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comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES N°483 Semaine du 21 au 27 novembre 2016 24 novembre 2016 |
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Rencontre avec les salariés d’Alstom Belfort : la lutte à l’ordre du jour |
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populaire Et Fillon – Juppé, blanc bonnet et bonnet blanc Et Une seule perspective claire : la lutte politique pour chasser le capital Et |
Nous savons que l’ensemble des
médias consacre tout leur espace d’information à l’organisation des élections
présidentielles. Le but est de faire croire qu’il y a des différences entre
les candidats qu’ils soient de droite ou qualifié de « gauche » pour éviter
de débattre des causes des problèmes sociaux et ainsi continuer à servir le
capital. Ils ne disent rien sur les luttes actuelles, le
black-out est total car ils craignent plus que jamais qu’elles se
développent, seul chemin pour faire reculer les projets capitalistes. La casse industrielle se poursuit au nom du profit,
Alstom, Airbus, STX, trois entreprises de transport, trois entreprises qui
réalisent des milliards de profits et qui font l’objet de restructurations
dont l’objectif est d’accumuler encore plus de profits au détriment des
intérêts des travailleurs. Une nouvelle rencontre entre notre parti et les
salariés d’Alstom a eu lieu cette semaine. Après la menace de fermeture de
l’unité transport, il était utile de faire le point face à la situation et
tracer une perspective de lutte politique. Des débrayages ont eu lieu dans les ateliers de
production contre la dégradation des conditions de travail, la direction
exigeant au cours d’entretiens individuels plus de «productivité » et «
d’engagement » de la part des salariés. Les arrêts de travail ont permis de
stopper les intimidations et pressions multiples. Il est clair que la multinationale utilise ses
annonces de fermeture pour accentuer l’exploitation du travail. Elle cherche actuellement à remettre en cause
l’organisation des jours de réduction du temps de travail, ce que les
travailleurs refusent. Les syndicats sont appelés à négocier un nouvel
accord, la CGT s’est prononcée contre toute remise en cause de l’organisation
actuelle. La discussion a permis d’éclaircir sur les enjeux
actuels, les travailleurs ne sont pas dupes du rôle joué par le gouvernement
après l’annonce de la fermeture. Ils savent que les commandes annoncées par l’équipe
gouvernementale est un « emplâtre sur une jambe de bois », comme ils disent. La pérennité du site, son développement, passent par
d’autres solutions. La signature d’un accord de production en février de
cette année avec KTZ (équivalent de la SNCF en France) au Kazakhstan et EKZ
(dont Alstom est devenu actionnaire majoritaire) menace directement la
production de locomotives à Belfort. Alstom déclare à la suite de cet accord que EKZ
deviendra une « plate-forme pour la production et l’exportation de
locomotives dans le monde ». Des salariés sont envoyés sur place pour
accélérer le transfert des technologies, ce qui laisse présager la suite. Alstom qui a signé fin novembre 2015 un accord avec
le gouvernement indien portant sur la fabrication de 800 locomotives doubles
(1600 simples) et le développement des infra structures pour un montant de
3,5 milliards d’euros, anticipe la fabrication des locomotives en dehors des
entreprises françaises. Le débat a porté sur les coopérations
internationales telles que notre parti les envisage. Le développement des
transports publics ferroviaires ou autres avec l’apport d’entreprises
françaises doit avoir lieu dans le cadre de coopérations mutuellement
avantageuses et non pas dans le but d’accumuler du profit, ce dont les
travailleurs français ou étrangers sont les victimes. Pour cela il faut par la lutte chasser les
actionnaires de ces entreprises et en confier la gestion démocratique aux
travailleurs dans le but unique du développement en réponse aux besoins
sociaux. La même question se pose en France concernant la
nécessité de développer les transports publics qu’ils soient par rail, route,
air ou mer. Tous sont sous domination de multinationales dont la recherche de
profit engendre suppressions massives d’emplois, fermetures de sites,
atteintes aux droits et acquis sociaux. A l’issue de cette rencontre, nous avons convenu de poursuivre
le débat (trop court) avec la volonté de l’élargir encore, une prochaine
réunion aura lieu en janvier 2017, année d’échéances électorales ou la
question de l’industrie en France est totalement ignorée des candidats. Lire, enregistrer et/ou
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novembre 2016 - rapport Et Comité National du 19 novembre
2016 - discussion Et Et Rapport au Bureau National
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7 novembre 1917- 7 novembre 2016 Ils veulent supprimer tout
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