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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°555 Semaine du 9 avril au 15 avril 2018
10 avril 2018
L’union des travailleurs
dans la lutte s’élargit Le
profond mécontentement, le rejet de la politique menée depuis des années
s’exprime de plus en plus fort dans les
luttes multiples touchant de nombreux
secteurs d’activité que ce soit l’industrie, les services publics, les
hôpitaux, le commerce, les collectivités territoriales, les Universités etc. Les « réformes » du gouvernement Macron
(après la loi El Khomri et la casse du code du
travail qui a suivi) pour faire disparaître totalement le secteur public,
l’attaque contre la SNCF et ses travailleurs,
contre l’hôpital public, les universités, l’éducation nationale, les
collectivités territoriales et tout le reste, contre les pensions des
retraités, la poursuite accélérée des privatisations, la nouvelle attaque
contre le droit à la retraite et son système solidaire… Nous avons depuis
longtemps montré que cette politique
vise à livrer toute la société française au capitalisme pour son
profit qui prospère d’année en année au rythme des coups qu’il porte aux
travailleurs et au peuple. Une récente étude publiée par le journal « Le Monde » montre les dégâts
considérables que génère cette politique : « 9 millions d’hommes, de femmes
et d’enfants vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, soit 14 % de la
population dans le cinquième pays le plus riche de la planète » note le
journal. 3 millions d’enfants sont touchés par cette pauvreté. 54 % des
jeunes souffrent d’un manque d’accès aux savoirs, 40 % sont privés de loisirs
et 20 % de soins. 25 % sont sans domicile fixe. 9,5 millions de personnes
reportent ou renoncent à des soins dont 64 % de femmes. 5 millions souffrent
d’insuffisance alimentaire et sont aidés par des réseaux associatifs. 4
millions sont mal-logés et 140 000 (connus) sont sans abri. 2 millions
sont en attente d’un logement social. 12 millions de personnes vivent dans la
précarité énergétique. 50 % des étudiants (sur 2,5 millions) rencontrent des
difficultés financières… On se croirait avec cette description terrible de la
société que le pays vient de subir une guerre où tout est à reconstruire. La
réalité est plus simple que cela : d’un côté les conséquences de la politique
du capital, de l’autre des profits qui explosent, des richesses immenses
créées par le travail et accaparées par le capital. La lutte de
classe est une réalité incontournable. Face à cette situation, les luttes s’amplifient, celles et ceux qui ne
se laissent pas faire sont de plus en plus nombreux et de plus en plus
conscients que l’union de tous les travailleurs, de la jeunesse étudiante
dans la lutte, est le seul chemin. La propagande capitaliste
s’acharne à démontrer que les « réformes sont indispensables », Ce discours est aujourd’hui de plus en plus
rejeté, les travailleurs sont de plus en plus conscients qu’ils ont affaire à
une politique globale et cohérente et qu’il faut y répondre par une riposte
globale. La
convergence des luttes gagne du terrain
: cheminots, personnels de santé, retraités, enseignants, universités,
luttent de plus en plus ensemble. Le 19 avril
prochain, la CGT appelle à une initiative interprofessionnelle nationale de
lutte, de grèves et de manifestations. La convergence naissante des luttes répond à la cohérence d’une
politique au service exclusif du capital. Nous soutenons toute initiative
allant dans ce sens. Notre Parti est dans la lutte. Cependant, les luttes sociales, irremplaçables, ne suppriment pas la
cause essentielle de la situation actuelle. Il faut pousser plus loin la
réflexion sur la perspective politique. Quelle
société construire en dehors du capitalisme ? Cette question n’a pas encore été résolue en France, le capital s’est
développé et continue à le faire malgré les puissants mouvements sociaux et
les acquis considérables arrachés. Le capitalisme reprend, au gré des
rapports de force, ce que les travailleurs lui ont pris. C’est donc bien
contre l’existence du capital qu’il faut lutter, lui prendre son pouvoir
économique en l’excluant de toute maîtrise des moyens de production et
d’échange, lui prendre son pouvoir politique en le confiant au peuple. Les luttes sociales stopperont Macron et le
capital si elles sont suffisamment importantes. La lutte politique supprimera
le capital si le peuple s’empare de cette perspective politique ; c’est
celle que nous portons. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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