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N°466 Semaine du 25 au 31 juillet 2016 24 juillet
2016 |
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Prolongation de l'état d'urgence, adoption de la loi El Khomri : deux votes contre les travailleurs |
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Le 20 juillet les députés PS et Droite
ont voté ensemble la prolongation de l'état d'urgence jusqu'à la fin janvier
2017. "L'unité nationale est une absolue nécessité" a déclaré B.
Cazeneuve, ministre de l'intérieur, ne faisant que reprendre le mot d'ordre
de Hollande "Faisons en sorte que nous soyons rassemblés ... nous sommes prêts à aller plus loin s'il le
faut". Ces déclarations extrêmement graves, prononcées en de
telles circonstances ne sont pas destinées uniquement, comme on voudrait nous
le faire croire, à la lutte contre Daesh. Le vote de la loi
El Khomri, dirigée directement contre les salariés, arrive juste à point pour
nous rappeler que l'objectif numéro 1 du PS, de la droite, du FN, de toutes
ces forces unies au service du capital,
c'est de combattre les revendications des travailleurs. Pour faire adopter la
loi El Khomri, le gouvernement
socialiste a eu recours pour la troisième fois au 49-3. Valls a annoncé qu'il
accélérera les décrets d'application pour la
mettre en œuvre rapidement. Cette loi est toujours rejetée par 71% des
Français (sondage Odoxa 18 juillet 2016). La droite ne la trouve pas "à la hauteur".P. Gattaz prévient qu'elle ne créera pas d'emplois, mais reconnaît, dans une interview
au figaro (21 juillet), que la loi El Khomri a "juste quelques
points positifs : l'article 2 qui
renforce la négociation, la sécurisation des licenciements économiques et les
accords offensifs". Ce que la loi
El Khomri appelle accords offensifs
c'est la possibilité pour un chef d'entreprise de "faire travailler les
salariés davantage sans les payer
plus". Le refus par un salarié d'un accord
offensif entraînera immédiatement son licenciement. Ce n'est pas encore assez. Pour Gattaz il faut aller beaucoup plus loin : "il
faut encore réduire le coût du travail de 90 milliards d'€ … Réduction qui passe
par une baisse des impôts et des charges des entreprises, financée par
exemple par une hausse de la TVA, par des économies demandées aux collectivités locales et par des économies
sur la protection sociale. [...] Si besoin on fera passer ces réformes
essentielles sans les syndicats". Au cœur d'une période de grandes luttes revendicatives
comme celles que nous vivons en France depuis plus de cinq mois, il est plus
important que jamais de poursuivre et d'élargir notre action. La volonté de
lutter dès la rentrée, contre la politique du gouvernement socialiste, des
partis de droite, du FN, des partis et
des syndicats réformistes au seul service des capitalistes, reste entière :
55% des Français sont favorables à une poursuite de la mobilisation à la
rentrée. Le 7
septembre un meeting intersyndical CGT, FO, FSU, Solidaire et UNEF est annoncé à Nantes, avec la participation de P.
Martinez (CGT), J.-C. Mailly (FO), B. Groison (FSU). L'intersyndical a appelé
à une journée de grève et de manifestation pour le jeudi 15 septembre dans
toute la France. Le Parti
Révolutionnaire Communistes appellent à participer aux luttes qui se
développeront. Lire, enregistrer et/ou
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