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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°532 Semaine du 30 octobre au 05 novembre 2017 01 novembre 2017 |
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Mars 1918 :
7ème congrès du Parti
Communiste Bolchevik |
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Communiste Bolchevik Et Une
vieille idée remise au goût du jour Et Guyane : Macron un pro-consul en visite aux
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amplifier la lutte, Et |
La
révolution d’Octobre a commencé à un moment où les principaux Etats
capitalistes étaient divisés en deux campas ennemis et ne pouvaient donc se
dresser ensemble contre la révolution. Pour
consolider le pouvoir des Soviets, il fallait mettre en pièce le vieil
appareil d’Etat bourgeois et créer à sa place l’appareil nouveau de l’Etat
soviétique. Il fallait détruire les vestiges anciennes, abolir les privilèges de l‘Eglise,
supprimer les organisations contre -
révolutionnaires de toutes sortes, légales et illégales, dissoudre
l’Assemblée Constituante de la bourgeoisie. Il fallait après avoir
nationalisé la terre, nationaliser toute la grande industrie, puis sortir de
l’état de guerre qui entravait plus que tout le reste la consolidation du
pouvoir des soviets. Toutes
ces mesures furent réalisées en l’espace de quelques mois, de la fin de 1917
au milieu de 1918. Les
Ministères sont supprimés et remplacés par des administrations soviétiques et
des commissariats du peuple. Un décret est rendu sur la création de l’armée
et de la flotte rouges. Des décrets sont rendus sur l’abolition des castes,
la suppression des restrictions nationales et confessionnelles, la séparation
de l’église et de l’Etat et la séparation de l’école et de l’Eglise,
l’égalité des femmes, l’égalité des nationalités de Russie. On nationalise
les banques, les chemins de fer, le commerce extérieur, la flotte marchande
et toute la grosse industrie. Pour
stabiliser définitivement le pouvoir des Soviets, il fallait en finir avec la
guerre. Aussi, le Parti déploya-t-il la lutte pour la Paix. Le gouvernement
proposa à tous les peuples en guerre et à leurs gouvernements d’engager sans
délai des pourparlers pour une paix démocratique équitable. Mais les
« Alliés » - l’Angleterre et la France – repoussèrent cette
proposition. Devant leur refus, le gouvernement soviétique décida d’engager
des pourparlers avec l’Allemagne et l’Autriche. Les négociations s’ouvrirent
le 3 décembre 1917 à Brest-Litovsk. Le 5 décembre un armistice était conclu.
Les impérialistes allemands voulaient s’emparer d’immenses territoires de
l’ancien empire tsariste et transformer la Pologne, l’Ukraine, les provinces
Baltiques en Etats dépendant de l’Allemagne. Continuer
la guerre dans ces conditions mettait en péril l’existence de la République
soviétique nouvellement formée. Le gouvernement, la
classe ouvrière et de la paysannerie, se virent dans la nécessité
d’accepter de dures conditions de paix, de reculer devant l’impérialisme
allemand pour obtenir une trêve, consolider le pouvoir des soviets et créer
une armée nouvelle, l’armée rouge qui fut capable de défendre le pays. Trotski
et les « communistes de gauche » engagèrent une lutte acharnée
contre Lénine, pour la continuation de la guerre. Ils faisaient manifestement
le jeu des impérialistes allemands et des contre-révolutionnaires à
l’intérieur du pays, en exposant aux coups de l’impérialisme allemand la
jeune république soviétique dépourvue d’armée. Le
10 février 1918 les pourparlers de paix de Brest-Litovsk furent interrompus,
bien que Lenine et Staline eussent insisté au nom du Comité Central pour que
la paix fut signée, Trotski Président de la délégation Soviétique à
Brest-Litovsk viola les directives expresses du Parti Bolchevique. Il déclara
que la République des soviets refusait de signer la paix aux conditions
proposées par l’Allemagne. L’Allemagne
rompit l’armistice et reprit l’offensive. La vieille armée tsariste refluait
sous les coups de l’armée d’invasion. L’armée allemande avançait très vite
jusqu’à menacer Pétrograd. Le
18 février, le Comité Central du Parti Bolchevique adopta la proposition de
Lénine d’adresser au gouvernement allemand la proposition de la signature
immédiate de la paix. Le
22 février, le gouvernement allemand accepta de signer la Paix mais à des
conditions beaucoup plus dures pour la jeune République Soviétique. Le 23
février, le Comité Central du Parti Bolchevique décide d’accepter les
conditions allemandes et de signer la paix. La
trahison de Trotski et Boukharine avait coûté cher, la Lettonie, l’Estonie,
la Pologne passaient à l’Allemagne. L’Ukraine devenait un Etat vassal de
l’Allemagne… Pour
régler définitivement la question de la paix, le Parti réunit son 7ème congrès.
Il s’ouvrit le 6 mars 1918. C’était le premier depuis la prise du pouvoir. Il
comprenait 46 délégués avec voix délibérative et 58 avec voix consultative,
représentant 145.000 membres du Parti. La résolution de Lénine sur la paix de
Brest-Litovsk fut adoptée par 30 voix contre 12 et 4 abstentions. Le congrès
condamna la position de Trotski et de Boukharine. A propos de la Paix de
Brest-Livtosk, Lénine dit au congrès : « la lourde crise que
traverse notre Parti, du fait qu’il s’y est formée une opposition de gauche,
est une des plus grandes crises que la révolution russe ait vécue ». Le
7ème congrès a fait un devoir au Parti d’établir l’ordre
socialiste dans l’économie nationale. Lire,
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