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COMMUNISTES |
N°549 Semaine du 26 février
au 04 mars 2018
28 février 2018
Le niveau des
luttes est
et sera déterminant
Lire Egalement Journal 127 Page 1 Page 2 Page 3 Page 4 Et La riposte à la réforme de la
SNCF |
Code du travail, hôpitaux, Santé, apprentissage, formation
professionnelle, assurance chômage, retraites, fonction publique, éducation nationale,
entreprises publiques : EDF, SNCF… La liste s’allonge, après les lois contre
les travailleurs. Après Sarkozy,
Hollande, Macron veut aller vite, avec son équipe
il accélère les « réformes » voulues par le Medef. L’objectif est de livrer au
capital l’ensemble des secteurs de la vie pour en tirer profit quel qu’en
soient les conséquences. Il est insupportable au
patronat de céder aux acquis sociaux obtenus par les luttes. Il a toujours
cherché à les supprimer dès leur obtention. Ces acquis sociaux, le progrès
social ont toujours fait l’objet d’un affrontement entre la classe ouvrière,
l’ensemble des travailleurs et les forces du capital. Rien n’a jamais été
acquis en dehors de cet affrontement de classe. C’est la grande leçon à
retenir de l’histoire sociale française et internationale, cette histoire se
répète et se répétera en permanence tant que le capital dominera la société. C’est l’enjeu actuel, tout va
dépendre face aux attaques sans limites du pouvoir capitaliste contre le
peuple, du niveau du rapport de force, de l’union des travailleurs, de leur
détermination à stopper les objectifs du capital. Il n’y a pas d’autres voies que
celle de la lutte de classe. Croire qu’il suffit de «
dialoguer », de « négocier » avec le pouvoir et le Medef pour obtenir des
avancées sociales est un leurre, un piège qui vise à détruire les acquis
sociaux qui sont un frein au profit. On le voit dans toutes les discussions
passées, actuelles et à venir, les objectifs sont les mêmes : le « dialogue
social », les « négociations » se font toujours sur le cahier de
revendications du patronat. La liste serait longue pour
rappeler tous les reculs sociaux résultants de ce « dialogue social » en dehors de luttes
puissantes. Qui peut contester aujourd’hui cet état de fait ? La bataille idéologique
actuelle n’a jamais connu une telle intensité. Tous les médias : radios,
journaux, télévisions, sont mobilisés. Les multinationales qui les détiennent
mettent d’énormes moyens en œuvre pour détourner les problèmes de leur
véritable objectif, de leur vraie
cause, en accusant les salariés d’être coupables de la situation. Les
interventions sont multiples et quotidiennes,
des membres du gouvernement, des « spécialistes » des questions
économiques, des « experts » qui s’acharnent à longueur de journée à
expliquer le bien-fondé des « réformes » actuelles et à venir. L’intensité de cette bataille
idéologique s’explique par la crainte du développement des luttes qui
s’annoncent. Il s’agit de convaincre les travailleurs que la situation actuelle
découle d’acquis sociaux obsolètes dans une économie mondialisée. Pour le
capital, tout est question de concurrence nationale et internationale, de
compétitivité, de rentabilité, de profitabilité. Mais ces arguments ont une
limite car les conséquences sociales sont dramatiques. La volonté de se battre, de ne
pas se laisser faire grandit. Des résistances se
construisent, le mécontentement, la colère
sont très profonds, les luttes
sociales qui se multiplient dans les entreprises, dans de nombreux secteurs en sont la
preuve. Un début de coordination se construit. Le 22 mars prochain, les
salariés de la fonction publique à l’appel de la CGT-de FO -de la FSU - de
Solidaires-de la CFTC-la CFE-CGC et FA-FP, les cheminots, à l’appel de la
CGT-Sud-FO, les salariés de l’énergie à l’appel de la CGT, vont lutter,
manifester ensemble. Avant cela les retraités, les salariés des services de
santé, les lycéens et les étudiants vont manifester le 15 mars. Aucune organisation syndicale
ne peut ignorer les appels à la mobilisation,
l’exigence qui grandit d’agir
tous ensemble. La lutte coordonnée, tous
ensemble, devient peu à peu une exigence. Nous soutenons sans réserve
cette volonté de lutter ensemble, nous faisons tout pour que ces luttes
s’amplifient et s’enracinent. Pour stopper Macron
et le capital, pour imposer des revendications c’est indispensable. Mais ces luttes doivent aussi
susciter le débat sur la possibilité de construire une société débarrassée définitivement
de la cause des difficultés actuelles : le capital. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information au
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Lire également Comité
National du 10 février 2018 Et Comité National
du 10 février 2018 |
Cette semaine dans l’hebdo 549 - Le niveau des
luttes est et sera déterminant - La riposte à la réforme de
la SNCF - Journal numéro 127 de février 2018 - République Populaire
Démocratique de Corée : L'escalade des USA - Syrie : Une guerre
impérialiste |