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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°562 Semaine du 28 mai au 3 juin 2018
31 mai 2018
Italie : le capital prêt à utiliser tous les
moyens pour imposer sa loi ! L'Italie
traverse une crise politique sans précédent. Elle est marquée, entre autre,
par les péripéties récentes sur la nomination d'un gouvernement. Ligue
(ex-Ligue du Nord) et Mouvement 5 étoiles (M5S), sortis vainqueurs des
élections, se sont vus retoqués pour la formation d'un gouvernement par le
Président de la République sous le pretexte du
caractère par trop « anti-européen » du ministre des finances
qu'ils ont proposé. Pourtant ce dernier, un homme du grand patronat, au-delà
des menaces verbales, nous avons connu cela avec Tsipras
en Grèce, n'annonçait qu'un nouveau cycle de mesures de caractère keynésien
visant à relancer la consommation. Cette orientation ne met pas en cause la
domination du grand capital. Comme partout où elle a été mise en œuvre cette
politique se brise sur les exigences de profit du capital et permet de
justifier un nouveau cycle d'austérité et d'attaques contre les salariés.
Avec une dette publique représentant 130 % de son Produit Intérieur
Brut, l'Italie est sous la pression de la spéculation financière
internationale. Sa marge de manœuvre, en particulier par rapport à l'Union
Européenne, est très faible. La question posée est donc : comment
imposer une nouvelle politique au service du capital en donnant l'illusion de
répondre aux attentes du peuple italien ? Dans ce sens, Ligue comme M5S
sont des alternatives possibles. Les dernières élections en Italie (voir
Communistes Hebdo N° 550) y ont modifié la situation politique. Le succès de
la Ligue et du Mouvement 5 étoiles a brisé le cercle d'alternance entre les
deux grands partis du capital, Forza Italia (FI) et le Parti Démocratique (PD). Ces deux dernières
forces politiques ont soumis, à tour de rôle et malgré les résistances, les
travailleurs italiens à une purge sociale liquidant les conquêtes de la
classe ouvrière et ouvrant un champ nouveau à l'exploitation capitaliste dans
le cadre de l'Union Européenne et plus largement dans celui de
l'internationalisation des grands monopoles. Dans cette alternance
« gauche- droite », le dernier premier Ministre en date M. Renzi, un jeune homme présenté comme le Macron italien, a frappé très fort. Les arguments n'ont
pas manqué pour « justifier » cette politique anti-sociale.
Comme en France et partout dans le Monde, il s'agit de briser les cadres
limitant l'exploitation capitaliste pour une soi-disant compétitivité qui
n'est autre que la recherche du profit maximum par une exploitation accrue
des travailleurs salariés. En l'absence d'un parti révolutionnaire capable de
rassembler la classe ouvrière dans le combat contre l'exploitation et pour
renverser le pouvoir du capitalisme, les mécontentements se sont cristallisés
autour des questions de l'immigration et contre les élites dirigeantes. Les partis qui ont absorbé ce
mécontentement sont, en Italie comme ailleurs, une création des forces du
capital, financés par la grande bourgeoisie et le patronat, ils n'ont pas
vocation à s'attaquer au capitalisme. Pour eux pas question de révolution, ni
de sortie du pacte militaire impérialiste qu'est l'OTAN, pas question de
répondre aux justes revendications des travailleurs, pas question n'ont plus
de s'attaquer à la politique de l'Union Européenne, juste en demandent-ils
une application plus conforme aux intérêts du capital italien. Comme
partout en Europe, ces forces dites « anti-système »
sont le réceptacle de la crise sociale, morale et politique du capitalisme
dans une phase particulièrement destructrice pour les travailleurs et la
société, de son histoire. Il nous faut mesurer le danger qu'elles
représentent. Elles sont le prélude à l'organisation d'une dictature plus
féroce du grand capital et pourquoi pas, si la nécessité s'en fait sentir,
d'affrontements directs et militaires au sein même de l'impérialisme. Pour combattre ces tendances, qui sont à
l'œuvre dans de nombreux pays en Europe et y compris en France, il serait
erroné de chercher un compromis du « moindre mal » dans le
capitalisme. Il faut au contraire développer le lutte de classe, les luttes
économiques et sociales, pour faire reculer Macron
dont l’objectif est la liquidation des conquêtes ouvrières et faire grandir
la lutte politique contre le capitalisme avec le parti révolutionnaire
COMMUNISTES pour un changement révolutionnaire de la société qui en finisse
avec l'exploitation capitaliste. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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