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Parti Révolutionnaire Communistes |
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N°565 Semaine du 18 juin au 24 juin 2018
Rapport au comité national du 16 juin 2018. Chers camarades, C’est notre
dernier Comité National avant les vacances d’été, il se tient dans une
période où le capital au pouvoir met tout en œuvre pour accentuer et
accélérer l’exploitation du travail salarié pour son profit. Que ce soit
sur le plan national ou international, ça bouge très vite au rythme imprimé
par les multinationales mondiales qui se livrent une concurrence sans égale
générant des conséquences terribles pour les peuples. Nous
reviendrons sur le développement inégal du capital selon les pays et les
continents, les ravages qu’il cause dans cette recherche effrénée au profit,
seule raison de son existence. En France, l’accélération de la casse des acquis sociaux
est sensible. Gattaz qui
quitte la présidence du Medef réclame à cor et à cri des mesures plus fortes
pour « réduire les déficits
publics, c’est la clé pour rendre les entreprises compétitives, avec des taux
de taux de marge acceptables », il faut « revoir la fiscalité des entreprises
» dit-il en soulignant le profond accord avec les mesures prises par le
gouvernement actuel qu’il invite à « aller plus loin ». Les patrons exigent,
le gouvernement applique. Après la loi
travail appliquée pour supprimer toutes les contraintes au profit et dont on
voit les effets immédiats sur les conditions de travail, la précarité et la
flexibilité (voir les accords d’entreprises, PSA Vesoul par ex), ce sont les
services publics, la fonction publique, la retraite, les salaires et les
pensions, l’assurance-chômage qui sont dans le collimateur du pouvoir aux
ordres. Les enjeux sont considérables et la lutte pour stopper la
casse va être déterminante. Macron vient d’annoncer la couleur mercredi dans une opération
de propagande mise en scène pour masquer l’essentiel de sa politique : mettre
toute la société au service du capital. Ce que les
médias capitalistes appellent la « jambe gauche » de Macron,
sa « révolution sociale » consiste à s’attaquer aux aides sociales qualifiées
de « masse de pognon inutile » et au système de retraite qui « ne
correspond plus aux enjeux (capitalistes) d’aujourd’hui ». Réduire la
dépense publique de 30 milliards a été annoncé dans le rapport Cap 21, cela
consiste à « supprimer les aides sociales inutiles » aux yeux du pouvoir,
précariser l’emploi dans la fonction publique en faisant mourir petit à petit
les statuts par l’embauche de contractuels et non plus de fonctionnaires. A
supprimer 120 000 emplois, à instaurer le salaire au mérite, à
précariser, flexibiliser l’emploi, voilà la révolution sociale, la « jambe
gauche » de Macron vantée par les médias. Le Medef est
satisfait et le FMI félicite le gouvernement français pour son « courage »
tout en prenant soin d’inciter à l’instar du MEDEF le gouvernement à aller
plus loin. Cette politique provoque un profond mécontentement, une
colère chez les travailleurs de plus en plus forte. D’après les
sondages, 63 % des Français sont mécontents de la politique menée, les luttes
ne faiblissent pas, construire leurs convergences fait beaucoup débat. Les
tentatives de récupération sont menées pour détourner, mettre un voile sur
les causes de cette politique, les responsabilités et surtout pour éviter la
question : comment faire pour s’en sortir ? L’opération «
Marée populaire » du 26 mai dernier est l’exemple type de l’impasse, du piège
dans lequel Mélenchon, le Parti
Communiste Français et 83 organisations aussi diverses et variées les unes
que les autres, mais certainement pas révolutionnaires, ont voulu entraîner
les travailleurs. L’opération a
échoué mais elle peut laisser des traces notamment sur la nécessité de plus
d’unification et de convergence des luttes. Tous les
partis politiques sont uniquement préoccupés par les prochaines échéances
électorales, la manipulation dont je viens de parler en fait partie. Tous
veulent construire une relève au gouvernement actuel que le capital utilise
quitte à l’user prématurément. Les magouilles entre partis de droite, celles
entre partis dit de « gauche » consistent à construire ene nouvelle équipe qui va succéder à celle de Macron sans jamais remettre en cause le capital et le
combattre comme étant la seule et unique cause de la situation actuelle. Marx les
appelait : « les charlatans sociaux de tout acabit qui voulaient à
l’aide d’un tas de panacées et toutes sortes de rapiéçages supprimer les
misères sociales sans faire le moindre tort au capital et au profit », cela
résume avec une extraordinaire réalité la position des partis politiques et
des 83 organisations qui ont participé à l’initiative de Mélenchon le 26 mai
dernier. Le mécontentement est profond, les luttes ne faiblissent
pas mais la perspective politique est à construire. Combien de
travailleurs pensent que le capitalisme est la cause unique des difficultés
qu’ils rencontrent ? Tout est fait
pour faire croire que c’est l’individu qui est responsable de ses propres
difficultés. Les acquis sociaux seraient des privilèges inadmissibles. Le contrat de
travail à durée indéterminée ne doit plus exister parce qu’il ne correspond
pas aux fluctuations du carnet de commandes, il faut donc flexibiliser le
temps de travail. Il n’y a plus besoin de syndicats structurés à l’entreprise
puisque le « dialogue social » a substitué les syndicats devenus
« partenaires sociaux ». La santé
coûte cher, le travail aussi, on se soigne trop et on gagne trop, les aides
sociales c’est du « pognon dépensé inutilement », on est des
assistés, le chômage, la Sécurité Sociale, la santé sont des coûts
insupportables, le salaire doit être au mérite et non pas acquis d’avance,
idem pour l’emploi. Le chômeur ne veut plus travailler, le pauvre, le
sans-abri, le mal-logé subissent les aléas, les difficultés de leurs vie
personnelle, les étudiants sont trop nombreux alors qu’il n’y a pas place
pour tous, il faut choisir les meilleurs, etc., etc... Tout est fait
pour culpabiliser l’individu dans la société, responsable de ses propres
difficultés. La propagande
capitaliste, les médias à son service nous servent ce schéma à longueur de
journée. La faiblesse
de forces révolutionnaires nous fait
mieux mesurer les difficultés à faire comprendre, l’origine des
problèmes vécus par les travailleurs qui sont de plus en plus nombreux à se
défendre mais pour résoudre, et c’est bien normal, leurs problèmes immédiats. La réflexion
politique n’est pas acquise d’avance, elle n’est pas automatique et c’est en
ce sens que notre présence, notre action politique sont d’une grande
importance. Entendez-vous
un seul parti politique, à part nous, développer l’idée que la politique
actuelle est une politique globale, cohérente, visant à répondre aux
exigences du capital ? Tous les
partis sans exception déblatèrent sur telle ou telle mesure, sur telle ou
telle solution sans jamais faire la démonstration que les mesures prises font
partie d’une seule et même politique. Il y a des
raisons pour cela, le capitalisme leur convient, ils ne le remettent pas en
cause, ils veulent l’aménager. Notre responsabilité
est de faire la démonstration contraire, le plus clairement possible, que le
capitalisme ne réglera jamais les problèmes de l’humanité parce que ce n’est
pas son but. Son but est le profit, il a besoin d’exploiter le travail
salarié de plus en plus et de plus en plus fort pour se développer, peu
importent les moyens employés pour y parvenir. C’est vrai en
France, en Europe et dans le monde. La lutte des
classes est internationale, actuellement, le capital sévit sur toute la
planète. Après un développement très rapide à la suite de la chute de l’URSS,
il est confronté aujourd’hui à la course au profit qui entraîne une
concurrence acharnée entre multinationales, entre les états qui les servent,
entre les impérialismes qui s’affirment et qui veulent tous dominer. Nous
reviendrons sur cette question lorsque nous allons aborder les enjeux des
élections européennes. Du point de
vue des syndicats et du rapport des forces sociales actuelles, il faut bien
mesurer que le mécontentement, les luttes sociales s’expriment dans ce
contexte où les partis politiques ne portent pas de perspective anticapitaliste. Nous sommes les seuls à
démontrer et à dire que la lutte des classes doit être menée sans relâche. L’absence
d’un syndicalisme de classe en France est un obstacle, car la volonté de
lutter, de ne pas se laisser faire mobilise sur les revendications immédiates
mais ne remet pas en cause le fond politique des problèmes rencontrés par les
travailleurs. La volonté de faire converger les luttes fait son chemin, mais
tout de suite cette idée est combattue par les centrales syndicales
réformistes. La CFDT, qui
vient de tenir son congrès confirme vouloir jouer les premiers rôles dans le
syndicalisme d’accompagnement de la politique du pouvoir. Le comportement de
la centrale dans la lutte que mènent les cheminots est dû au mécontentement des adhérents CFDT dans la
profession. La tentative grossière initiée par Berger pour briser le
mouvement dernièrement a échoué, ce n’est pas la première à laquelle les
cheminots font face. Tous les médias exploitent chaque événement pour casser
un mouvement qui remet en cause la politique actuelle du gouvernement
concernant les entreprises publiques et leur développement. La politique
nationale concernant les transports est au centre de la lutte des cheminots
au moment où B.Lemaire annonce la privatisation
d’Aéroport de Paris. Les transports routiers, maritimes, aériens et
ferroviaires font l’objet d’une même et seule politique : celle du capital
pour le profit. Pour autant, les cheminots se battent seuls contre la
privatisation et pour le développement de l’entreprise nationale afin de
répondre aux besoins de la population. Il n’y a pas de débats autour de la
question de la politique des transports, car tous les partis ont contribué à
la privatisation des entreprises concernées. Aujourd’hui c’est la SNCF qui
est visée mais rappelons-nous : • Le réseau routier avec la privatisation
des autoroutes, le prix des péages a explosé, • Air France privatisée sous un
gouvernement de la « gauche plurielle », suppressions d’emplois, filiales à
bas couts aggravant les conditions de travail, pression sur les salaires, • Les transports maritimes avec les
chantiers navals, privatisation des compagnies publiques de transport. • Alstom pour le
transport ferroviaire et maritime, privatisé dans les années 80. Vendu
aujourd’hui à Général-Electric avec l’aval et l’aide financière du pouvoir.
Aujourd’hui Général-Electric annonce ne pas pouvoir tenir ses promesses
d’embauche. Suppression massive d’emplois. A chaque fois
les gouvernements quels qu’ils soient ont accompagné, aidé les
multinationales à s’accaparer les entreprises pour leurs profits. C’est le cas
pour les transports parce que c’est l’actualité avec la lutte des cheminots,
mais c’est le cas également pour toute une série d’entreprises auparavant
publiques comme La Poste par exemple où le prix du timbre augmente chaque
année, où les services auparavant gratuits sont tous payants aujourd’hui, le
courrier met de plus en plus souvent trois jours pour être distribué, c’était
un jour auparavant, 70 000 emplois ont été supprimés, les bureaux de
poste ferment les uns après les autres, le service n’est plus assuré. Pour
France Telecom c’est la même chose : 54 500 postes ont été
supprimés, les entreprises travaillant pour France Telecom telles que Alcatel–Thomson–la Sagem sont démantelées. L’exploitation du travail
s’est considérablement aggravée avec ses lots de suicides dont plus personne
ne parle (sauf pour l’action en justice). Et puis aujourd’hui il y a les
annonces concernant Engie producteur de gaz et
d’électricité, anciennement GDF et dont le gouvernement annonce céder les 24
% du capital qui reste à l’État. L’argument
est toujours le même : Bruno Lemaire
déclare (les Échos du 13 juin) : « l’État n’a pas vocation à diriger les
entreprises concurrentielles à la place d’actionnaires qui ont les
compétences et les savoir-faire ». L’opération
financière pour Engie est juteuse, c’est le premier
producteur d’électricité privé au monde, le troisième groupe mondial, il
réalise 65 milliards de chiffres d’affaires, emploie 153 000
travailleurs dans 70 pays, 9,3 milliards de profits et 2,62 milliards de
dividendes versés aux actionnaires. Engie produit
de l’électricité mais aussi gaz dont les prix vont augmenter de 6,5 %. Pour
rappel ils ont augmenté de 75 % depuis 2005. Cette
réalité-là, aucun parti politique ne la remet en cause et les syndicats qui
se battent subissent les choix des multinationales. A l’issue
d’une réunion tenue à l’initiative de
la CGT, dans un communiqué commun, la CGT, FO ainsi que
les organisations de jeunesse UNEF –
UNL- FIDL confrontées à la sélection étudiante, appellent à une journée
d’action interprofessionnelle le 28 juin prochain Il faut
continuer à apporter nos explications, notre analyse, nos arguments, nos
propositions pour répondre à la question : comment s’en sortir ? Avant-hier
les retraités ont manifesté contre la baisse des pensions bloquées maintenant
depuis quatre ans et amputées par l’augmentation de la CSG. Là encore, les
centrales syndicales qui ont appelé à manifester ont réduit le mouvement à la
seule question, certes importante, du pouvoir d’achat des retraites mais sans
aucun débat sur la défense du système que le pouvoir entend supprimer par une
retraite par points par ailleurs défendue par la CFDT. Le Medef
n’est pas hostile à ce système et pour cause, il va dans le sens de la
capitalisation des retraites souhaitées par les banques et assurances. Macron a annoncé la couleur concernant les retraites
malgré les précautions de langage et fort du soutien de la CFDT, à n’en pas
douter la refonte du système solidaire actuel sera au centre des discussions
à venir. Les enjeux
sont donc considérables pour les travailleurs et le peuple. Nous avons
besoin de démontrer encore plus que le capitalisme n’est pas imbattable, que
la situation actuelle n’est pas le résultat d’une maladie qui serait
incurable. Développer nos propositions le plus clairement
possible et de la manière la plus concrète possible pour faire
comprendre qu’une société débarrassée du capital est indispensable pour
répondre aux besoins humains. Nous avons
énormément d’arguments pour cela, des moyens considérables existent pour
changer vraiment de société. 2300 milliards de richesses créées par le
travail doivent être maîtrisés par les travailleurs. Aujourd’hui les
actionnaires des grands groupes (vantés par Bruno Lemaire) s’octroient 66,5 %
des résultats des entreprises au détriment des salaires et des
investissements, résultat : baisse du pouvoir d’achat des travailleurs, casse
de l’industrie. Nous écrivons
régulièrement sur notre site sur la masse des richesses disponibles pour
développer une société au service de la satisfaction des besoins fondamentaux
du peuple. Il faut
revenir constamment sur cette question : la politique actuelle aggrave la
situation économique et sociale, les moyens existent pour faire autrement,
comment y parvenir ? La lutte
politique est fondamentale pour chasser le capital et ses serviteurs, sinon
rien ne changera. Le développement
de notre parti est essentiel pour engager ce débat, aucun autre parti ne le
porte, il en va donc de notre responsabilité. Nous entrons
dans la phase de préparation de notre congrès qui aura lieu les 16 et 17
novembre prochain, nous devons dès maintenant examiner les conditions dans
lesquelles il va se dérouler, solliciter les délégués des départements sans
perdre de temps. Dans cette période de lutte, beaucoup d’activité militante
est déployée, beaucoup de rencontres, de réunions, de débats avec nos
adhérents et nos sympathisants ont lieu. Il faut multiplier encore ce type
d’initiative et voir comment dès la rentrée le Comité National peut aider et
participer aux rencontres avec les adhérents, avec les travailleurs dans les
entreprises, participer aux réunions de cellules, engager une dynamique pour
que notre congrès s’enrichisse des débats que nous aurons eu dans les
départements. Cela
nécessite un plan de travail élaboré à partir des possibilités et de
l’engagement des membres du Comité National, plan de travail mis en œuvre
avec les responsables des départements. Il faut
également que nous prenions des dispositions pour améliorer encore, cela a
toujours été un de nos soucis, l’organisation du parti, son fonctionnement,
les évolutions possibles. Nous avons fait beaucoup de progrès depuis notre
création. Nous sommes écoutés, souvent approuvés, aidés dans nos initiatives,
le cercle de nos sympathisants s’élargit et nous faisons quelques adhésions,
ce qui est rare pour un parti politique aujourd’hui. Les
conditions existent pour accélérer notre renforcement, les préparations de congrès sont toujours
des moments privilégiés pour renforcer notre parti. Ne doutons
pas que la situation politique et sociale va connaître des développements
dans les mois qui viennent. Être sur le terrain sera la meilleure manière de
préparer notre congrès d’autant plus que l’approche des élections européennes
va nous permettre de participer aux débats avec nos candidats et nos
propositions. À ce titre,
nous avons déjà publié un premier article sur notre site concernant le
capitalisme en Europe depuis sa création, son développement, le
positionnement politique des partis en Europe et en France et nos
propositions. Nous publierons plusieurs autres articles sur la question européenne
tout au long de l’année afin d’alimenter le débat et surtout de faire
connaître nos propositions que nous sommes disons-le encore seuls à porter. Entre ceux
qui veulent sortir de l’Euro ou de l’Europe ou des deux à la fois, ceux qui
veulent l’aménager, ceux qui veulent la développer, et ceux qui prônent pour
une « Europe sociale », on peut remarquer qu’aucun ne combat
l’Europe du capital. L’austérité
imposée aux peuples d’Europe provoque dans tous les pays un profond
mécontentement que les partis politiques tentent de capter pour détourner,
éviter le débat de fond. Cela se traduit par une poussée de l’extrême droite
dans tous les pays et l’arrivée au pouvoir de partis fascisants. Nous avons
toujours dit que le capital a trois fers au feu. Il les utilise aujourd’hui
selon les pays et les rapports de force, l’essentiel est préservé, son
développement assuré. Nous avons
donc une grande bataille à mener, en restant clairs et concrets, en allant à
l’essentiel sans s’engager dans des détails qui pourraient nous amener dans
des débats sans fin. Voyons bien
qu’à partir de la vague de réfugiés qui fuient leurs pays en guerre, comment
le débat est détourné, parce que la responsabilité du capital dans ces pays
en guerre est engagée. 66 millions
de personnes ont quitté leurs pays et risquent leur vie pour la garder. Elles
ne fuient pas une maladie, ne font pas de tourisme, c’est une question de
survie car chassées par les guerres provoquées par le capital, elles n’ont
pas d’autre choix que de fuir leur pays. Ceux qui jouent les « humanitaires »
aujourd’hui sont les mêmes qui bombardent, massacrent les peuples qu’ils
veulent dominer. Personne ne
parle bien sûr de la responsabilité première de l’impérialisme, de la
violence de la concurrence qu’il livre et des conséquences que cela génère. Un jour amis où alliés, le lendemain
adversaires, tout est fait pour embrouiller, détourner l’attention,
l’essentiel est d’éviter le débat. Les intérêts
des uns et des autres s’affrontent, les états au service des multinationales
emploient tous les moyens pour dominer afin de s’accaparer les richesses et
exploiter les peuples. La mise en
scène orchestrée par les USA concernant le commerce mondial vise à renforcer
la domination de l’impérialisme Étatsunien un vis-à-vis de l’Europe, l’attitude
de Trump avec la Corée du Nord consiste à négocier,
par pays interposé, avec la Chine qui domine le continent asiatique. On nous
a offert un véritable feuilleton ces derniers jours à ce propos pour éviter
comme toujours le vrai débat. La situation
en Palestine, le soutien complice des états européens et en particulier de la
France à la politique d’Israël qui massacre et assassine un peuple qui
revendique les terres qui lui appartiennent est caractéristique de ce que
l’impérialisme impose. Les mesures imposées par le FMI en Jordanie, en
Amérique latine vont toutes dans le même sens, casser les acquis pour
développer le profit. Les peuples luttent contre cette politique, il faut
leur affirmer notre soutien constant. Les
impérialismes s’affrontent, la concurrence internationale, la course au
profit a des conséquences que l’on connaît. Aucun parti ne tient ce langage,
parce qu’ils ne veulent pas s’attaquer à cette politique qu’ils considèrent
comme irréversible. On voit toute l’importance de nos propositions, ce que
nous pouvons apporter au débat, l’utilité que nous représentons. Les élections
européennes vont nous permettre d’aborder ces questions en continuant sans
cesse de dire que le capitalisme est incapable de résoudre et de répondre aux
besoins de l’humanité et de le démontrer. Incapable
parce qu’il n’existe que pour accumuler du profit, s’accaparer les richesses,
exploiter les peuples. Encore une
fois nous serons les seuls à expliquer et développer des propositions
révolutionnaires, les élections sont toujours un moment important pour cela,
notre congrès de novembre va nous aider à nous organiser, c’est pourquoi je
vous propose que l’on débattre des dispositions à prendre pour en assurer le
succès. Lire, enregistrer et/ou imprimer cette information
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