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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°595 Semaine du 14 janvier au
20 janvier 2019
Macron et son gouvernement répondent par la violence. Macron est le
représentant du capital, il est à son entier service. Il impose ses «réformes»
par une pratique autoritaire, autocratique du pouvoir, en imposant par ordonnances.
Il a un mépris de classe pour les citoyens, les élus locaux et les corps
intermédiaires. C’est la politique qu’il impose qui génère une violence au
quotidien pour des millions de personnes. Le pouvoir capitaliste organise une société où la situation du
peuple régresse (20% des français se sont appauvris depuis l’arrivée de Macron) pendant que la grande bourgeoisie s’enrichit de plus en plus. Macron dans ses
vœux 2019 et sa lettre aux français, affirme sa volonté de persister dans la
voie qu'il a choisi au service du grand patronat. Il va continuer à bafouer
encore plus les libertés fondamentales. Il est déterminé à poursuivre sa
politique. Macron a fait le choix de la répression
policière et judiciaire, avec son lot de violences et d'arrestations
préventives et arbitraires contre les manifestants et les syndicalistes. Les médias, propriétés des
milliardaires qui l'ont mis au pouvoir, sont à son service, font silence et
ignorent les mouvements sociaux. Plus que jamais, ils jouent le rôle de
« chiens de garde » de l'ordre établi, elles appuient
et avalisent l'emploi de la force par l'État et appellent à davantage
de répression. Lui et son
gouvernement utilisent la violence avec la volonté d'intimider pour faire
cesser les luttes des travailleurs(ses) pour leur
pouvoir d'achat, l’emploi.. Le 8 décembre, 1700 personnes ont été arrêtées et
624 ont été blessées, 2000 blessés, 246 signalements de violences policières,
45 plaintes auprès de l'IGPN. Les jeunes ne sont pas épargnés par la
répression, malmenés et humiliés par des policiers. Le premier ministre vient d'annoncer le projet
gouvernemental d’une loi extraordinaire pour réprimer les manifestations en
fichant en masse les français et en infligeant des sanctions financières
contre les manifestations, il veut limiter radicalement le droit de
manifester. Fouilles, palpations, fichier alimenté par des interdictions
administratives de manifester. La
France est épinglée pour ces atteintes aux libertés publiques. Le
dernier rapport d'Amnesty International tire la sonnette d'alarme sur l'état
d'urgence et ses dérives, idem pour l'Unicef sur le fichage des mineurs
isolés et nombre d'associations en France pour les atteintes aux libertés
individuelles ou collectives. Le
gouvernement poursuit la désagrégation des libertés individuelles et
collectives mise à l'œuvre par les gouvernements précédents : *avec Sarkozy Souvenons-nous des arrestations
de 2200 jeunes. Il y a eu des condamnations avec sursis et à de la prison
ferme, à des contrôles judiciaires comme pour des criminels, à des pointages
réguliers à la police, à des interdictions de manifester... etc. Sarkozy a accentué la
centralisation de la police entre les mains du pouvoir pour que la contestation
puisse être rapidement assimilée au terrorisme… En septembre 2008, création
d’une direction du renseignement intérieur (DRI) elle a en charge la lutte
antiterroriste et la surveillance des grands mouvements de contestation sous
la responsabilité directe du gouvernement. *avec Hollande Le nombre de mesures va être
particulièrement important avec la promulgation de l’état d’urgence, avec
2000 perquisitions en novembre 2016, 450 assignations à résidence,
vingt-et-une interdictions de manifester ont été prises… Fin novembre 2017,
le Syndicat de la magistrature estime que : "la lutte
contre le terrorisme est détournée : les interdictions de
manifestations, perquisitions et assignations à domicile visent jusqu'aux
militants". L’ordre capitaliste règne et
pour défendre son pouvoir et ses privilèges il entretient un nombre de
policiers, de gendarmes, d’espions, de militaires, de juges... absolument
nécessaires aux intérêts de la classe dominante. *Macron
continue le travail Fin octobre 2017, l’Assemblée
nationale a fait entrer dans le droit commun l’état d’urgence. « Dans une France sous état d’urgence,
le droit de manifester pacifiquement semble être de plus en plus perçu par
les autorités comme une menace », indique un rapport d'Amnesty
international. Depuis un an et demi, les autorités ont utilisé à 639 reprises
les pouvoirs d’urgence pour empêcher des militants de participer à des
rassemblements publics, dont 574 dans le cadre de la loi sur le travail.
Quand les opprimés commencent à se lever contre leurs oppresseurs, l’État
révèle sa vraie nature. La grande question soulevée
est de mobiliser plus largement les travailleurs, de développer l’action
convergente, coordonnée, de plus en plus large de tous celles et ceux qui subissent
les conséquences de cette politique, pour faire reculer Macron,
imposer les revendications, pour les libertés démocratiques. C’est
cette lutte là qu’il est urgent de développer. Il faut
stopper la casse des acquis sociaux entreprise par Macron. Il est nécessaire aussi de se
mobiliser et d’organiser la force des travailleurs pour la transformation de
la société, en posant clairement la seule alternative qui vaille :
abattre le capital et construire une autre société, socialiste. Mesurons que sans une remise en
cause fondamentale du système lui-même, le pouvoir continuera. Il a toujours
agit ainsi. La question politique est posée :
arracher le pouvoir à la classe dominante pour que les revendications, les
aspirations à une vie meilleure trouvent enfin une solution durable. L’enjeu
politique aujourd’hui comme hier est bien un changement fondamental de la
société, débarrassée du capitalisme. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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Lire aussi… Bureau National du 12 décembre: 1-Les
difficultés du pouvoir à appliquer sa politique... 2-Du
côté des partis politiques 3-Du
point de vue des syndicats 4-La
classe ouvrière n’a que les luttes comme outil 5-Nous
avons un rôle très important à jouer... Parti Révolutionnaire
Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
*La totalité des richesses créées par le travail doit revenir au peuple 2 *Les travailleurs, la
classe ouvrière cherche des réponses aux questions : comment s’en sortir ? 3 *Les profits
considérables réalisés par les entreprises, 4 *Quelle perspective politique
pour tous les mécontents ? 5 *Voilà à quoi nous
sommes confrontés : 6 *Faire de la politique
au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
et liée étroitement à l’état du monde aujourd’hui. 9 *Partout les budgets
militaires explosent... Rapport
d’ouverture Comité National du 20 octobre - La question politique se
résume... - Cette bataille
idéologique intense... -
La situation politique en France comme en Europe... - Un parti présent partout,...
... ... Lire aussi… - Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. -Communiqué
CGT pour le 14 décembre: Arnaque au plus haut
niveau, des mauvaises réponses à la colère sociale - COMMUNIQUÉ de PRESSE DE
LA CGT: NOUS EXIGEONS DES REPONSES IMMEDIATES A LA COLERE SOCIALE ! - Jeunesse: Ensemble pour
faire reculer le pouvoir et le patronat, changer de société ! - Un seul choix: la lutte de classes pour supprimer le
capital. . - RENAULT-NISSAN: deux
capitalistes qui s'affrontent pour la direction de l'alliance. -
ÉLECTIONS SNCF: un succès pour les travailleurs et une CGT qui se battent . -
Journal n° 130 de décembre 2018 -
La colère monte et s’exprime contre Macron le
représentant du capital. -
Parti Révolutionnaire Communistes- 8éme congrès –16 et 17 novembre 2018. Rapport d’ouverture -
Luttes à Sorbonne Université -
Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris -
11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme ! -
Salaire, pouvoir d’achat, pensions: la colère monte. Journal Journal n°130
de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la
discussion du 8ème Congrès page 4 Une bataille
financière indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
suffit! Tous ensemble dans la lutte |
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