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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°557 Semaine du 23 au 29 avril
2018
22 avril 2018
Rapport au Comité
National du 21 avril 2018 La tenue de notre CN aujourd’hui se fait dans un contexte particulier,
l’amplification du mouvement social, ses convergences qui se renforcent,
malgré les freins de tous bords pour freiner son développement.
Cette situation nouvelle nous place devant nos responsabilités pour
participer activement, expliquer et débattre le plus largement possible
partout où nous pouvons être présents. L’essentiel de nos tâches, et nous
avançons très fortement sur cette question, est de démontrer que ce
mouvement, cette vague de luttes doit poser aussi la nécessité de son
prolongement politique. C’est notre raison d’exister.
Pour étayer, pour renforcer cette nécessité, un rapide bilan de la vie
politique de ces dernières décennies est éloquent. Mai/juin 68 est à l’ordre
du jour médiatique pour en détourner le fond et les réalités. On connaît la
puissance de ce mouvement, son unité et ses acquis très importants arrachés
par 9 à 10 millions de grévistes.
Mais tout de suite le capital battu s’est mis à la tâche sur tous les
terrains notamment idéologique et politique pour reprendre ces acquis et
aller plus loin dans la régression sociale. C’est depuis quelques années la
période que nous traversons. Notons au passage que dès fin juin 68 les
élections législatives renforçaient la droite au pouvoir. Le fort mouvement
social avait gagné sur le terrain mais le prolongement politique absent ou
plutôt détourné par la social-démocratie posait déjà le problème du
changement politique. Le
PCF, premier et seul parti d’opposition à cette époque amorçait quelques
années plus tard sa transformation, "sa mutation" social-démocrate
laissant le vide de la perspective politique. Aujourd’hui le constat est
clair après le virage à droite de la société nous sommes confrontés à un
parti unique, celui du capital et une pensée unique portée avec force par les
médias, propriété de quelques milliardaires. Plus grave, les gouvernements de
droite et surtout de la gauche qui se sont succédé dans une alternance plus
que complaisante pour développer ou gérer le capital ont contribué, par cette
politique, à installer l’extrême droite.
Ce rapide retour en arrière, pour démontrer que le mouvement social
est une composante mais que la réponse contre le capital pour s’en
débarrasser est avant tout politique.
Lorsque nous sommes sur le terrain, la population à laquelle on
s’adresse fait des constats basés sur l’expérience et la réalité du quotidien
pour déboucher logiquement sur "comment faire ?, pour quoi
faire ?". "On a tout essayé, droite, gauche, résultat rien ne
change ou plutôt tout s’aggrave". C’est une
autre façon de poser le problème de la perspective.
Cette évidence perdure et se renforce avec Macron.
Notons au passage que l’appel à barrer
la route à Le Pen repris par la droite, la gauche, les organisations
syndicales pèse lourd sur la situation politique, surtout après les
quinquennats de Jospin, Hollande et aujourd’hui avec Macron
élu avec moins de 15% des inscrits,
présenté par certains comme le barrage unique au Front National.
Les élections présidentielles et législatives marquées par une forte
abstention et la dite "déroute" des partis traditionnels qui se
recomposent à droite, à gauche et à l’extrême droite, renforcent la
confusion. Voir aussi la composition du gouvernement où siègent des
socialistes, des républicains et des écologistes. Dans cette confusion une
grande partie de la population est en recherche d’une issue politique.
Le capital a ses 3 fers au feu et se prépare à la relève toute trouvée
avec les partis politique à sa disposition. Or
les partis politiques depuis 40 ans et plus n’ont jamais répondu aux attentes
de la population. Ils n’étaient pas là pour ça, au contraire !
L’objectif du capital reste toujours de transformer la société française en
profondeur pour la soumettre à ses objectifs.
Cela passe par la casse des acquis sociaux, des droits, des libertés,
des conditions de travail et du droit de grève, arrachés par les luttes et
inscrits dans l’histoire sociale avec ses étapes marquantes, le Front
Populaire, la Libération, mai/juin 68. Cela, le capital ne peut plus le
supporter. Il lui faut supprimer les obstacles pour lui permettre de
développer sa politique d’exploitation du travail salarié dans son seul
intérêt, contre ceux du peuple et des travailleurs. Un rappel qu’il est
important de marteler au moment où la bataille idéologique engagée s’évertue
à prétendre le contraire, à masquer la cause et la responsabilité exclusive
du capital.
Dans sa phase de développement actuel, le capital n’a pas d’autre
choix que de casser tout ce qui entrave son développement, il doit aller
vite, porter loin et plus brutalement son agression en remettant en cause
salaires, droits, libertés, protection sociale, services publics, conditions
de travail. C’est donc bien un choix de société, il n’y a pas d’autre
alternative politique crédible que de le chasser, le supprimer.
Aujourd’hui la propagande capitaliste nous sert avec force la soupe de la collaboration de
classe : les médias dans leur rôle de larbins au service du pouvoir, les
dirigeants politiques de tout bord, certains responsables syndicaux qui se
revendiquent « réformistes », en sont les porteurs. Traduction
verbale : les salariés deviennent des collaborateurs, le salaire devient
pouvoir d’achat intéressement et participation, les usagers des services
publics des clients, le capitalisme devient libéralisme avec bien d’autres
exemples, un verbiage pour mieux intégrer ceux qui sont exploités.
Les partis politiques dans leur prétendue diversité sont tous porteurs
de cette collaboration de classe. Leur alternance au pouvoir n’est qu’un
miroir aux alouettes alors que le capital a tous les pouvoirs économiques,
politique, financiers, médiatiques, tirant les ficelles, et entretenant les
illusions. Macron est l’exemple type de cette
réalité politique que nous sommes les seuls à refuser en proposant un
changement de société. Tous les autres, ils l’on prouvé par leur passage au
pouvoir, se sont voués dans la gestion du capital, PCF compris ainsi que des
dirigeants de confédérations syndicales. Il
est donc clair qu’avec le développement des luttes, leur nécessaire
convergence qui commence à s’exprimer, c’est le prolongement politique de ces
luttes et son débouché sur une autre société qui est posé.
C’est notre tâche et nous sommes seuls sur ce terrain, tout en ayant
conscience du chemin qu’il reste à faire pour que l’influence de notre parti
se renforce. L’espace politique existe surtout quand les problèmes de fond
sont posés avec force dans un mouvement social porté par un profond
mécontentement face aux exigences du capital auxquels répondent avec
application Macron et ses complices. La
pression de la base, ceux qui subissent la situation, conduit à la
convergence des luttes dans une adhésion fragile de certaines confédérations
comme la CFDT tête de pont du MEDEF suivie de près par l’UNSA. Pour les
autres, c’est selon, seule la CGT et plus encore ses organisations de base
montrent une fermeté dans la lutte.
L’histoire sociale notamment dans notre pays le prouve, c’est d’abord
dans les entreprises sur des luttes puissantes, déterminées, convergentes que
l’on pourra s’appuyer pour mener la lutte politique. C’est la grande crainte
du pouvoir actuel. Le déchaînement rarement vu des médias contre les
grévistes à longueur d’antenne et de colonnes pour démobiliser en est la
preuve : les cheminots, la CGT, les fonctionnaires, mais les tentatives
de manipulation choisies et répétées des médias et des politiques ont leurs
limites. A contrario ces pratiques ne sont pas des signes de force de nos
adversaires.
Depuis des mois et malgré l’élection récente de Macron,
les luttes n’ont pas cessé. L’attaque contre la SNCF et la réaction des
cheminots "fédère" les mouvements en cours mais il faudra plus de
puissance pour faire reculer le patronat et le pouvoir. Soyons lucides, nous
ne sommes pas dans la situation de 95 ou celle de mai 68. Le
pouvoir sans attendre met en œuvre la politique dictée par le MEDEF, taillée sur mesure. Il s’attaque aux droits
et acquis sociaux, aux salaires et pensions, et réprime. Cela renforce cette colère qui
s’exprime dans une multitude de secteurs, de grandes et petites entreprises.
Ajoutons les manifestations de
mécontentement multiformes et puissantes, des avocats, des professions de
justice, des EHPAD, des hôpitaux, des gardiens de prison, du commerce, EDF,
Air France, les retraités, les éboueurs, les collectivités territoriales, les
lycéens et les étudiants. A Marseille ce sont 50000 manifestants qui ont
défilé à l’appel de la CGT le 14 avril contre la politique gouvernementale. A
Nantes 10000 personnes ont protesté contre l’évacuation de Notre Dame des
Landes. Cette liste est incomplète et ne cesse de s’allonger même s’il est
difficile de connaître tout ce qui bouge. Autre particularité, le calendrier
des journées d’action. Après le 19 avril (avant-hier) qui a rassemblé plus de
300 000 manifestants dans 160 défilés dans toute la France, La CGT veut
faire du 1er mai, une journée interprofessionnelle de manifestations
unitaires revendicatives. La
lutte des cheminots se poursuit et le 22 mai prochain ou toutes les
confédérations appellent à participer à une journée d’action dans la fonction
publique. Rappelons que les missions de la Fonction
Publique (à l’origine) à l’égard de la nation et des citoyens sont
essentielles : - disposer de l’accès aux besoins fondamentaux
tels: électricité, eau, gaz, transport, communication, école, santé... - associer les usagers aux décisions pour
répondre au plus près des besoins - assurer la stabilité, la qualité et la
permanence des personnels - garantir l’indépendance nationale C’est cet ensemble de missions que le
gouvernement Macron veut supprimer et dans la
continuité de ses prédécesseurs, redéfinir les missions des services publics
pour les livrer au privé afin de satisfaire les appétits du capital. On
le sait, on le constate depuis des années, l’enfermement dans des pseudos
négociations loin des salariés dans le cadre d’un « dialogue
social » sans rapport de force et sur les revendications du MEDEF
conduit à une impasse et se traduit par une exploitation renforcée du travail
au profit du capital.
Face à cette politique qui agresse le salariat et la population, la
seule réponse est donc un puissant rapport de force social et politique, le
pouvoir le craint et met en œuvre toute une stratégie pour casser ce rapport
de force.
Depuis des décennies les gouvernements n’ont eu de cesse de privatiser
les services publics pour les livrer aux appétits du capital. On en connaît
les conséquences aujourd’hui.
Mais ils veulent aller plus loin. On connaît le credo du
gouvernement : « réduire la dette » de l’état, faire des
« économies », les services publics, la Fonction Publique sont dans
le collimateur. C’est une attaque sans précédent et grave pour notre pays et
la population surtout les plus défavorisés dans cette société de plus en plus
inégalitaire. De
l’autre côté, les riches s’enrichissent, des fortunes colossales gonflent
tous les ans tous les jours, toutes les secondes. Par exemple Bernard Arnault
qui pèse 37 milliards (presque le prétendu déficit de la SNCF)
"gagne" 800 euros par seconde, en un an, il gagne autant que 4
millions de personnes au SMIC !! Avec ses acolytes les 40 milliardaires
(40 personnes) possèdent 275 milliards, soit près de 10 % du PIB de la
France, 70% du budget de l’état. En
2017 les bénéfices de Renault ont progressé de 50 %, Danone + 42 %
de bénéfices nets (ce qui va faire plaisir à Mme Pénicaud ministre du
travail), Bolloré chiffre d’affaires +82 % la BNP +12 %. Ainsi le
CAC40 annonce 92 milliards de profits +21 %, un record, et tous sont en
hausse. Et
bien évidemment dans la logique du système, les pauvres s’appauvrissent.
Selon une étude publiée par « Le Monde » les dégâts humains
sont considérables et s’aggravent année après année : « 9 millions
d’hommes, de femmes et d’enfants vivent aujourd’hui sous le seuil de
pauvreté, soit 14 % de la population dans le cinquième pays le plus riche de
la planète » note le journal. 3 millions d’enfants sont touchés par cette
pauvreté. 54 % des jeunes souffrent d’un manque d’accès aux savoirs, 40 %
sont privés de loisirs et 20 % de soins. 25 % sont sans domicile fixe. 9,5
millions de personnes reportent ou renoncent à des soins dont 64 % de femmes.
5 millions souffrent d’insuffisance alimentaire et sont aidés par des réseaux
associatifs. 4 millions sont mal-logés et 140 000 (connus) sont sans
abri. 2 millions sont en attente d’un logement social. 12 millions de
personnes vivent dans la précarité énergétique. 50 % des étudiants (sur 2,5
millions) rencontrent des difficultés financières »
Ces chiffres sont la réalité sociale pour des millions de personnes en
France, 5ème puissance économique du monde avec un PIB de 2570 milliards. Les
écarts se creusent excluant les plus pauvres de la société. La lutte de
classe pour sortir de cette situation est donc une nécessité incontournable pour changer de société et
répondre aux besoins sociaux élémentaires. Ce
n’est visiblement pas l’objectif de Macron qui nous
gave de promesses rassurantes, masquant ses intentions, tronquant les chiffres
et divisant la population. Ses interventions jeudi et dimanche derniers
étaient éclairantes et sans surprise. L’essentiel de son discours n’était en
quelques mots que "je continue", "il faut aller jusqu’au
bout". "Mais je vais vous expliquer ..." tout en cherchant à diviser les
travailleurs en montrant du doigt les cheminots et ceux qui luttent. En même
temps il propose une deuxième journée de travail dit « gratuit »
pour financer la dépendance, poursuit la privatisation de la SNCF avec la filialisation
du fret ferroviaire, engage la « réforme » de la retraite qu’il
veut remplacer par une retraite par capitalisation…
Elu avec moins de 15 % des électeurs et dans les conditions
électorales que l’on connait, des sondages qui le rejettent de plus en plus,
la politique de Macron renforce le mécontentement. Les luttes ne sont pas propres à la
France. On les retrouve dans de
nombreux pays européens. En Allemagne, pourtant modèle social économique et
politique vanté par le gouvernement, les médias, le MEDEF et bien d’autres,
la situation sociale hérite des décisions prises par le socialiste Schröder
il y a 20 ans. La pauvreté dans ce pays progresse et la situation politique
est loin d’être ce qu’on nous présente. Les luttes se multiplient et se
renforcent. On le voit à la Lufthansa, dans la métallurgie et plus récemment
dans la Fonction Publique.
Les difficultés de Merkel à former un
gouvernement et la montée de l’extrême droite en attestent. Mêmes mouvements
puissants contre les mêmes dégradations de vie de la population en Espagne,
en Grande Bretagne, en Grèce, etc. Le capital applique partout la même
politique violente dans l’Europe du capital et dans le monde, la
Confédération Européenne des syndicats, la Confédération Syndicale Mondiale
laissent faire et font preuve d’un silence complice, ce que l’on sait depuis
longtemps. La situation internationale est marquée ces derniers jours par un acte
de guerre, l’agression d’un pays souverain, la Syrie par une
« coalition » impérialiste qui viole son intégrité territoriale. La
France, la Grand Bretagne et les USA avec la complicité du conseil de
sécurité de l’ONU ont bombardé ce pays. Notre parti Communistes a tout de suite
condamné cette agression avec fermeté. On
connaît les raisons de fond et les mensonges qui ont servi de prétexte à
l’agression, on a déjà vécu les mêmes contextes lors des guerres en Irak, en
Lybie, en Afrique, conflits qui n’ont en rien réglé la situation, au
contraire les peuples sont massacrés, jetés hors de leurs frontières. Ce sont
des millions de personnes qui fuient leurs pays pour sauver leur vie et que
l’on retrouve un peu partout dans le monde. En France, la propagande les
nomme « les migrants » pour noyer le poisson et masquer la
responsabilité de l’affrontement inter impérialiste. De
façon plus conjoncturelle on note qu’en quelques heures le pouvoir, si prompt
à faire des « économies » en cassant les services publics et les
acquis sociaux, trouve de l’argent
sans problème pour mener cette opération de guerre, peu en importe le coût au
moment où sont annoncées de nouvelles atteintes sociales. On
note également que Trump, May et Macron, les 3 va-t’en guerre
actuels rencontrent de sérieuses difficultés dans leur pays ou leur politique
respective est contestée. Rien
de tel donc que de trouver, entre autre, une bonne raison pour détourner
l’attention. Enfin cet acte de guerre a été mené avec des armes de nouvelle
génération, (des missiles de croisière navals), rien de tel que le terrain pour en tester
l’efficacité" avant un usage plus fréquent.
Bien sûr c’est sur la foi de déclarations invérifiables que
l’agression a été perpétrée. Déjà, depuis plusieurs semaines, Trump, May et Macron en tête
préparaient le terrain, on se souvient des prétextes mensongers utilisé par
Bush à l’ONU pour agresser l’Irak en 2003, les mêmes sont utilisés
aujourd’hui.
Cette agression déstabilise un peu plus cette région du monde pour les
richesses qu’elle possède. Dans cette même région, depuis 3 semaines l’état
d’Israël sous le prétexte de combattre les terroristes assassine des
centaines de palestiniens, en blesse des milliers en toute impunité. Là, pas
de sanctions, pas d’états d’âme, pas d’émotion de la communauté
internationale, pas de réaction notable des partis politiques français. Le
silence des complices de cette tuerie équivaut à une approbation. L’ONU est
aux abonnés absents.
Les multinationales et leurs états capitalistes s’affrontent dans de
nombreuses régions et pays du globe pour établir leur domination et piller
les richesses locales souvent avec la complicité des dirigeants de ces pays.
Le bilan est lourd avec des millions de morts, la destruction
d’infrastructures et d’équipements et l’instabilité des états envahis. Le
capital, c’est ça ! La chute de l’URSS, l’absence ou la faiblesse de
partis révolutionnaires pour s’y opposer laissent les mains libres au
capital. Il faut aborder clairement ces sujets, y consacrer du temps car la
situation internationale, la menace d’une généralisation d’un conflit armé ne
faiblit pas, la concurrence inter impérialiste s’accentue, la paix est
menacée. En regard de la situation nationale et
mondiale, notre parti a donc un rôle politique de première importance à jouer.
C’est essentiel pour être présent dans les luttes, les manifestations,
devant les entreprises, sur les marchés, dans les quartiers populaires, les
universités, nous organiser partout où cela nous est possible avec, bien sûr
la réalité de nos forces.
S’organiser c’est rassembler autour de nous et réunir pour discuter
politique. Chaque fois que nous sommes sur le terrain, c’est
"payant". Depuis plusieurs semaines, l’actualité sociale domine. Le
mécontentement est profond, durable et ne trouvera pas bien sûr, de solution
avec les politiques en place.
Dans ce contexte, la population, les salariés sont plus réceptifs que
jamais. Là où notre parti apporte son analyse et ses réponses, développe ses
arguments nous sommes entendus.
Les réunions de nos structures dans les départements sont donc
essentielles. Discuter politique, décider et agir. Faire vivre politiquement
nos structures nous ouvre de fait des possibilités pour nous développer.
Nous avons des outils, une propagande actualisée, riche qui répond à
la situation en termes d’analyses, d’informations et porteuse de réponses
politiques. Là où nous avons une implantation nous progressons, et le
renforcement du parti est plus que jamais à l’ordre du jour. Nous organisons
des initiatives financières, l’affiche, la tombola et la souscription
permanente, et avec les cotisations de nos adhérents elles nous donnent des
moyens. Mais la mise en œuvre de notre politique nécessite des moyens plus
importants. La question des finances est donc une question très politique qui
n’est pas annexe.
Dans la perspective de notre 8ème congrès qui se tiendra les 16 et 17
novembre prochain notre tâche au CN et dans nos cellules est de réfléchir dès
maintenant à l’organisation de la discussion préparatoire dans les
départements et à la participation au congrès. Il
est donc nécessaire de faire le point sur notre activité et d’établir des
plans de travail dans nos structures sur l’ensemble des points évoqués. Il
faut également commencer à réfléchir politiquement aux européennes de juin
2019 et à la question de notre présence à ces élections.
Enfin, pour terminer,
Quelques informations sur les semaines à venir : nous allons
publier sur mai/juin 68 une série d’articles sur le site pour rétablir la
vérité sur ce puissant mouvement qui a fait plier le patronat par ses grèves
massives.
Notre prochain journal sera consacré au 200ème anniversaire de la
naissance de Karl Marx. Il portera sur l’apport irremplaçable de Marx
dans l’analyse du capital, et sur la nécessité de l’abattre.
Enfin, une expression en direction de la jeunesse sera régulièrement
publiée, elle visera à l’informer, à
débattre avec elle de la perspective
politique que nous portons. Un premier tract est paru cette semaine, nous
pouvons l’utiliser dès maintenant. La
contestation sociale en quelques semaines s’est développée et renforcée
rapidement. Des initiatives multiples ont lieu ou sont en préparation. Cela
appelle une mobilisation importante de notre parti seul porteur d’une solution
politique incontournable : le changement de société. Profitons de cette période d’activité pour inviter largement au débat et au renforcement du parti. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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