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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°555 Semaine du 9 avril au 15 avril 2018
12 avril 2018
Macron ce jeudi 12 avril, pendant 1 h10 sur TF1, a
confirmé sa politique A tous les reportages exprimant le
mécontentement de plus en plus profond, les situations de plus en plus
difficiles, les grèves…. Le Président Macron répond : « Je vais continuer au même
rythme, il faut aller au bout mais je vais vous expliquer ». Sur quelques
« bonnes phrases » de cet interview : *Les grèves. La SNCF : il faut faire l’ouverture
à la concurrence, ça fonctionnera beaucoup mieux. Le changement de statut de
l’entreprise ? Non, ce n’est pas
la privatisation. Le statut des cheminots ? Ils ne doivent pas
s’inquiéter, le changement ne concernera que les futurs salariés; d’ailleurs
la Poste cela fait 15 ans qu’elle n’embauche plus au statut, ça marche très
bien. Je le répète aux syndicats, n’ayez pas de craintes illégitimes,
nous devons faire la réforme ensemble ». Aux personnels hospitaliers qui
décrivent dans un court reportage la situation catastrophique pour les
malades et les personnels, les fermetures d’hôpitaux, de services, Macron répond : « Je rends hommage aux
personnels soignants, ces reportages sont touchants, les gens sont dévoués.
Il faut réorganiser l’hôpital ». On sait que la « réforme »
annoncée va supprimer encore plus d’hôpitaux, de services hospitaliers,
réduire les crédits…. Aux retraités en colère de
l’augmentation de la CSG, qui disent « On nous oppose un souverain
mépris ; nous sommes dés citoyens de seconde zone », Macron répond : « Vous allez avoir une
retraite bien plus longue que celle de
vos parents – 10, 20 ans de plus. J’invite tous les retraités à participer à
la remise en marche du pays ! ». Aux habitants des secteurs ruraux, des
villages qui dans un court reportage, expliquent qu’ils n’ont plus de poste,
plus d’école, de médecin, que l’hôpital le plus proche va fermer, qui
montrent toutes les conséquences pour les populations, Macron parle d’autre chose : « La France
est en déficit. Quand on ne fait pas les « réformes » on fait des
dettes. Il faut arrêter ça ». A propos des luttes dans les
Universités, des occupations, Macron affirme
« Ce sont des agitateurs professionnels. On est dans un Etat de droit,
il faut le faire respecter ». Il réaffirme
à la fin : « il faut aller au bout. Les difficultés ne m’arrêtent pas. Je vais
continuer au même rythme ». Macron
a été élu pour imposer les exigences du capital. Cela confirme que pour stopper
sa politique néfaste pour le peuple et notre pays, il faut continuer à
faire grandir la lutte tous ensemble,
de plus en plus fort. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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