Gantry 5

 

Ce 14 novembre la lutte des hôpitaux va montrer a détermination. Elle s’étend à tout l’hôpital public et aux EPHAD. Tout le monde est dans la lutte, les personnels, les médecins, les étudiants en médecine, contre la casse de l’hôpital public, ils exigent des moyens. Dans une motion adoptée à l’unanimité, le collectif inter-hôpital demande une augmentation du salaire de base de 300€ nets mensuels pour tous les salariés de l’hôpital et l’abandon de la tarification à l’activité. Ces revendications sont générales à tous les personnels de l’hôpital public.

70 directeurs médicaux de l’AP HP dans une déclaration alertent sur la casse de l’hôpital public asphyxié. Neuf français sur dix soutiennent la grève des urgences, les deux tiers ne sont pas convaincus par le plan Buzyn pour l’hôpital.
En quinze ans, c’est 8,6 milliards qui ont été spoliés à l’hôpital public à coups d’objectifs de restrictions, de diminutions de dépenses, de suppressions de lits, de restrictions d’effectifs, de suppressions de services, de mutualisation, de regroupements, de méthodes de gestion du privé avec rentabilisation à mort. Buzyn demande encore aux hôpitaux de réaliser 800 millions d’€ d’économies cette année . Le gouvernement pousse la provocation jusqu’à exiger 4,2 milliards d’économies dans le budget de la Sécurité Sociale pour 2020 !!! Du fait des politiques gouvernementales successives l’hôpital public français est passé des tout premiers rangs au 26ème, derrière la Slovaquie !
Des luttes nombreuses continuent à se développer dans tout le pays : aux hospitaliers, s’ajoutent les pompiers, EDF, RATP, SNCF, l’enseignement, la fonction publique... et de nombreuses entreprises publiques et privées. La colère monte dans la jeunesse étudiante qui se mobilise partout contre la précarité.
Macron a beau dire que ce n’est pas l’opinion publique qui dicte la politique des gouvernants et répète « j’irai jusqu’au bout, j’agirai sans faiblesse, sans complaisance » parce qu’il veut que tout se plie aux lois du capitalisme.
Alors oui ! Tous ensemble dans les luttes parce que les projets de destruction gouvernementaux défilent les uns après les autres.
La lutte d’ensemble de plus en plus forte est bel et bien la seule réponse pour le faire reculer lui et son gouvernement.
Le 5 décembre sera grand, nous recevons de nombreux appels à la lutte de partout. Si tous rappellent que la réforme des retraites du gouvernement est inacceptable, l’attaque des retraites se produit dans la même lignée que toutes les autres attaques. L’hôpital est détruit en même temps que les services publics de transports, de recherche, d’enseignement, d’énergie, de communications, d’aéroports… destruction de la sécurité sociale, attaques sans précédent très violentes contre les chômeurs, la jeunesse, les migrants, contre les pauvres en général avec des hausses tous azimuts et les baisses d’aides comme les APL, gel des bourses, blocage des salaires du privé comme du public, travail de nuit…
Toujours plus… de destruction pour les profits du capital.
On peut voir que des luttes s’organisent dans le monde entier. Pour se développer le capitalisme mondial a besoin de trouver de nouvelles sources de profits, d’exploiter, de dominer. En France, Macron doit donner au capitalisme français les moyens d’être en bonne place dans la concurrence mondiale.
Le monde est secoué par une flambée de colère et de luttes contre les politiques d’austérité et la surexploitation capitaliste. En Algérie, en Argentine, au Cachemire, en Irak, au Chili, Bolivie, en Equateur, au Mexique, au Brésil, au Soudan, en Guinée-Conakry, en Inde… Allemagne, Pologne, Haïti, Indonésie, Roumanie… France, les travailleurs utilisent leur arme la grève, la plus efficace des oppositions, à l’exploitation, aux politiques réactionnaires du capital.
Macron et son gouvernement sont inquiets, ils craignent la convergence des luttes et la mise en cause du système capitaliste. Le journal « Challenges » organise un sommet économique le 4 décembre avec comme thème « Réinitialiser le capitalisme », tout un programme pour faire croire que le système capitalisme peut changer.
La lutte de classe est permanente entre les travailleurs et les capitalistes, l’opposition est irréductible.
Oui, la lutte économique et sociale est capitale mais la lutte politique est en même temps indispensable.
Il faut en finir avec ce système qui pille les ressources de la nation et du peuple. Pour changer fondamentalement de politique il faut reprendre au capitalisme les moyens de production, les moyens financiers, le pouvoir politique. Il faut mener la lutte politique jusqu’à abattre le capitalisme et construire une société au service du peuple.
Cette perspective nous vous proposons de la partager avec nous.

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