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              N°590 Semaine du 10 décembre au 16 décembre 2018      

 

12 décembre 2018

 

Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018.

Les difficultés du pouvoir à appliquer

sa politique s’accumulent,

 

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     Les luttes touchent tous les secteurs et ne s’arrêtent plus y compris pendant les périodes de congés que ce soit en été ou en hiver. C’est le cas aujourd’hui. On a rarement vu ce niveau de lutte en plein mois de décembre. Nous avions constaté les 9 et 18 octobre dernier au travers des fortes mobilisations à l’appel de la CGT et de FO, la possibilité de faire converger les luttes sociales, de leur donner plus de puissance. Les centrales syndicales en ont décidé autrement, elles se sont adressées au Medef pour exiger plus de « dialogue social », « seule garantie des intérêts des entreprises et des salariés ».

     A chaque mesure de plus en plus violente appelée « réforme » engagée par le gouvernement, les centrales syndicales répondent par « dialogue social » dont on mesure les dégâts par les reculs sociaux, nourrissant le mécontentement et l’exaspération, laissant la place à tous les opportunismes lorsque la colère explose.

C’est ainsi que le mouvement des « gilets jaunes » est né, à partir d’une accumulation de difficultés, les annonces sur les taxes appliquées sur l’énergie ont été le détonateur.

Nous nous sommes exprimés sur ce mouvement, sa soi-disant spontanéité, son contenu, ceux qui le dirigent, les manœuvres de récupération,  dans quel but.

     Pour dégonfler la bulle du mécontentement et poursuivre la politique du capital, il fallait bien trouver aux forces politiques une voie en dehors des partis traditionnels, tous mouillés dans les choix politiques antérieurs, et des syndicats qualifiés de trop faibles, incapables de s’opposer aux décisions du pouvoir.

Cette « troisième voie » hors politiques et syndicats a déjà été tentée par le capital. Macron d’ailleurs a été élu sur cette base dont voit bien aujourd’hui la finalité. Cette idée selon laquelle « on est tous dans la même galère » patrons et salariés portent au fond l’association capital-travail. C’est ainsi que les principaux dirigeants dont les origines sont volontairement confuses ou masquées, sont des petits patrons, des dirigeants d’entreprises mais aussi des responsables de partis politiques de droite et d’extrême droite à la manœuvre pour manipuler le mécontentement, le détourner, le dévoyer.

Mais n’oublions pas que dans ce mouvement, il y a des travailleurs excédés, cherchant une voie pour s’en sortir, car l’absence de perspective politique pèse lourd.

     Cela fait maintenant plus d’un mois que ce mouvement existe, il s’est développé sur la base de cette colère sociale avec l’aide impressionnante de la propagande capitaliste, tout est fait pour pousser dans une voie possible à l’expression du mécontentement qui s’est présentée, sans que le capital ne soit visé. On a tous pu remarquer l’absence totale du Medef, de la politique patronale quant aux responsabilités de la situation. Au fur et à mesure que les questions salariales et de pouvoir d’achat se sont posées, on a vu surgir les propositions patronales telles que baisse des « charges » des entreprises et autres plaidoyers similaires déjà appliqués par Macron.

Rien n’a jamais été dit ni entendu sur la responsabilité du capital dans la situation, rien sur les immenses profits réalisés, rien sur les richesses créées. Cette volonté à vouloir exonérer le patronat de toute responsabilité est distillée méthodiquement par les dirigeants du mouvement : il n’y a qu’un coupable c’est Macron d’où le slogan « Macron démission » pour faire oublier que Macron n’est que l’exécutant des multinationales à l’origine de la politique de casse des acquis sociaux, de l’aggravation du chômage et de la pauvreté, de la baisse des salaires et des pensions.

 

 

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Rapport d’ouverture Comité National du 20 octobre

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Journal

Journal n°130 de décembre 2018

page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ au 8ème Congrès

page 3 et 4 Résumé de la discussion du 8ème Congrès

page 4 Une bataille financière indispensable - Les gilets jaunes

 

-Journal n°128 Spécial Marx.

 

Document

-Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat

        Tract

- Appel du Congrès

- TRACT SEPTEMBRE: Stop ça suffit! Tous ensemble dans la lutte

 

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- Un seul choix: la lutte de classes pour supprimer le capital. .

- RENAULT-NISSAN: deux capitalistes qui s'affrontent pour la direction de l'alliance.

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- Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris

- 11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme !

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