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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°518 Semaine du 24 au 30 juillet 2017 26 juillet 2017 |
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Une seule et
unique voie face à la politique du capital : la lutte |
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Révolutionnaire Communistes 100e
anniversaire de la Révolution d’Octobre Initiative
du samedi 18 novembre (14h00-18h00) à Paris Et Pologne : halte au révisionnisme Et Répression contre deux militants CGT Et G20 : Sommet des pays impérialistes Et Pologne :
halte au révisionnisme |
Macron avant son élection avait
fait connaître son programme : tout pour l’entreprise et le profit
capitaliste. Cette politique annoncée s’attaque de front aux acquis sociaux,
aux droits des travailleurs et aux libertés. Les cris d’orfraie poussés par
les responsables politiques cachent mal leur accord objectif avec les
annonces du gouvernement Macron. Baisse des « déficits » publics, « coût du
travail », dépenses de santé, budget de la défense, compétitivité,
rentabilité, casse des services publics, éducation, universités etc. Tous ces
sujets sont toujours présents dans les discours des uns et des autres car
tous sont au service du capital. Jamais la cohérence globale des
mesures prises par l’équipe Macron n’est attaquée, les annonces continuelles
au rythme d’une par semaine (blocage des salaires des fonctionnaires–jour de
carence maladie dans la fonction publique–APL etc.) ne sont que les prémices
d’une politique mise en place par le gouvernement favorisant uniquement les
intérêts du capital. Ceux qui crient au scandale
aujourd’hui ont favorisé l’élection de Macron hier. L’histoire se répète : voter
pour le « moins pire » aboutit toujours aux mêmes effets, c’est le peuple qui
paie et les partis politiques n’en ignorent pas les conséquences. Aucun ne
s’attaque au capital, tous le servent ou l’aménagent. Le Front National, battu aux
élections dans les conditions que l’on connaît, tente de construire une
future relève à la politique de Macron en cherchant des accords avec d’autres
partis de droite. Le Parti Socialiste a disparu de la vie politique,
Mélenchon et le Parti Communiste Français se disputent la place de « chef »
de l’opposition, bref, on est loin du véritable débat nécessaire à la lutte
contre le capital. Jamais le changement de société n’est évoqué, le capital
et ses valets peuvent poursuivre leurs sales coups : - Les ordonnances
prises contre le code du travail font l’objet d’un « dialogue social »
apprécié par le Medef, - La baisse
annoncée des APL n’est que le début de la casse de la protection sociale, - Les
privatisations se poursuivent par la suppression annoncée des prix
réglementés du gaz et de l’électricité, - Les transports
SNCF régionaux seront soumis à la concurrence avant 2023, - Air France
poursuit à marche forcée la privatisation de la compagnie, etc. Tout va bien pour les
multinationales dont les profits explosent au fur et à mesure que les
décisions sont appliquées par les gouvernements successifs. Les conséquences économiques et
sociales de cette politique sont éternellement les mêmes : les
restructurations industrielles se poursuivent (commerce. Banque.
Métallurgie), le chômage malgré les magouilles et les tripatouillages des
chiffres s’aggrave, la pauvreté s’étend, la précarité domine aujourd’hui tous
les secteurs de la vie courante. Les droits du travail sont
sévèrement attaqués, les travailleurs des Forges de Dunkerque à qui la
justice (de classe) réclame le remboursement des indemnités de licenciement
en font l’amère expérience. A ce propos, on voit mieux à quoi va servir la
casse du code du travail, les entreprises n’auront plus à justifier les
motifs de licenciement en cas de « difficultés » économiques. Les salariés de GSM S dans leur
lutte exemplaire pour leur emploi mettent le gouvernement (au service de
Peugeot et Renault) en difficulté. Au final, on voit bien que la solution au
problème n’est pas quel repreneur ? Mais qui maitrise l’industrie française ?
Personne n’aurait parlé de cette
entreprise si les travailleurs ne
s’étaient pas battus, idem pour les salariés de Foucherans (Les
Opalines) dans le Jura, il a fallu plus de trois mois de grève des
aides-soignantes pour que les médias en parlent. Cela n’est pas étonnant, le
pouvoir capitaliste n’a qu’une crainte : c’est le développement des luttes
sociales et il a raison car c’est le seul moyen de stopper les sales coups. Le développement des luttes est
essentiel sinon rien ne bougera. L’initiative du 12 septembre
peut-être le point de départ d’un mouvement social d’ampleur. Notre parti appelle à sa
préparation à partir des entreprises, à débattre partout de la grève et des
manifestations à organiser, à débattre et combattre partout la politique menée, du changement
nécessaire de cette société. Nous sommes disponibles pour
mener ce débat, mais il faut aussi s’engager et agir, rejoignez-nous. Lire, enregistrer et/ou imprimer cet article Envoyer cet article à un(e) ami (e) http://www.sitecommunistes.org |
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