Les ministres des finances du G20 étaient réunis ce week-end en Argentine.
Ce sommet n'a fait que confirmer les lignes de chacun. Washington a tenté d'isoler Pékin, en proposant un accord de libre-échange avec l'Europe. Ces derniers mois, le président américain Donald Trump a déclaré la guerre à ses principaux rivaux commerciaux, Pékin, Bruxelles et Moscou en tête, dont il a fait des « ennemis ». Après les taxes douanières sur l’acier et l’aluminium visant surtout la Chine, les États-Unis menacent désormais de surtaxer les importations automobiles européennes, de sanctionner les pays qui commercent avec l’Iran et de taxer de façon punitive la totalité des importations chinoises.
Mis en place en 1999 pour faire face aux crises du capitalisme le G20 réunit une fois par an les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays industrialisés et des pays émergents afin de maintenir la domination du capitalisme dans le monde.
Il devait faire face aux crises qu'il génère, comme en 2008, les dirigeants des pays du G20 se sont pour la première fois réunis au plus au haut niveau pour tenter d’apporter une réponse concertée à la crise financière mondiale et d'éviter l’effondrement du système financier international...
Le G20 s'impose comme le principal outil au service du capitalisme mondial.
Il représente en chiffre: 85% du PIB mondial, deux tiers de la population mondiale, 75% du commerce mondial, 80% de l’investissement global, 92% des dépenses mondiales en recherche et développement. Il regroupe 20 membres (19 Etats et l’Union européenne) : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni,Russie, Turquie, Union européenne.
Pour son 10éme anniversaire ce sommet du G20 a montré que la concurrence capitaliste mondiale est exacerbée.
Dans cet affrontement on a vu, cette même semaine, le président chinois en tournée sur le continent africain. Après le Sénégal, il s'est rendu au Rwanda. Pékin est devenu le premier partenaire commercial de Kigali avec 20% de produits chinois importés. La stratégie de la Chine en Afrique est de vendre ses produits et ses services. Le président chinois se rendra à Johannesburg en Afrique du Sud qui accueille du 25 au 27 juillet le 10e sommet des Brics, il sera aux cotés des présidents russe Vladimir Poutine, brésilien Michel Temer, sud-africain Cyril Ramaphosa et du Premier ministre indien Narendra Modi, le Président turc Erdogan a été invité à titre d’hôte de marque à ce sommet qui a pour thème officiel la “Collaboration en vue d’une croissance inclusive et d’une prospérité partagée”. Ce forum, qui représente plus de 40 % de la population mondiale, n’échappera pas au sujet qui agite actuellement l’économie mondiale la “guerre commerciale” engagée par Trump..
Le capitalisme est ainsi fait, Il lui faut toujours trouver de nouveaux débouchés, conquérir de nouveaux marchés. Les entreprises ne produisent pas en fonction des besoins, elles produisent un maximum pour engendrer un maximum de profits.
Les USA, l’Union Européenne, la Chine se livrent une guerre commerciale taxant leurs marchandises réciproques à hauteur de dizaines de milliards de dollars. Les blocs impérialistes les plus puissants du monde s’affrontent sans merci. La concurrence se développe rapidement dans le monde capitaliste, tout montre une nouvelle étape grosse de dangers, y compris celui d'une guerre internationale, ceci du fait même de la concurrence acharnée que se livrent les groupes capitalistes.
Afin d'avoir de nouveaux débouchés pour leurs multinationales, les impérialistes sont obligés de se combattre. Ils s’allient un jour, s’affrontent le lendemain pour s’accaparer les marchés, les richesses des pays et exploiter les peuples. On en voit les conséquences aujourd’hui, les guerres et conflits armés n’ont jamais atteint un tel niveau, jetant 65 millions de personnes appelées « migrants » sur les routes, fuyant leur pays, faisant des centaines de milliers de morts. C’est cela la réalité du capital.
La lutte pour une société débarrassée du capital, au service exclusif du peuple pour satisfaire ses besoins est devenue un impératif absolu pour les peuples du monde entier, le nôtre en particulier.
Venez débattre avec nous de ces questions, quel avenir pour notre peuple ?, pour notre pays ?, comment faire ? Nous sommes disponibles pour mener avec vous le combat contre ce système.