Gantry 5

 

    En plein mouvement dans l’éducation nationale, Macron dans une interview à France-info insulte et menace les profs qui ont agi lors des épreuves du Baccalauréat. Il les accuse sans vergogne de « prendre nos enfants et leurs familles en otage ». Blanquer lui, les menace de sanctions.
C’est une nouvelle fois le droit de grève en l’occurrence celui des enseignants qui est attaqué et remis en cause.

 

    Accuser les salariés en lutte de « preneurs d’otages » est une menace éculée, vieille comme les luttes. Elle est brandie à répétition depuis des décennies dès que les luttes se développent. Elle est utilisée régulièrement pour tenter de diviser la population et les salariés en grève. Que ce soit à EDF, à la SNCF, dans l’éducation nationale et autres services publics, voire dans le privé, pour contrer la portée du mouvement.
On s’en sert pour tenter remettre en cause le droit de grève C’est aussi un prétexte qui a déjà servi pour le restreindre à coup d’exigences de préavis ou autres mesures contraignantes voire de réquisitions.

    On connaît la raison : le pouvoir, le capital avec son MEDEF craignent par-dessus tout le développement des luttes en cours, ils savent que les travailleurs, la jeunesse, tous celles et ceux qui subissent leur politique sont le nombre et que leur lutte peut les contraindre à reculer.
Raison de plus pour continuer partout à lutter de plus en plus fort, pour travailler à la convergence des luttes pour stopper la politique de Macron et ses méfaits.
Raison de plus pour continuer la lutte politique contre le capitalisme, pour le changement de société.

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