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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°482 Semaine du 14 au 20 novembre 2016 17 novembre 2016 |
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Une seule
perspective claire : la lutte
politique pour chasser le capital |
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Lire Egalement Et Et Ils veulent supprimer tout
ce qui entrave Et généralisé qui ne
dit pas son nom Et M. LE PEN : Un programme pour le capitalisme |
Télévisions, radios, journaux,
tous les outils de propagande capitaliste sont utilisés, mobilisés afin que
chaque espace médiatique soit occupé pour empêcher, masquer, dévoyer le seul
débat qui compte :qui est responsable de la situation en France et dans le
monde ? Tout est
mis en œuvre à chaque instant pour faire croire que le capitalisme est le
seul système politique viable, qu’il est incontournable. Cette politique
menée par les multinationales et les états qui les soutiennent engendre un
profond mécontentement que les partis
politiques au service du capital,
Droite, PS, FN tentent de récupérer aussitôt. Les responsabilités du
capitalisme qui est la cause unique des difficultés sociales et économiques,
ne sont jamais évoquées par ceux-là qui
promettent qu’ils vont « faire autrement», « changer de politique », «
écouter la colère du peuple » (Sarkozy), alors qu’ils s’apprêtent à aggraver
encore plus la situation du peuple. Le Front
National se présente comme étant le parti « des travailleurs et du peuple »
et considère qu’avec l’élection de Trump aux USA un « Nouveau Monde » est en
train de naître. Ce « Nouveau Monde » qu’il approuve, est celui du capitalisme qui engendre chômage, misère, exclusion, un
monde qu’une minorité de milliardaires à la tête de multinationales exploite
sans retenue, engendrant des conséquences sociales dramatiques. Le
capitalisme n’a pas le choix, son développement passe par une exploitation
encore plus forte des peuples et des territoires pour accumuler du profit.
Son seul but : accaparer les richesses. Le
mécontentement est profond partout, il faut donc le maîtriser et pour cela
les états serviteurs emploient tous les moyens dont ils disposent :
propagande, répression, conflits armés, guerres, tout est bon pour supprimer
les obstacles à son développement. Trump a été élu sur la base d’un profond
mécontentement dévoyé, le même phénomène se produit en Europe ou les partis
d’extrême droite surfent sur la colère. Le capitalisme est ainsi préservé. Le
capitalisme est incapable de répondre aux besoins sociaux parce que ce n’est
pas son but, son existence ne tient qu’à ses possibilités de développement,
accumuler du profit toujours plus et toujours plus vite c’est sa seule et
unique raison d’être. Le
combattre jusqu’à le faire disparaître et le remplacer par une société au service
du peuple est donc la seule perspective politique crédible. L’aménager serait
au-delà de cette utopie, prolonger la souffrance des peuples. Il n’y a que
les luttes qui l’ont fait reculer. La lutte
du peuple russe l’a sérieusement ébranlé, le capitalisme a été battu pour la
1ère fois dans un pays, pendant 70 ans permettant des progrès sociaux,
économiques et scientifiques considérables en URSS, aidant les peuples
d’Europe de l’Est, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine à se libérer de
l’exploitation dont ils faisaient l’objet. Sitôt
l’effondrement de l’URSS, le capital a accéléré partout son développement
entraînant dans sa course effrénée au profit la casse des acquis sociaux, les
conflits armés et les guerres sur tous les continents. On
comprend mieux pourquoi, en France comme ailleurs, le débat sur les
responsabilités du capital est dévoyé, détourné. En
voulant s’approprier la « colère du peuple », la droite, le Front National,
le Parti Socialiste et ses alliés veulent aller encore plus loin et plus vite
pour servir le capital. En voulant l’aménager, les Mélenchon et autre Parti
Communiste Français veulent le préserver, le rendre plus « partageur » ce qui
est impossible, le capitalisme en veut toujours plus il ne partage pas, c’est
donc une impasse qui ne remet pas en cause son existence. Nous le
répétons souvent, les marchands d’illusions sont nombreux à proposer leurs
services au capital, aucun ne propose de le combattre. Il n’y a
pas de 3ème voie, ce qui se passe en Grèce, au Brésil, au Venezuela
en est la preuve : pour en terminer avec le capital il faut lui prendre
les moyens de production et d’échange sans aucune discussion ou
compromission, en confier la gestion et le contrôle au peuple dans un but
unique : satisfaire les énormes besoins sociaux. Des
moyens considérables créés par le travail existent pour cela, ils sont
aujourd’hui accaparés par le capital et les hommes qui le servent. Nous
proposons que ces moyens deviennent la propriété du peuple. Pour cela il faut
enlever l’appareil d’Etat aux capitalistes et à leurs représentants. La lutte politique est indispensable pour
cela, il faut l’engager avec force pour y parvenir. Le
socialisme ne se décrète pas, il s’impose et il se construit par la lutte
quotidienne, l’union du peuple est essentielle pour arriver à cet objectif. Notre parti
s’est créé pour cela, il portera ces propositions tout au long de la campagne
de l’élection présidentielle et de
celle des élections législatives. Nous
voulons en débattre avec toutes celles et ceux qui veulent que ça change
vraiment. Venez nous rejoindre. Lire, enregistrer
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Lire Egalement Et Rapport au Bureau National
du 26 Octobre 2016 Et Et Et Comité
National du 24 septembre 2016 Et Comité
National du 24 septembre 2016 |
Au centre des prochaines échéances électorales : la lutte des classes GOODYEAR : Relaxe pour les 8 militants de la CGT Présidentielles : se débarrasser du capital, seule alternative politique
claire Salon de l’auto, côté face, côté pile Présidentielle
: La vraie question Paris: Rencontre du Parti Communiste de Grèce et du
Parti Révolutionnaire Communistes |