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COMMUNISTES |
N°553 Semaine du 26 mars au 1er avril 2018
26 mars 2018
A
propos de l’Allemagne
Lire Egalement Et Ce 22
mars, de nombreuses grèves, 500.000 manifestant(e)s dans 140
villes Et amplifier la lutte
est la seule voie Et pour une exploitation
encore plus féroce Et Et Le changement dans la continuité |
Dans notre article paru dans « Communistes Hebdo N°527 » de septembre, dédié aux résultats des élections législatives en Allemagne, nous soulignions en conclusion combien : « Cette recherche d’une alternative à la politique actuelle, même confuse, traduit la profonde crise sociale dans laquelle la politique du capital a plongé les travailleurs en Allemagne. Les limites de la collaboration de classe se précisent comme c’est le cas partout en Europe ». Les très longues
tractations pour former un gouvernement qui
ont duré près de six mois, ont confirmé cette appréciation. Au delà
des ambitions et des calculs politiciens, il y a une réalité incontournable :
le patronat allemand, comme partout en Europe et dans le Monde a un besoin
impérieux de renforcer l'exploitation des travailleurs en détruisant les
conquêtes sociales de la classe ouvrière. Or, toutes les
forces politiques qui ont participé aux derniers gouvernements, la CDU-CSU d'
A. Merkel, les social-démocrates
du SPD, les Verts et les Libéraux du FDP, ont mis en œuvre méthodiquement les
exigences du capital. Il n'est donc pas facile dans ces conditions
d'apparaître dans une virginité matinale au lendemain d'élections qui ont vu
les deux principaux partis, la CDU-CSU et le SPD, subir un échec électoral. Ces difficultés ont
conduit à l'échec de la constitution d'une coalition de la CDU-CSU avec le
FDP et les verts et à la formation d'une nouvelle grande coalition entre la
CDU-CSU et le SPD, cela malgré les réticences d'une partie de la base du SPD
reflétant les inquiétudes des travailleurs allemands. Cette coalition doit
maintenant diriger le pays en accélérant les réformes anti-sociales
en poursuivant l'austérité et en imposant une plus grande cohésion à la
politique européenne dans les domaines financiers et de la défense.
L'objectif étant de consolider la domination de l'Allemagne sur l'Europe avec
l'aide de la France, dans le contexte d'une concurrence exacerbée entre les
puissantes multinationales du système impérialiste. C'est ainsi que Macron et Merkel sont déjà à la
manœuvre. Ils veulent imposer une plus
grande rigueur à la politique économique des états membres en limitant encore
les centres de décisions économiques autour de leurs deux pays. Sur le plan
militaire, les tentatives d'aboutir à une défense commune, totalement
intégrée à l'OTAN, se précisent. Ces orientations
devraient aviver les tensions sociales. Dans ces conditions, le grand capital
allemand et les partis à son service sont déjà à la recherche de solutions
alternatives. Partout en Europe, en Autriche, en Italie, en Angleterre, en Hollande..., les
partis d'extrême droite sont une solution possible et encouragée. Tout cela
doit nous conforter dans l'idée que la tâche prioritaire est la consolidation
des forces révolutionnaires communistes dans chaque pays et leur coopération. C'est l'orientation
de notre Parti Révolutionnaire COMMUNISTES.
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