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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°596 Semaine du 21 janvier au
27 janvier 2019
Compte rendu de la discussion *Un
camarade de la faculté Jussieu à Paris, dit son accord avec le rapport qui est
très stimulant. Il rappelle le mécontentement
profond, le rejet de la politique du pouvoir actuel exprimé dès son
installation. Le pourquoi du mouvement tel qu’on le vit aujourd’hui :
les luttes nombreuses qui se sont développées dans les entreprises – le
mouvement des gilets jaunes qui a émergé et on voit clairement les coups que
le pouvoir et tous les tenants du système veulent porter au mouvement de
lutte des salariés, aux syndicats, en premier lieu à la CGT. Dans les
sections syndicales CGT il y a des discussions ; parfois des camarades
ont tendance à vouloir substituer au mouvement syndical « tous dans la
rue » sans voir la réalité ; où on va. Pour avancer, développer la
lutte, pour faire reculer Macron, ou pour mener la
bataille pour les salaires dans l’entreprise, il ne faut pas sortir de la
lutte des classes. Eliminer la lutte des classes de tout ce qui se passe, est
l’objectif du pouvoir du capital, de tous les soutiens au capital, de tous
les sociaux-démocrates, les opportunistes de tout bord. Il cite J.L.
Mélenchon qui écrit dans son livre :
« C’est le peuple qui prend la place qu’occupait la classe ouvrière
révolutionnaire dans le projet de la vieille gauche…..Ce n’est donc pas dans
l’entreprise ni autour des revendications corporatives des salariés
qu’éclatent les processus révolutionnaires de notre époque »... Nous
devons clarifier : Pourquoi cette situation ? Qui est
responsable ? Comment en sortir ? Nous devons bien rester calés sur
le fond des questions. Un référendum ne résoudra aucun problème. Concernant
le Congo – les élections, il remarque que tout est réglé en fonction des
intérêts économiques du capital. Internationalement on voit l’impérialisme
s’affronter sur tous les plans. *Un camarade de Paris militant dans le mouvement de lutte. Il
rappelle la lutte des cheminots qui continue dans les centres. Par ex. à
Austerlitz, à Versailles, il y a des manifestations importantes contre les
atteintes aux droits. Dans les discussions, les questions idéologiques
viennent, il y a une difficulté à sortir de questions « locales » à
lier à l’ensemble de la situation, parfois il y a beaucoup de confusion mais
on tisse des liens dans ces actions. Il rappelle qu’il y a la répression
syndicale chez les cheminots : un cheminot d’Ivry a été licencié – ce
n’est pas un cas isolé- il y a eu un rassemblement de 150 cheminots à
Montparnasse. *Une camarade du Puy de Dôme. Depuis le congrès nous avons
fait des réunions avec de jeunes adhérents, avec des débats riches. On
constate que le système capitaliste envahit tous les secteurs, exploite tout.
Les « gilets jaunes » un priment un mécontentement. Le
gouvernement détourne l’opinion des
gens de ce qu’ils ont à dire au fond, parce qu’il a peur du mouvement social, de son
développement. Dans les entreprises, les directions font comme le
gouvernement, ils font remplir de plus en plus de questionnaires, par ex. sur
la qualité de vie au travail, en fait ils s’en servent pour exercer un
contrôle des salariés. La CFDT est à fond là dedans. De plus en plus de gens
expriment leurs difficultés économiques. Concernant les gilets jaunes, dans
le Puy de Dôme, aux carrefours, il y a surtout des patrons du secteur des
transports, on y retrouve pas les gens les plus en difficulté. Les gilets
jaunes n’occupent pas le terrain que nous occupons, celui de la lutte des
classes. Les initiatives de lutte nous permettent de revenir sur le terrain,
d’aller encore mieux à la rencontre des salariés dans les entreprises. Nos
journaux sont lus. Dans les entreprises nous avons des relais, des salariés
nous prennent un paquet de tract qu’ils distribuent à l’intérieur. Dans la CGT
il y a débat, certains s’interrogent car ça manque d’analyse de la situation. *Un camarade de Jussieu. L’apolitisme n’existe pas. Est-ce qu’on
peut reprocher aux gens de rejeter les hommes politiques actuels ? Il faut
montrer le jeu que jour le RN de M. Le Pen. Réduire les mouvements uniquement
à la manifestation revendicative, amène à une réponse qui ne met pas en cause
l’essentiel de la situation actuelle, cela réduit la manifestation de colère
aux questions secondaires.. Le pouvoir, tous ceux qui sont du côté du
capital, font de l’idéologie sans complexe, ils ne lâchent rien ; nous
on doit continuer la bataille sans relâche sur nos bases. Concernant les
élections européennes, voyons qu’il y a des luttes, des mobilisations contre
les mesures antisociales dans plusieurs pays, comme en Hongrie. En ce qui
concerne la situation internationale, il souligne les affrontements
économiques, politiques, en Asie (Chine – Taiwan) Les US contre la Chine –
L’Iran. *Un camarade du Calvados.
Concernant le référendum d’initiative citoyenne : montrer que si
on peut tout dire, ceux qui décident, dirigent le pouvoir, sont
les monopoles capitalistes, les banques. C’est ce qu’il faut combattre jusque
les abattre. Concernant l’affaiblissement
du syndicalisme, il y a à la fois un recul idéologique mais aussi depuis 30
ans toutes les lois qui ont réduit progressivement la
représentation des salariés dans les entreprises. Le patronat pousse tout ce
qui peut faire reculer la lutte des salariés. Il cite les vœux du Président
de la CGC-CFE qui écrit : "supprimer
les soupapes de sécurité n’a jamais fait baisser la pression"…
"La CGC est plus que jamais
disponible…". Il souligne ce que veut dire pour lui « dialogue
social ». *Une camarade du Puy de Dôme. Explique, que pour la jeune
génération aujourd’hui, ceux qui arrivent à BAC +….qui souvent après des
années de recherche d’un travail – sans succès- sont contraints de devenir
« auto-entrepreneur ». Elle raconte que dans le secteur
du mécénat, par ex. pour lancer des
initiatives culturelles, il faut trouver
des financements. On nous oriente systématiquement vers les grandes
entreprises, pour demander à bénéficier de leurs « crédits sociaux »… Ainsi le mécénat donne
bonne conscience au capital qui se substitue à la responsabilité de l’Etat.
Le résultat c’est que les salariés des associations sont pressurés, les
artistes sont soumis au capital. Dans cette situation on discute beaucoup
avec les jeunes, on explique les méfaits du capitalisme, certains en viennent
à l’idée qu’il faut la fin du capitalisme. *Une camarade de Paris. Macron
a été mis en place pour aller beaucoup plus loin et beaucoup plus vite dans
la réalisation des objectifs du capital. C’est ce qu’il a fait avec les
ordonnances sur la loi travail. Nous avions dit que le rejet serait rapide.
Il y a depuis des luttes nombreuses, partout dans les
entreprises ? Il y a eu 2 ou 3 initiatives interprofessionnelles. Quand
le mouvement des gilets jaunes a émergé, il y a eu immédiatement des
récupérations. Le pouvoir fait tout pour détourner, temporiser, il essaie de
« reprendre la main » en orientant vers des
« revendications » qui ne touchent pas à la mise en œuvre de sa
politique, car en effet ce qu’il craint par-dessus tout c’est le
développement d’un mouvement de lutte convergentes des
travailleurs des entreprises et de tous ceux victimes de sa politique, qui le
contraindrait à reculer. Ce n’est pas nouveau, de tous temps la crainte des capitalistes et de leur pouvoir a été
la lutte de classe à un haut niveau qui les a obligé
à céder du terrain. Elle cite 1 ex. De
gaulle en 1946 qui écrit dans ses
mémoires qu’il a été contraint d’accepter des avancées considérables pour le
peuple. En ce qui concerne la CGT, il y a toujours eu débat dans le syndicat
sur l’orientation de classe. La CGT lutte de clase s’est construite en même
temps que le Parti révolutionnaire en France au 20ème siècle.
L’URSS a disparu, le capitalisme
domine le monde, le PCF s’est sabordé, il y a forcément des répercussions
dans le syndicat de classe. Il a reculé. Aujourd’hui il y a un débat, on le
constate entre la ligne »
dialogue social avec le patronat et
le gouvernement et l’orientation pour la lutte de classe. Les
travailleurs ont besoin pour mener
leur combat d’un syndicat de classe qui les aide à mener leur combat. La CGT
appelle à une journée interprofessionnelle le 5 février -d’autres syndicats
en seront. Notre Parti est dans les luttes, on doit tout faire pour
contribuer au succès de cette journée. Nous devons continuer à appeler à la lutte politique
contre le capitalisme pour le changement de société, montrer qu’il n’y a pas d’autre alternative
que la lutte qui seule peut faire reculer Macron, continuer à donner à
connaitre ce qui se passe, le pourquoi
de la situation, comment en sortir. Nous avons notre hebdo internet qui
publie chaque semaine des articles sur la situation qui est un outil
précieux. Nous savons qu’il est très utilisé par les lecteurs, il faut
étendre encore plus sa lecture. *Une camarade de Vendée - Loire Atlantique. La centrale thermique à
Charbon de Cordemay où les travailleurs étaient en
grève depuis octobre contre la fermeture
a obtenu un 1er résultat : un sursis d’exploitation de
2 ans. Nous préparons notre remise de carte et nous lançons la campagne des
européennes. Au CHU de Nantes nous avons une activité importante, des
réunions, des débats nous élargissons en permanence le cadre de nos
sympathisants. La situation est compliquée en ce moment mais il y a une soif de comprendre et
beaucoup de discussions. Dans nos départements, les gilets jaunes aux ronds
point sont composés de petits patrons, nous avons constaté un refus de
discuter et parfois une certaine hostilité. *Un camarade de Jussieu. Nous avons notre réunion de
cellule. Nous allons discuter de la situation politique, comment on voit tout
ça. Beaucoup de questions viennent, nous devons appuyer très fort dur les
luttes. Il faut écarter l’illusion que le mouvement des gilets jaunes puisse
faire reculer Macron. L’Europe est une question
politique. Tous veulent transformer l’Europe mais aucun ne veut supprimer le
capitalisme. Nous devons être clairs, contre le capitalisme. On aura
l’exclusivité, nous sommes seuls sur ce terrain. La période est propice à la
discussion, il faut aller au fond. Il signale qu’il envoie la fiche
économique et sociale hebdomadaire à 150 syndicalistes. Le 5 février il faut
tout faire pour sa réussite. Concernant les réseaux sociaux, ils sont dominés
par les trusts de l’information. Il faut montrer la nature du combat de
classe aujourd’hui. *Un camarade du Calvados. Notre remise de cartes s’est tenue. Nous
poursuivons notre activité dans les entreprises Nous avons un bon accueil à la porte des
entreprises, par ex chez Citroën, les salariés arrivent après avoir regardé
la télé la veille au soir et entendu les informations le matin en se
préparant, les tracts avec nos explications sont les bienvenus. En ce qui
concerne les élections européennes, nous avons besoin de sommes considérables
pour la campagne, la souscription nationale sera lancée début février. *Un camarade de Jussieu souligne l’exploitation dans l’éducation
nationale, le mouvement des « stylos rouges » se fait en dehors des
syndicats avec l’idée chez certains
que la lutte se fait sans les syndicats. La loi Blanquer
dit « l’école de la confiance » va acter 2.000 suppressions de
postes dans le secondaire. Avec la réforme du Bac, on voit là aussi la
bataille sur les questions économique, idéologiques, on supprime certaines
études et on explique comment créer une start-up. *Le camarade responsable des questions internationales de
notre parti. Rappelle que début mars sera
le 100ème anniversaire de la création de la 3ème
internationale communiste. Nous reparlerons de l’URSS, le rôle qu’elle a joué
– sa disparition. Ce sera aussi l’occasion de parler du monde actuel et de
notre conception de l’internationale dans la situation aujourd’hui. Avec les
élections européennes, nous allons rappeler notre position sur l’Europe, la
lute contre l’Europe capitaliste. Nous nous exprimerons sur l’Angleterre, la
situation actuelle. Le 27 janvier, date anniversaire de la
rupture du siège de Stalingrad (en 1944), nous rappellerons le rôle de l’URSS
dans la 2ème guerre mondiale pour abattre Hitler et le nazisme. Tonio Sanchez, Secrétaire National a conclu le Comité
National Le débat, l’échange important que nous avons eu,
nous a permis de revenir sur toutes les questions posée par la situation
aujourd’hui, notre analyse, notre rôle. Nous avons confirmé combien il est important,
de toujours rester sur le fond des questions – que notre Parti déploie
partout son activité militante, en priorité dans les entreprises, parmi la
jeunesse, dans les quartiers populaires, pour débattre des raisons de la
situation e France, dans quelle société nous vivons, qui dirige, qui est
responsable, comment en sortir, par quel moyen. La lutte de classe est incontournable. Il y a des
luttes très nombreuses dans les entreprises, dans tous les secteurs. Mais
face au pouvoir capitaliste, pour
faire reculer Macron et le capital, il faut
beaucoup plus, il faut élever la lutte, la coordination des luttes, leur
convergence de plus en plus large est indispensable. Amplifier la lutte des
travailleurs des entreprises et de tous celles et ceux qui subissent
l’exploitation capitaliste, les retraités, les jeunes, les chômeurs est
nécessaire. Il n’y a pas d’autre voie que celle de
la lutte de classe. Croire que ce serait plus facile avec les « gilets jaunes »
est une illusion. La bataille politique est rude. Le capitalisme et
son pouvoir ne négligent rien pour tenter de détourner le mécontentement et
pouvoir ainsi poursuivre leurs objectifs. Nous devons clarifier le rôle des partis
politiques. Le RN de M. Le Pen qui veut profiter à fond des gilets jaunes,
qui se présente comme le Parti du Peuple, la relève à Macron
et à en vue son score aux élections Européennes, qui nous le savons est un
parti au service du capital comme Macron – Le Parti
de droite les Républicains – les partis sociaux- démocrates divers, qui
disent vouloir changer la situation, faire du social mais qui ne touchent pas
au capitalisme, Mélenchon avec la France Insoumise, le PS, le PCF, les Verts… Notre Parti a l’exclusivité nous l’avons rappelé,
de la bataille contre le capitalisme, il est le seul appeler à le combattre en permanence,
jusqu’à l’abattre pour construire une société nouvelle socialiste. Nous avons un travail énorme à mener pour donner à
connaître en permanence, la réalité de la situation en France et dans le
monde, les raison de la situation, les moyens de la changer, le rôle
indispensable de la lutte des classes. Nous avons à notre disposition pour la bataille
idéologique, notre site, avec notre
hebdo internet qui publie chaque semaine des articles sur la situation, les luttes, sur tous les sujets.
Nous avons intérêts à élargir en permanence sa diffusion. Nous publions
également une fiche économique et sociale hebdomadaire que nous envoyons déjà
largement autour de nous. En
Mai il y aura les élections Européennes. Nous présenterons une liste de
candidats qui est cours de finalisation. Nous mènerons une grande campagne
contre l’Europe capitaliste et nous préciserons nos objectifs. Nous allons lancer une grande
souscription nationale pour les frais de campagne. La situation actuelle est difficile, la bataille
de classes est rude mais nous sommes
dans les luttes. Nous allons appeler à faire une grande journée
interprofessionnelle le 5 février. Nous menons la
bataille politique. La perspective que nous proposons, abattre le capitalisme,
changer de société est la seule perspective réelle qui changera la vie du
peuple. C’est celle pour laquelle nous combattons. Nous appelons les travailleurs, les jeunes,
tous ceux qui subissent la politique actuelle à mener ce combat avec nous.
C’est le seul combat d’avenir. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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Lire aussi… Bureau National du 12 décembre: 1-Les
difficultés du pouvoir à appliquer sa politique... 2-Du
côté des partis politiques 3-Du
point de vue des syndicats 4-La
classe ouvrière n’a que les luttes comme outil 5-Nous
avons un rôle très important à jouer... Parti Révolutionnaire
Communistes 8éme congrès 16 et 17 novembre
2018 1
*La totalité des richesses créées par le travail doit revenir au peuple 2 *Les travailleurs, la
classe ouvrière cherche des réponses aux questions : comment s’en sortir ? 3 *Les profits
considérables réalisés par les entreprises, 4 *Quelle perspective politique
pour tous les mécontents ? 5 *Voilà à quoi nous
sommes confrontés : 6 *Faire de la politique
au plus près des réalités... 7 *La situation nationale
et liée étroitement à l’état du monde aujourd’hui. 9 *Partout les budgets
militaires explosent... Rapport
d’ouverture Comité National du 20 octobre - La question politique se
résume... - Cette bataille
idéologique intense... -
La situation politique en France comme en Europe... - Un parti présent partout,...
... ... Lire aussi… - Rapport au Bureau National du 12 décembre 2018. -Communiqué
CGT pour le 14 décembre: Arnaque au plus haut
niveau, des mauvaises réponses à la colère sociale - COMMUNIQUÉ de PRESSE DE
LA CGT: NOUS EXIGEONS DES REPONSES IMMEDIATES A LA COLERE SOCIALE ! - Jeunesse: Ensemble pour
faire reculer le pouvoir et le patronat, changer de société ! - Un seul choix: la lutte de classes pour supprimer le
capital. . - RENAULT-NISSAN: deux
capitalistes qui s'affrontent pour la direction de l'alliance. -
ÉLECTIONS SNCF: un succès pour les travailleurs et une CGT qui se battent . -
Journal n° 130 de décembre 2018 -
La colère monte et s’exprime contre Macron le
représentant du capital. -
Parti Révolutionnaire Communistes- 8éme congrès –16 et 17 novembre 2018. Rapport d’ouverture -
Luttes à Sorbonne Université -
Vendredi 16 et samedi 17 novembre se tiendra notre congrès à Paris -
11 novembre: Pas de paix possible avec le capitalisme ! -
Salaire, pouvoir d’achat, pensions: la colère monte. Journal Journal n°130
de décembre 2018 page 1 et 2 Edito et extraits du rapport d'Antonio SANCHEZ
au 8ème Congrès page 3 et 4 Résumé de la
discussion du 8ème Congrès page 4 Une bataille
financière indispensable - Les gilets jaunes Document -Document: CFDT, Un syndicat au Service du Patronat Tract - TRACT SEPTEMBRE: Stop ça
suffit! Tous ensemble dans la lutte |
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