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COMMUNISTES |
N°552 Semaine du 19 au 25 mars 2018
19 mars 2018
Contre la casse de l’hôpital
public
Lire Egalement Elections
législatives à Cuba: Et membre de notre
Comité National est décédé Et amplifier la lutte
est la seule voie Et pour une
exploitation encore plus féroce Et Et Journal N°127 février 2018 |
Ce jeudi les salariés du secteur de la santé manifesteront
contre la casse du service public hospitalier. Depuis plusieurs
mois, pas une semaine sans que les journaux ne fassent leur « Une »
sur la dégradation des soins à l’hôpital : « Les hôpitaux craquent », « Hôpitaux sous pression » Les Echos), « Cris d’alarme des hôpitaux publics sur
leurs finances ». Les milliards
d’économies imposés par Macron au service public
hospitalier ont des effets délétères sur le soignants
et les patients : augmentation du nombre de suicides de personnels
hospitaliers : 4 suicides au CHU de Toulouse entre le 13 juin et le 11
juillet 2017, 8
à l’AP-HP entre janvier et octobre 2017, suicide de 5 internes en 2017, etc… Décès liés à une
attente interminable aux urgences : Reims, « une femme décède d’un
infarctus après deux heures d’attente ». Perpignan,« un
homme est retrouvé mort dans la salle d’attente des urgences ». Rennes,
« décès d’une femme dans la salle d’attente après avoir été admise aux
urgences une heure plus tôt ». Décès dans les
services hospitaliers. A Orléans un nourrisson atteint d’une grave maladie
cardiaque décède. Pour la direction de l’hôpital c’est le manque de personnel
et les économies à faire sur les IRM, scanner et radio qui fait qu’il
« a été mal pris en charge ». Cette même direction, pour combler le
déficit de 5 millions d’€ de l’hôpital, a programmé la suppression de
plusieurs dizaines de postes. En 10 ans
100 000 lits ont été fermés, les patients qui doivent être hospitalisé
dans d’autres services faute de lits restent dans les couloirs. La dégradation de la
prise en charge des patients, des délais de 6 mois à un an pour avoir un
rendez-vous, 2 ans pour faire une IRM, etc.,c’est une question de moyens, de
manque de personnel, c’est la conséquence de la politique de rigueur imposé à
l’hôpital. Partout en France
les services d’urgence font face à une demande qu’ils peuvent de moins en
moins satisfaire « Cette crise
actuelle concerne des patients que l’on doit hospitaliser. Les urgences sont
saturées par des patients qui ont raison de venir à l’hôpital, parce qu’il
faut les garder à l’hôpital pour les soigner. Ils ne viennent pas par manque
de médecins généralistes » (François Braun, Président du syndicat
des urgentistes Samu-Urgences de France).
Cette situation est
le résultat des politiques de casse du service public hospitalier menée
depuis 40 ans par les gouvernements de Droite et PS. Depuis 89, les ministres
de la santé de Mitterrand ont mis en place des mesures d’économie qui ont été
poursuivies par tous les gouvernements qui se sont succédés.
Macron est là pour continuer la casse. Depuis plusieurs
mois des luttes longues, répétitives sont suivies par les personnels
hospitaliers qui agissent de plus en
plus nombreux pour imposer un véritable système de santé, pour le
développement d’hôpitaux publics au service de tous. Plusieurs journées
d’action sont déjà programmées : le 5 avril avec les Ehpad,
les syndicats CGT, de Sud et de la Coordination nationale des comités de
défense des hôpitaux et des maternités de proximité appellent à une journée
de grève le 15 mai. Notre Parti
Révolutionnaire Communistes sera présent le 22 mars comme il est présent dans
toutes les luttes. . Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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