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              N°589 Semaine du 03 décembre au 09 décembre 2018      

 

05 décembre 2018

 

Faire converger les luttes

à partir des entreprises, les amplifier,

seule voie pour faire reculer Macron

et imposer les revendications.

 

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          Ce n’est pas d’hier que nous avons souligné la profondeur du mécontentement populaire. Les équipes gouvernementales qui se sont succédées ont toutes appliqué avec méthode les ordres dictés par le capitalisme.

L’austérité imposée au peuple depuis des années, la casse continuelle de plus en plus violente des acquis sociaux a produit un mécontentement profond touchant tous les secteurs et pratiquement toutes les catégories de salariés.

Macron a été mis en place par les multinationales pour soumettre encore plus toute la société aux exigences du capital le plus vite possible. Le rejet de sa politique, le mécontentement ont considérablement grandi.

Ce mécontentement fait l’objet depuis longtemps d’attentions particulières de la part de forces politiques prêtes à le maîtriser, pour l’exploiter, le dévoyer et le mener dans une impasse permettant la poursuite de la politique actuelle. C’est la situation que nous connaissons aujourd’hui.

Il n’a échappé à personne que les violences du samedi 1er décembre ont fait l’objet de reportages incessants (24/24) des médias au service d’une propagande bien orchestrée pour détourner l’attention.

Rien n’a été dit sur l’initiative syndicale CGT des privés d’emploi qui a réuni ce 1er décembre des dizaines de milliers de précaires, de chômeurs et de travailleurs dans toute la France. Rien n’est dit sur les luttes nombreuses qui ont lieu chaque jour dans les entreprises, pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail. Rien n’est dit sur l’appel de la CGT à une journée de grève le 14 décembre, à faire grandir l’action partout.

Après une période de silence, le patronat s’est exprimé. Le Président  du MEDEF, G. Roux de Bézieux dans une interview  au journal « Le Parisien » dit « qu’il est un pour un moratoire sur les taxes, mais  que cela ne doit pas se faire au détriment des entreprises qui  paient beaucoup pour les transports, le patronat n’est pas responsable de la situation.  Il précise qu’il ne faut pas augmenter le SMIC, cela alourdirait le coût du travail. Rien n’a été dit sur les profits considérables, les résultats financiers des entreprises, les dividendes versés aux actionnaires des multinationales.

Rien sur le capitalisme  qui pour la recherche permanente du profit maximum dicte ses exigences au pouvoir, et pour cause,  les partis politiques  de droite et d’extrême –droite sont là pour développer et gérer le capital, les partis de gauche et d’extrême- gauche  veulent juste mieux gérer le capitalisme.  Ce silence complice ne trompe personne, il confirme une évidence, aucun de ces  partis ne s’attaque à la racine du mal : le  capitalisme  et la nécessité de l’éliminer.

Ce détournement du mécontentement populaire se fait de de plus en plus clair et précis. Tous les partis politiques ont accourus à l’invitation du 1er Ministre. Ils ont tous  fait des propositions pour trouver une « porte de sortie » au  mouvement.

Autrement dit, tout est prêt pour poursuivre la politique actuelle, celle au service du profit capitaliste à condition de « dégonfler » la bulle du mécontentement populaire.

Macron avec son gouvernement prépare déjà de nouveaux coups encore plus violents contre les travailleurs, la jeunesse, le peuple. Le gouvernement confirme que le SMIC n’augmentera pas, que les salaires dans la fonction publique non plus, que les pensions de retraite resteront bloquées, les aides sociales également au nom de la « baisse du coût du travail », de la compétitivité et rentabilité des entreprises.

Il faut donc pour le pouvoir éviter à tout prix que les travailleurs et le peuple s’emparent de ces questions est en fassent des exigences revendicatives convergentes. La seule chose que Macron et le capital craignent c’est bien le développement d’une lutte convergente, massive et déterminée.

C’est cette lutte là qu’il est urgent  de développer. Augmenter les salaires, les pensions, les aides sociales, c’est l’urgence.  Ce ne sont pas les mesurettes annoncées qui vont permettre de vivre mieux. Il faut stopper la casse des acquis sociaux entreprise par Macron.

Seule condition : développer les luttes partout dans les entreprises, convergentes, coordonnées et permanentes. C’est le seul chemin.

Mais l’enjeu politique aujourd’hui comme hier est bien un changement fondamental de la société, débarrassée du capitalisme.

Construire des services publics de qualité, développer les fonctions publiques, l’éducation nationale, la recherche, la santé ne pourra se faire que dans une société débarrassée du capital.

La lutte politique pour abattre le capital est centrale.

Les dirigeants du mouvement des « gilets jaunes » montrent leur vrai visage aujourd’hui (ou plutôt leurs intentions). Celles et ceux qui prétendaient et affichaient leur « apolitisme » et leur « asyndicalisme » déclarent aujourd’hui  qu’ils vont constituer une liste aux prochaines élections européennes et qu’ils préparent une « transition politique ». Le capital, trouve là, sur la base d’un mécontentement populaire l’occasion de poursuivre sa politique de casse excluant le patronat de toute responsabilité.

Tout dépendra de la force, de l’union des travailleurs pour résister à  cette nouvelle impasse, de la lutte pour exiger un véritable changement de politique.

Notre Parti appelle à développer la lutte contre le capitalisme, pour arracher aux capitalistes les moyens économiques, financiers, prendre le pouvoir politique, pour changer de politique, construire une société au service du peuple.

 

 

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