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COMMUNISTES |
N°549 Semaine du 26 février
au 04 mars 2018
01 mars 2018
La riposte à la réforme de la SNCF
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impérialiste Journal
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Dernière réforme à l’ordre du jour : La SNCF. Le gouvernement a
retenu l’essentiel des propositions du rapport, sur
l’ « Avenir du transport ferroviaire » rédigé par l’ancien PDG
d’Air France-KLM, J.-C. Spinetta. Le « nouveau pacte ferroviaire » pour bâtir « une
nouvelle SNCF » présenté par le 1er Ministre E. Philippe est
tout simplement une véritable casse du service public ferroviaire. C’est
l’accélération de la privatisation de la SNCF avec la transformation de
la SNCF en société nationale, avec l’ouverture à la concurrence. C’est offrir
le service public au capital. C’est la
fin du statut des cheminots. Dès l’annonce de cette attaque
du gouvernement, la CGT et SUD rail ont appelé à une journée de mobilisation le 22 mars, avec grèves et une grande
manifestation nationale à Paris pour la défense du service
public ferroviaire, son développement au service des usagers dans tout le
pays, pour la préservation des droits sociaux des cheminots. Ils se retrouveront
avec les salariés de de la fonction publique qui à l’appel– CGT- FO- FSU- Solidaires-
CFTC- CFE-CGC et FA-FP feront une
journée de grève et de mobilisation, contre la casse du service Public et de
la Fonction Publique Pour contrer toute opposition à
leur plan pour la SNCF, Macron et son gouvernement veulent aller vite et passer
en force. Le 1er ministre a déclaré que « les lignes fortes
de la réforme ne sont pas négociables qu’il allait à nouveau avoir recours aux ordonnances. A la mi-mars nous déposerons un projet de loi d’habilitation
au Parlement » La riposte
des fédérations de cheminots CGT, CFDT,
Sud-Rail et Unsa
réunis le 27 février a été claire,
Dénonçant unanimement ce projet,
elles préparent une riposte commune au
projet de réforme de la SNCF présenté par le gouvernement. Le
14 mars, la loi d'habilitation pour
réformer la SNCF par ordonnances devrait être présentée en Conseil des
ministres. Les quatre fédérations de cheminots -CGT, CFDT, Sud-Rail, Unsa- ont
convenu d’une nouvelle réunion le 15 mars : « Si nous constatons
que le gouvernement est dans la logique d’un passage en force, c’est-à-dire
qu’il maintient son projet en l’état, alors il y aura grève à la SNCF »
(Laurent Brun, secrétaire général de la fédération CGT). Didier Aubert, de la
CFDT a déclaré que « si ça ne bouge pas, un préavis de grève sera
déposé et ce sera une grève reconductible et dure ». Cette bataille
concerne l’ensemble des salariés et des citoyens et, confirme Philippe Martinez, « la réponse
sera à la hauteur de l’attaque ». Le
gouvernement craint une convergence des luttes : La ministre du travail reporte la présentation du
« big bang » de la formation
professionnelle, la réforme de la fonction publique sera présentée plus tard,
la retraite des cheminots sera traitée en même temps que la réforme des
retraites, la décision de fermer les lignes peu rentables est renvoyée aux
régions, etc. La riposte grandit dans tous
les secteurs, les appels à la lutte se multiplient. La nécessité de lutter
tous ensemble contre les attaques du gouvernement et du patronat est une
exigence qui se développe. Notre Parti soutient la lutte
des cheminots, il met toutes ses forces pour la réussite des actions qui
seront décidées, pour faire du 22 mars
une grande journée pour le développement de la lutte. Il appelle à se mobiliser
partout. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information au
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