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N°550 Semaine du 05 au 11 mars 2018                                       

 

07 mars 2018

 

8 Mars : journée Internationale des femmes

 Pour changer la condition des femmes : la lutte

 

 

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Egalement

 

 

Journal 127

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Les élections en Italie

 

 

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Afrique du Sud :

Le changement dans la continuité

 

 

 

Et

 

 

 

Jeudi 15 mars : les retraités dans la rue

 

 

 

Et

 

 

 

Aux champs comme à la ville,

 le capitalisme toujours

 

 

 

Et

 

 

 

La riposte à la réforme de la SNCF

 

 

 

 

Comme chaque année, de l’égalité, de toutes parts  « on la veut » tout le monde en parle.

De quelle égalité parle-t-on ?

En 2018, comme dans les années précédentes, le constat  qui perdure, c’est : 26% d’écart salarial moyen entre les femmes et les hommes - 63% des salariés payés au SMIC sont des femmes – les pensions de retraites des femmes sont inférieures en moyenne de 40,1% à celles des hommes – inégalité dans la promotion professionnelle -  les violences au travail sont une réalité trop méconnues etc.      

Il y a quelques semaines un mouvement a mis sur le devant de la scène les violences sexuelles – sexistes faires aux femmes, il faut que les femmes parlent, soient entendues, puissent porter plainte, que la justice condamne, que des mesures soient prises mais il ne faut pas se laisser abuser par tous ceux qui servent le capital avec les médias à leur service et se précipitent pour enfermer les femmes et l’opinion dans ce seul aspect.

De tous temps les femmes ont mené des luttes, certaines ont fait progresser la société en France : l’autonomie financière, le droit à la contraception, à l’avortement. C’est la lutte des femmes et des hommes qui a imposé après la 2ème guerre mondiale le vote des femmes. La lutte des travailleurs et des travailleuses a imposé les conquêtes sociales de 1936, celles de 1945- Sécurité Sociale, un grand  secteur public etc

La journée internationale des femmes célébrée depuis 1977 dans nombre de pays sur proposition de l’ONU,  est  issue  des luttes dirigées par des femmes dès le début du 20ème siècle : Clara Zetkin en Allemagne en 1910 – les manifestations de femmes américaines aux USA en 1911, en Autriche, en Suisse, la lutte des femmes du textile en 1913 en Grèce, en Russie.

Pourquoi toujours les inégalités ?

Des dans le sens de  l’égalité femmes-hommes ont été votées depuis 60 ans, pratiquement rien n’a changé, parce que l’existence des inégalités criantes de la société, c’est le capitalisme  qui détient le pouvoir. Les capitalistes possèdent les moyens de production, de communication, financiers, le pouvoir politique. Pour faire le profit maximum, ils exploitent les travailleurs, les peuples, femmes et hommes.

En France : rien que les entreprises du CAC 40 annoncent 94 milliards d’euros de profits réalisés en 2017, c’est 20% de + qu’en 2016. La France a 40 milliardaires dont la 2ème est une femme, Françoise Bettencourt, propriétaire de l’OREAL avec une fortune de 35 milliards.  En même temps, on compte 8 millions de pauvres, 6 millions de chômeurs dont des millions de femmes.

Macron, après Hollande et ses prédécesseurs a été mis en place par les  maîtres du pays pour accélérer  les « réformes » - code du travail – santé- chômage – éducation- privatisation de la SNCF, casse du secteur public, qui soumettent toute la société aux objectifs du capitalisme.

A l’occasion du 8 mars, Macron et son 1er Ministre, rappellent en grande pompe « J’ai fait de la réduction des inégalités hommes – femmes l’un des marqueurs de son quinquennat !! Quelle ironie ! Les ordonnances réformant le code du travail ont supprimé l’obligation d’une négociation annuelle sur l’égalité salariale. Si on les laissent faire, leur politique accroîtrait  encore plus les inégalités.

Comment faire reculer les inégalités ? Par la lutte. Par la lutte de classe. Pour mettre un coup d’arrêt à la politique de Macron et du capital, il faut lutter tous ensemble de plus en plus fort. Il y a des luttes nombreuses, le 15 mars, le 22 mars, il faut en faire de grandes journées, le départ de luttes plus grandes encore.

La lutte des femmes pour leur aspiration à vivre autrement, pour l’égalité est inséparable de la lutte des travailleurs et du peuple, c’est la lutte contre l’exploitation capitaliste. L’opposition  capital - travail    est l’opposition du capitalisme et du peuple femmes et hommes ensemble. La solidarité est une solidarité de classe. Femmes et hommes ont le même ennemi, le capitalisme.

Pour changer fondamentalement la condition des femmes il faut en même temps mener la lutte politique. Le capitalisme est l’obstacle     à l’émancipation humaine. Il faut changer la société. Il lutter pour prendre les moyens de production, les moyens économiques,  financiers, politiques aux Multinationales capitalistes qui les accaparent. Il faut construire une autre société, socialiste, au service du peuple. C’est le combat de notre Parti. Venez nous rejoindre, nous le mènerons ensemble.

 

 

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Numéro 550 : Semaine du 05 mars au 11 mars 2018

 

- Industrie : la casse se poursuit, la maîtrise des moyens de production est la question centrale

- Jeudi 15 mars : les retraités dans la rue

- 8 Mars : journée Internationale des femmes Pour changer la condition des femmes : la lutte

- Les élections en Italie

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