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COMMUNISTES |
N°553 Semaine du 26 mars au 1er avril 2018
26 mars 2018
Violences contre les manifestants et les étudiants
Lire Egalement Capitalistes
– travailleurs : Un intérêt Commun ? Et Ce 22 mars, de
nombreuses grèves, 500.000 manifestant(e)s dans 140 villes Et - Ce 22 mars
une journée importante qui comptera Et pour une
exploitation encore plus féroce Et Et Le changement dans la continuité |
Depuis
que le mouvement revendicatif des étudiants, des salariés, des retraités et
des chômeurs se développe, le gouvernement et ses forces de police démontrent
une fois de plus qu’ils sont déterminés à empêcher toute voix discordante de
s’exprimer. Nous voyons
ressurgir les pratiques violentes de groupes au service du pouvoir qui
entendent faire taire les contestations par la violence physique. Pendant que le
pouvoir enrobe de guimauve « managériale » son combat contre ceux qui osent se dresser
contre sa politique de liquidation des conquêtes et des droits sociaux,
pendant que ses medias inondent l'espace public de mensonges visant à
discréditer les luttes, ses nervis passent à l'action. Ainsi, lors de la manifestation du 22 mars, des « encagoulés
vêtus de noir » ont précédé le cortège des cheminots en se livrant à
des provocations, y compris contre les manifestants, et à des bris de
vitrines. Ces casseurs,
bien organisés et agissant de manière « professionnelle »,
n'ont évidemment rien à voir avec le mouvement revendicatif des travailleurs
et tout à voir avec le pouvoir et le patronat dont ils sont les auxiliaires.
Ils apparaissent chaque fois que les luttes se développent. Ils sont là pour
détourner l'attention et discréditer l'action syndicale. Ces pratiques de violences
provocatrices, on vient de les retrouver à la faculté de droit de Montpellier
pour déloger une occupation pacifique de locaux universitaires pour protester
contre la sélection à l'université. Il semble bien, selon de nombreux
témoins, que la direction de la faculté de droit ait trempé
dans la préparation et la réalisation de cette opération commando. Ces
activistes de la cogne sont en lien étroit avec la
droite, l’extrême droite et sont au service de leurs maîtres du pouvoir et du
patronat. Toute la lumière doit être faite et les responsables doivent être
sévèrement punis. Ces provocations et cette violence ne sont pas nouvelles,
elles sont aussi vieilles que la lutte des classes elle même. A Dijon, lors de
la visite de la ministre, les étudiants ont été refoulés par les gardes
mobiles. A Grenoble, la
Présidente de l’Université a envoyé
les CRS réprimer le rassemblement : 5 blessés dont 2 dans un état
grave.
A Strasbourg, les
forces de l’ordre ont envahi le Palais Universitaire qu’occupaient les
étudiants.
A Caen c’est la
BAC qui est intervenue à l’auditorium des Beaux-Arts,
à coups de lacrymos, flashball,
matraque, un étudiant de 16 ans hospitalisé...
A Lille, les
manifestants ont été délogés de Lille 3, occupation de Lille 2.
A Paris,
l’Université de Paris 1 en Assemblée Générale, les étudiants, professeurs et
personnels votent la grève reconductible.
Une mobilisation nationale dans les facs est prévue le 28 mars, à
laquelle ont déjà répondu des étudiants de Rennes, de Clermont-Ferrand, de
Dijon et de Grenoble… Notre parti est solidaire de
leur mouvement.
Chaque fois qu’il y a de grandes luttes, le capital recule. C’est ce que Macron et le capital craignent, la lutte tous
ensemble de plus en plus fort: c'est le seul chemin: la lutte des
travailleurs, de la jeunesse. Le mécontentement, la colère,
l’opposition à la politique du gouvernement qui attaque tous les secteurs de
la vie, qui veut soumettre toute la société aux objectifs du
capitalisme français, grandissent partout.
Contre la répression, l’exploitation,
la voie de la lutte unie des travailleurs, des étudiants pour y mettre fin
progresse. Il faut l'encourager, œuvrer à son développement, c'est ce que
nous faisons. Notre Parti met toutes ses forces
dans cette bataille de classe et appelle à la lutte politique, car
tant que le capitalisme existera et dominera la société, il exploitera, il
organisera la régression sociale, la répression. Il ne disparaîtra
pas de lui-même. Il faut lutter pour le faire reculer jusqu’à l’abattre pour
qu’il y ait un changement radical de société. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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