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COMMUNISTES |
N°449 Semaine du 28 mars au 03 avril
2016
30 mars 2016
La répression en Corée du Sud
Lire Egalement Congrès de la CGT Marseille 18-22 avril 2016 Une analyse du texte
d'orientation Et Pour le retrait définitif de la loi Et Aude : La lutte continue chez Monblason à
Espéraza Et Caen : Répression violente contre les lycéens en
lutte |
Dans la nuit du
2 au 3 mars 2016, le Parlement sud-coréen a adopté une nouvelle loi
antiterroriste avec les seules voix des députés de la majorité, la séance
ayant été boycottée par l’opposition. Sous couvert
de lutte contre le terrorisme c’est bien un nouvel instrument de répression
de toutes les oppositions politiques et syndicales qui a été mis entre les
mains des autorités sud-coréennes. La nouvelle
législation donne des pouvoirs exorbitants de surveillance et de contrôle à
l’Agence nationale de renseignement (NIS), bras armé de toutes les atteintes
aux libertés publiques en Corée du Sud. L’ingérence éhontée du NIS dans
l’élection présidentielle de 2012, en faveur de la Présidente proclamée élue
Mme Park Geun-hye, a conduit à la condamnation de son directeur. C’est encore
le NIS qui a fomenté le procès truqué ayant conduit à l’interdiction du Parti
progressiste unifié (PPU) et à son expulsion du Parlement – une première en
Corée du Sud depuis la période de la dictature. Intimidations
de la presse, restrictions à la liberté de manifestation, censure d’Internet,
arrestations arbitraires – dont celle du militant historique des droits de
l’homme Park Rae-gun, coupable d’avoir défendu les familles des victimes
du naufrage du ferry « Sewol », dont la gestion a
révélé l’incurie gouvernementale : les signes de la dérive
autoritaire à l’œuvre à Séoul se multiplient, dans l’indifférence des
capitales occidentales soucieuses de développer les échanges économiques et
commerciaux avec la Corée du Sud. Mme Park Geun-hye, fille du dictateur Park
Chung-hee ayant tué des milliers d’opposants, a été reçue en grande pompe à
l’Elysée par le Président François Hollande. Le tournant
sécuritaire se double d’une régression sans précédent des droits des
travailleurs et d’une multiplication des arrestations d’opposants, dont celle
du dirigeant de la centrale syndicale KCTU, dont le crime est d’avoir
organisé les manifestations de masse les plus importantes qu’aient connues la
Corée du Sud en un quart de siècle. Notre Parti
Révolutionnaire Communistes est solidaire de la lutte des démocrates et
progressistes coréens, il exige la libération immédiate des prisonniers
politiques et condamne la complicité du gouvernement français. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information au
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