le peuple en général.

 

  Ce qu’il appelle « le marché du travail » est le premier visé. Rupture du contrat de travail permettant à l’employeur de licencier comme il l’entendra, le salarié étant privé de garanties qui s’y opposent. Allongement de la période d’essai et instauration d’un nouveau contrat dit « à objectif précis » voulu par le MEDEF qui autoriserait une embauche limitée prévue pour remplacer le CDI. Disparition de toute garantie effective sur la durée légale du travail puisque tout ce qui relève de l’emploi serait fixé par l’employeur sans aucune obligation extérieure.

 

  Quant aux salaires, ils seraient fixés de gré à gré suivant la formule sarkozienne, dans chaque entreprise. Finies les garanties nationales, les statuts, les salaires minima, le SMIC… Sortir des avantages acquis, c’est ça.  Sarkozy veut « promouvoir un capitalisme d’entrepreneurs »comme il dit.

 

  La Sécurité Sociale, les retraites sont dans le collimateur et cela va très loin. Les mesures proposées ouvrent la  voie vers le remplacement des garanties édifiées à la Libération, par un système d’assurance individuelle.

 

  La SNCF, la Poste etc… après EDF et GDF, devront fonctionner selon les règles du privé. Même chose pour le système hospitalier public, particulièrement visé et pour la formation professionnelle qui sera confiée au patronat, pour faire quoi à quel prix ? Même chose pour l’enseignement supérieur où les universités seraient « débarrassées » de toute tutelle étatique. On voit où cela aboutirait : l’université du riche et celle du pauvre avec les différences que l’on imagine. Le même système est d‘ailleurs envisagé pour l’enseignement secondaire et même, à terme, pour le primaire.

 

  « L’allègement des charges fixes », c’est tout ça. Sortir de l’immobilisme c’est pour Sarkozy et son gouvernement, livrer les salariés pieds et poings liés au patronat pour « aider les entreprises à se développer ». Pour le patronat, la liberté individuelle c’est, suivant la formule de Marx, « La liberté du renard libre dans le poulailler libre ».

 

  Les travailleurs et le peuple de France ne sont pas prêts d’accepter cela sans sourciller.

  L’action doit rapidement se développer, partout, pour faire échec à ces énormes menaces.

 

  La gauche politique disserte sur les élections municipales, les dirigeants nationaux des syndicats traînent les pieds, mais si les dizaines de millions de ceux et celles qui en ont assez et veulent vivre autrement luttent ensemble de plus en plus fort, nous ferons changer les choses.

 

 

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Europe : le PS vole au secours de Sarkozy

 

La révision Constitutionnelle préalable à l’adoption du nouveau traité européen, doit obtenir le soutien des 3/5 des suffrages exprimés au congrès de révision qui se tiendra à Versailles le 4 février.

 

  En décidant comme il vient de le faire que le PS boycotte ce congrès, F. Hollande permet à Sarkozy d’obtenir sa majorité des 3/5 des présents qui voteront oui.

 

  « Il faut tourner la page, tout le monde est fatigué, l’important c’est de ne pas faire obstacle à la ratification du traité simplifié » explique E. Guigou. J. Lang, lui, ira  voter « deux fois oui ».

 

 

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Besancenot tend au PS « une main fraternelle »

  

Invité du « Grand Jury » RTL-Le Figaro, Olivier Besancenot qui veut lui aussi « rassembler l’opposition, « tend au PS une main fraternelle pour lutter contre le gouvernement ».

 

  Lutter  contre le gouvernement avec le PS, pour faire quoi ?

 

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Jean-Pierre LAURENT n’est plus

 

Agé de 71 ans, Jean Pierre était un des camarades qui ont créé notre organisation puis notre Parti. Il était membre de notre Bureau National. Longtemps responsable du PCF il l’avait quitté après que celui-ci ait cessé d’être un parti révolutionnaire.

 

Dessinateur – projeteur, il avait travaillé  longtemps chez Heurtet dans le 17ème Arrt de Paris où il fut plusieurs années représentant syndical CGT , ainsi que responsable politique parisien. Nous perdons un camarade très cher, un frère de combat.

 

A son épouse Monique, à ses enfants, à tous les siens, nous adressons nos plus fraternelles condoléances.

 

Adieu cher Jean Pierre, nous ne t’oublierons pas.

 

Le Comité National de « COMMUNISTES »

 

 

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L’action

 

Mardi 22 janvier :manifestation nationale à l’appel des syndicats de cheminots

Jeudi 24 janvier : journée de grève et de manifestations à l’appel des syndicats de  fonctionnaires et de l’enseignement.

 

A PARIS, les postiers luttent

 

Des centaines de suppressions d’emplois sont annoncées par la direction de la Poste. A Paris 8, 111 emplois disparaîtraient soit 1/3 de l’effectif.

 

Les agents de Paris  se sont mis en grève illimitée lundi 14 contre ces suppressions d’emplois, à l’appel des syndicats CGT – SUD – CFDT – FO.

 

La CGT des services postaux de Paris a tenu un meeting le 16 janvier pour décider d’une riposte d’ensemble des postiers parisiens le 24 janvier journée de grève nationale des fonctionnaires pour les salaires qui pourrait être le premier jour d’un mouvement d’ampleur contre cette attaque sans précédent.

 

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Chérèque :

Comme d’habitude, c’est OUI

 

Extrait d’une interview donnée au MONDE du 9 janvier :

 

Question : Acceptez- vous l’instauration d’une rupture par « consentement mutuel » ?

Chérèque :… Il peut y avoir une discussion entre le salarié et son employeur sur les conditions de la rupture…

 

Question : Le MEDEF insiste sur l’allongement de la période d’essai. Y êtes-vous favorable ?

Chérèque : Les propositions actuelles sont excessives. Il faudra raccourcir les délais envisagés…

 

Question : que pense la CFDT du nouveau contrat à « objet précis » que souhaite le MEDEF ?

Chérèque : la CFDT est favorable à discuter de la création d’un tel contrat.

 

Question : Etes-vous favorable à l’augmentation de la durée de cotisation à 41 ans ?

Chérèque : Elle était inscrite dans la loi de 2003, en cas de nécessité financière et au vu de la situation de l’emploi.

 

  Chérèque a accompagné les phrases citées d’un flot de conseils destinés à aider le gouvernement à parvenir à ses fins.

Si cet homme n’existait pas le capital devrait l’inventer !

 

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Souscription nationale

 

Le tirage des récompenses de la souscription nationale a eu lieu comme annoncé fin décembre.

Parmi les récompenses attribuées :

 

1 week-end à la mer  nº 6204 - 1 week-end à la montagne nº 18198- 1 week-end à la montagne nº 6305

Téléviseurs LCD  nº 7342,  nº 2454, nº 2106-  Lecteurs enregistreurs nº 18 072,   nº 10656,  nº 7047, nº 2499

Téléphones portables   nº 2454, nº 2061, nº2336, nº 7383

Peintures traditionnelles chinoises, nº 516, nº 15561, nº 8095, nº 6439, nº 6155, nº 3548, nº 1886

1 vase en cristal taillé nº 18784, 1 fer électrique nº 4856.

 

Vous trouverez la liste complète des récompenses sur notre site : www.sitecommunistes.org

 

Nous ouvrons dès aujourd’hui une souscription nationale

pour notre bataille pour la campagne des élections cantonales et municipales.

 

Nous savons que nous pouvons compter sur vous tous. Merci par avance

 

NOM……………………Prénom…………  adresse……………………………………………..

Je verse :………………Libeller à notre mandataire financier : Robert Veyrier.

Envoyer à : COMMUNISTES : 99bis Avenue du Général Leclerc  75014  PARIS

 

 

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