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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°531 Semaine du 23 au 29 octobre 2017 26 octobre 2017 |
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Projet Loi de Financement de la Sécurité Sociale : faire payer les malades |
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Lire Egalement Poursuivre et
amplifier la lutte, Et Et Préparation et victoire de l'insurrection armée
: Et Et Août 1917 : L’échec du coup d’Etat |
Ce projet de loi 2018 c’est une
nouvelle étape dans la destruction de la Sécurité Sociale pour la livrer au
privé. Toutes
les mesures présentées par la ministre Agnès Buzin, sont dans la droite ligne de l’objectif des réformes du gouvernement
Macron : de changer de fond en comble
la société française pour la
livrer pieds et poings liés au capitalisme. 4,2
milliards d’ « économies » supplémentaires en 2018, dont 1,2
milliards supportés par les hôpitaux déjà à bout de souffle. D'après A. Buzin " Il y aurait une
marge de manœuvre importante, [..] 30% des dépenses ne seraient pas
pertinentes". Supprimer
des lits. Supprimer
des lits qui "ne servent à rien", vider les hôpitaux des patients "qui n'ont rien à y faire" affirme
la Ministre et réduire les effectifs des hôpitaux. Ces deux
dernières années 16.000 lits ont été supprimés alors que l’activité
hospitalière a augmenté de 2%. Comment ? -Grâce
au développement de l’ambulatoire, en 2022 l'objectif est que 7 patients sur
10 qui entrent à l'hôpital le matin en ressortent le soir même. Généraliser l’ambulatoire n’est pas sérieux
disent des médecins, s’il est la solution pour certains il ne l’est pas pour
l’ensemble et aux urgences les retards de prise en charge augmentent faute de
lit. Par ailleurs on nous parle d’ambulatoire et de retour à domicile mais on
voit fleurir des hôtels hospitaliers privés, l’hébergement y est à la charge
des patients. -en
réduisant les effectifs des personnels hospitaliers. Entre 2015 et 2017,
22.000 postes ont été supprimés. Les personnels sont surchargés, travaillent
dans des conditions de plus en plus difficiles pour accomplir leurs tâches. Faire
payer les malades. Les séjours à l'hôpital coûteront plus cher. le
forfait hospitalier passe de 18€ à 20€ en chirurgie, de 13,5€ à 15€ en
psychiatrie, ce qui rapportera 200 millions d'€ en 2018. Les mutuelles ont déjà annoncé une répercussion
sur les cotisations. En 2016 plus de 5 millions de français n'avaient pas les
moyens de se payer une mutuelle. Trois français sur dix renoncent à se
soigner pour des questions financières. Par ailleurs, le Plan de Financement de la Sécurité
Sociale comprend la création de modes de financement centrés dit-il sur
"la pertinence" des soins et par la mise en place de forfaits qui prendront en
compte le parcours du patient [...]. Les établissements se verront octroyer un bonus, un intéressement dès
lors qu’ils répondront aux objectifs de qualité, de pertinence et
d’efficience des soins." Les soins lourds, risqués, coûteux reviendront à
l'hôpital public, le privé choisira ses "clients" en fonction de
leur rentabilité... Le journal financier « Les Echos »
titre : « Les cliniques applaudissent » « Les groupes hospitaliers privés jugent
favorablement le projet de loi de financement de la S.S. et estiment qu'il
ouvre de nouvelles voies pour l'offre de soins privés. L'augmentation
de la CSG pour les retraités a été
votée à l’Assemblée Nationale. Ajoutons, l'augmentation du prix du tabac, et la création
de la taxe sur les sodas. Avec ces
mesures, le but est de faire financer la
Sécurité Sociale par l'impôt. La Sécurité Sociale ne serait pas déficitaire si l’argent qui lui
revient n’était pas détourné par les multinationales avec le concours du
gouvernement : La transformation du CICE en baisse de cotisations sociales patronales,
la suppression d'une grande partie des cotisations sociales patronales dès
2019 sont actés. Ces mesures volent les travailleurs en
diminuant leur salaire indirect. Si on
s'ajoute les 275 milliards de cadeaux annuels que les patrons des
entreprises capitalistes empochent il y a largement de quoi financer une
sécurité sociale digne de celle mise en place en 1946 sous l'impulsion du
ministre communiste du travail Ambroise Crozat. Une Sécurité Sociale qui
couvre pour tous les périodes de non
travail et ce durant toute la vie. Une Sécurité Sociale reposant sur la
solidarité et financée par des cotisations sociales- et non des charges comme
le prétend le patronat- versées à part égale par les salariés et les patrons.
Il ne faut pas les laisser faire. Seule la lutte tous ensemble
les fera reculer La Sécurité Sociale est une conquête sociale
fondamentale pour le peuple. C'est pour cette Sécurité Sociale que nous devons
lutter. Lire,
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