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N°529 Semaine du 09 au 15 octobre 2017

 

11 octobre 2017

 

 

 

Août 1917 : L’échec du coup d’Etat

du général Kornilov

 

 

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Renforcer les luttes, les unifier,

une exigence qui s’affirme

 

 

 

 

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A propos de la situation en Catalogne

 

 

 

 

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VIe congrès du parti bolchevik

(26 juillet - 03 août 1917) :

vers la préparation de l’insurrection d’octobre

 

 

 

 

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Alstom–Chantiers Navals

STX : lutter pour la

nationalisation totale et

sans condition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La bourgeoisie s'était emparée du pouvoir (voir l'article - VIe congrès du parti bolchevik (26 juillet - 03 août 1917) - vers la préparation de l’insurrection d’octobre) et voulait maintenant pousser son avantage en écrasant les soviets par l'établissement d'une dictature contre-révolutionnaire.

Avec Kérenski au gouvernement provisoire jusqu'au grand quartier général, les préparatifs d'un coup d'état allaient bon train. Les alliés français et anglais n'étaient pas absents de ce ballet contre-révolutionnaire car ils exigeaient que l'on en finisse avec la révolution.

La première condition de la réussite de ce complot était la mise au pas du parti bolchevik, ce que s'employa à mettre en œuvre le gouvernement provisoire en intensifiant la répression.

Lavr Kornilov, le plus populaire des généraux de l’armée russe va tenter de prendre Petrograd par la force afin de se débarrasser des bolcheviks et d’établir une dictature militaire droitière au service des capitalistes. Le 9 septembre 1917 il ordonne au 3ème corps d’armée d’encercler Petrograd mais la garnison de la ville refuse de le suivre.

La vive réaction des masses révolutionnaires inquiétait Kérenski qui craignait que le complot échoue et entraîne dans sa défaite le pouvoir de la bourgeoisie, c'est pourquoi il s'en désolidarisa. De leur côté, les bolcheviks appelèrent les ouvriers et les soldats, les gardes rouges et toutes les organisations révolutionnaires à barrer la route à Kornilov. Dans le même temps, ils éclairaient sur la nature et le rôle du gouvernement provisoire. « Nous combattons Kornilov pas pour soutenir Kerenski mais pour montrer qu’il est faible » déclare Lénine

Au bilan, le complot échoua, les troupes rameutées par Kornilov refusant de marcher contre Petrograd. Le 12 septembre le Général Kornilov est arrêté.

L'échec révéla le rapport de force entre la révolution et la contre-révolution. Ce camp de la contre-révolution incluant les cadets, les mencheviks et les socialistes révolutionnaires était incapable de sortir la Russie de la ruine économique et de la guerre. L'écrasement de la rébellion mit en lumière la force nouvelle acquise par les bolcheviks y compris dans les campagnes et libéra les soviets des tendances au compromis avec les forces de la bourgeoisie.

Dans les campagnes, l'idée grandissait que seuls les bolcheviks voulaient et pouvaient en finir avec la guerre et le mouvement d'expropriation des propriétaires fonciers s'accéléra.

Lors des renouvellements des soviets, les bolcheviks gagnaient au détriment des conciliateurs mencheviks et socialistes-révolutionnaires. Ils devinrent majoritaires à Petrograd et Moscou. Dans les partis conciliateurs, les éléments les plus avancés formèrent des fractions de « gauche » favorables au mouvement révolutionnaire et se rapprochèrent des bolcheviks.

Les conditions se rassemblaient une à une pour une insurrection à l'issue victorieuse.

 

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