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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°556 Semaine du 16 avril au 22 avril 2018
18 avril 2018
Rencontre à Bruxelles le 11
avril 2018 Une
rencontre s'est tenue à Bruxelles le 11 avril 2018 avec comme sujet: Le travail dans la classe ouvrière et le mouvement ouvrier comme condition pour l'affrontement
avec l'Union Européenne,
le renversement du capitalisme
et la construction du socialisme. Michel Gruselle membre du Bureau National y représentait
notre Parti. Il y a donné notre point de vue que nous reproduisons ici: Depuis la défaite de l'URSS et l'orientation de
développement capitaliste prise par la Chine, le capitalisme règne quasiment
en maître sur le monde. Au sein de l'impérialisme, stade qu'ont atteint la
Russie et la Chine, la lutte pour le repartage du monde est intense. Entre
les anciennes puissances dominantes, au premier rang desquelles se trouvent
les USA et les puissances émergentes, les zones d'influence, les richesses et
les voies de communication sont l'objet d'affrontements violents. Ils se traduisent par de nombreux conflits
armés allant jusqu'à la dislocation de Nations et cela dans un contexte de
crise systémique des rapports de production capitalistes. En France, le grand capital monopoliste
se place dans cette concurrence mondiale. Les interventions impérialistes de
la France en Afrique et au Moyen-Orient sont marquées du sceaux de sa
participation au repartage du monde. Pour rétablir les taux de profit, il lui
faut, comme les autres puissances capitalistes, aller vite et loin dans la
liquidation des acquis de la classe ouvrière, résultat de décennies de lutte
des classes. C'est pour remplir cette tâche que le grand capital monopoliste
a porté Macron à la présidence après l'usure rapide
de Sarkozy et de Hollande et qu'il prépare déjà la relève à droite, à
l'extrême droite et y compris avec une roue de secours à gauche. L'Union Européenne est une construction
impérialiste. Elle fut conçu dès sa création, sous
l'influence du capital américain et sa force militaire au travers de l'OTAN,
comme un outil de lutte contre les pays socialistes. Son objectif est de
supprimer tout ce qui entrave le développement du capitalisme et ses intérêts
en renforçant l'exploitation des peuples d'Europe. La loi de l'Europe
capitaliste, c'est le loi fondamentale du capitalisme :
celle de la recherche du profit maximum. L'Europe se construit et agit
contre les peuples. L'Europe capitaliste aménagée avec un « zeste de
social » est une vaste tromperie. Seule la lutte clairement dirigée
contre le capitalisme permettra de l'abattre.
Nous sommes contre tout organisme politique ou militaire ou
gouvernement supranational. Nous luttons pour la dissolution de l'OTAN pacte
militaire impérialiste. Nous appelons à développer la lutte sans concession
contre l'Europe capitaliste. C'est bien parce qu'il n'y avait plus de
parti communiste révolutionnaire en France que nous avons créé en 2002
COMMUNISTES et que nous avons décidé qu'il serait un parti révolutionnaire
de lutte de classe marxiste léniniste. Notre activité et notre présence sont
en priorité dans les entreprises et les services où nos cellules mettent en
œuvre la politique du parti. Nous analysons et nous éclairons les choix
politiques du grand capital et de ses fondés de pouvoir, nous montrons qu'il n’y a pas de compromis possible entre le
capital et le travail parce que les intérêts de l’un et de l’autre sont
inconciliables. Nous démontrons que tout de suite, il est possible, par
la lutte, de faire reculer le capital car les moyens existent pour satisfaire
les revendications légitimes des travailleurs. Mais, pour que ça change fondamentalement il faut développer la bataille politique.
En France, le Parti qui mène la lutte politique contre le capitalisme, c'est
le nôtre. Notre activité, notre expression sont capitales, nous les
résumons par la formule : « abattre le capitalisme et
construire le socialisme » ce qui signifie la prise du pouvoir par
la classe exploitée, pouvoir qui est aujourd'hui détenu par la bourgeoisie
monopoliste et ses alliés, s'appuyant sur une constitution taillée à leur
main. Il est capital que sur chaque événement, chaque décision du pouvoir
nous donnions à connaître la réalité, à comprendre ce qui se passe, pourquoi
telle décision, tel événement et que nous donnions notre analyse et si besoin
est que nous appelions à l’action. En France, l'histoire sociale, politique
et syndicale a conduit à la formation d'un courant syndical de classe et de
masse au côté d'un courant de collaboration de classe. Aujourd'hui la CGT est membre de la
Confédération Européenne des Syndicats (CES) et après avoir quitté la
Fédération Syndicale Mondiale (FSM), dont elle fut un des membres fondateur,
de la Confédération Syndicale Internationale (CSI). Notons toutefois que deux
fédérations sont aujourd'hui affiliées à la FSM : celles de la chimie et
de l'agro-alimentaire. Le rôle du syndicat, c'est de défendre
les intérêts matériels et moraux des salariés. Tout cela est attaqué
brutalement par le patronat, les gouvernements et les partis au service du
capital. Dans la crise de sur-accumulation, les
capitalistes, pour faire remonter les taux de profits, ont un besoin
impérieux de faire baisser le prix de la force de travail. Pour cela, ils
s'attaquent vigoureusement à toutes les conquêtes sociales. C'est le sens de
la politique menée en France par le gouvernement Macron-Philippe
et plus généralement dans l'Union Européenne. Pour cela, la bourgeoisie
monopoliste et ses fondés de pouvoir politique ont un besoin impérieux
d'affaiblir, voire d'éliminer, le syndicalisme de classe et de développer le
syndicalisme de collaboration pour
encadrer les salariés en leur faisant accepter la politique du
patronat. Pour cela il s'appuie sur les organisations ouvertement acquises à
la collaboration de classe comme l'est la Confédération Française
Démocratique du Travail (CFDT). Aujourd'hui en France, le syndicalisme de
classe est en réelle difficulté. Le risque est grand de voir ce syndicalisme
devenir un syndicalisme institutionnel d'accompagnement des stratégies patronales, comme cela existe
presque partout en Europe. En même temps, face à la politique du patronat et
du pouvoir, les résistances se développent, la lutte des classes continue et
amène de nombreux militants et organisations de la CGT à se revendiquer de ce
combat. Dans la dernière période, la CGT a mené
seule la bataille contre les réformes du droit du travail répondant ainsi aux
besoins de luttes exprimés par ses fédérations et syndicats. Ces derniers
sont à la tête des mouvements sociaux dans de nombreux secteurs :
secteurs hospitaliers, des transports, de l'énergie...et bien d'autres. Les
syndicats CGT en refusant les « dispositifs de ruptures collectives
conventionnelles » aident et incitent les salariés à la résistance
et à la lutte. En tant que parti, nous soutenons et participons à ces
mouvements par nos explications politiques et l'activité de nos militants
dans les syndicats. Nous agissons pour qu'émerge dans la lutte le « tous
ensemble » contre la politique du patronat et du pouvoir en
s'appuyant sur les revendications des salariés. Nous menons ce combat en
refusant clairement de considérer que notre activité doive passer par des
comités et fractions au sein de la CGT.
L'existence d'un syndicalisme de classe
puissant soutenu fermement par la masse des salariés est un problème majeur
de notre époque. Dans notre document adopté par le Comité
national de notre parti en 2003 et renouvelé et actualisé depuis, nous
affirmions : « Un syndicalisme de classe est indispensable
aux salariés. Il doit être leur expression ,
l'expression de leurs besoins, de leurs revendications, il doit leur
appartenir...Face à l'offensive pour casser le syndicalisme révolutionnaire,
des forces importantes agissent. Partout de syndiqués, des responsables
syndicaux, à tous les niveaux ne sont pas disposés à accepter cela. Nombreux
sont les membres de la CGT qui ressentent le besoin de conserver et de
développer le syndicalisme de classe. Avec eux, des centaines de milliers de
salariés luttent contre le capital. N'est ce pas sur tous ceux là que le
syndicalisme révolutionnaire doit s'appuyer, pour que grandisse l'exigence
d'un syndicalisme de classe ? Son existence et son renforcement
dépendent du poids que pèseront les syndiqués et les travailleurs. C'est vers
eux que nous nous tournons parce que c'est d'eux que dépend l'issue du
combat ». C'est en permanence, dans les luttes, ce
message que nous adressons à la masse des travailleurs de notre pays. L’avenir du syndicalisme de classe dépend
du poids des idées révolutionnaires, la place, l’influence, l’activité, le
développement, le renforcement d’un parti révolutionnaire comme le nôtre sont
donc décisifs dans la bataille de classe. Nous savons que la lutte des
classes à l 'échelle nationale n'a de sens que
si nous menons conjointement l'action internationaliste. A nos yeux, le
meilleur moyen de progresser ensemble est bien de développer dans chacun de
nos pays le parti révolutionnaire et c'est ce à quoi nous nous attachons. Voilà chers
camarades ce que j'étais chargé de vous dire au nom du Parti Révolutionnaire COMMUNISTES
de France. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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