Gantry 5

 

« L’affaire Benalla » n’est qu’un épiphénomène du pouvoir Macron mis en place par le capital pour accélérer la réalisation de ses objectifs.

Rappelons que Macron qui fut directeur de la Banque Rothschild, a été en 2007- 2008, rapporteur adjoint de la commission ATTALI qui travaillait pour Sarkozy. En 2012, sous Hollande, il fut secrétaire général adjoint de l’Elysée chargé de l’économie. En 2014 Ministre de l’économie et de l’industrie, il a fait 2 projets de lois : 1- pour libéraliser les transports, faciliter les licenciements pour les patrons, faire reculer les CDI, 2- pour que l’accord d’entreprise devienne supérieure à la loi jugée trop contraignante pour le patronat. C’est en 2014 que le groupe international des multinationales BILDERBERG l’a invité à sa réunion annuelle et à « chapeauté » sa candidature à la Présidence de la République.
Depuis le début de l’affaire Benalla, l’opposition de « gauche » et de « droite » continue à légitimer le fonctionnement des institutions et tente de se refaire une santé face à Macron, chacun se préparant à la relève quand le capital le décidera.
Il ne faut pas oublier que le règne des gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédés en France est jalonné d’affaires de corruption et autres en tout genre. Les Mitterrand, Hollande et Cahussac, Sarkozy et ses affaires, Fillon, Le Pen...ont et sont tous trempés dans des scandales.
Le groupe parlementaire des Républicains avait déposé sa motion de censure à l’Assemblée concernant l’affaire Benalla, suivie de celle de la gauche qui avait souhaité faire une seconde motion. Aucun d’eux ne touche au vrai problème, la politique de Macron au service exclusif du capitalisme. . Cette « opposition parlementaire » ne veut en aucun cas remettre en cause le système dont ils sont les acteurs et où chacun en tire profit.
Après l'imposture de la soi-disant commission d’enquête, ces motions visaient à interpeller le gouvernement et le président pour apparaître comme les garants des "valeurs" instaurées par le capital et surtout ne pas s'opposer à celui-ci.

Ces motions de censures n'avaient aucune chance d'aboutir.

La motion de gauche, rassemblant socialistes, communistes et insoumis a obtenu seulement 74 voix, dont Marine Le Pen, les députés LR ne la votant pas. La motion de droite a quant à elle été votée par 143 parlementaires, y compris par les insoumis, les communistes et 11 non inscrits dont Marine Le Pen mais pas par les socialistes.
L'objectif, à « gauche » comme à « droite, » cherchait à tenir l’espace politique et médiatique ouvert par cette affaire Benalla. Les différents porte-paroles de l’opposition ont ainsi allègrement profité de leur temps de parole pour ne pas aborder la question essentielle de la politique menée par Macron au service exclusif du capital.
Les députés du Rassemblement National de Marine Le Pen ont voté les deux motions! Celle de la droite, normal, c’est exactement leur politique. Ils ont voté celle de la gauche car elle ne touchait pas du tout à ce qui est le fond de leur politique, au service du capitalisme.

Le premier ministre, Édouard Philippe en a profité pour monter au créneau au cours de cette séance pour montrer la détermination du gouvernement à soumettre toute la société aux exigences du capitalisme. Edouard Philippe confirme: « Beaucoup reste à faire. À la rentrée, nous n’avons nullement l’intention de ralentir.» Le gouvernement n’oublie pas tous les chantiers en cours et espère passer dès septembre ses prochaines attaques antisociales contre le peuple. « Pas question de ralentir le rythme des réformes. J’irai jusqu’au bout » réaffirmait Macron qui poursuit sa politique de destruction massive.
Cette session à l’Assemblée aura montré encore un peu plus la mauvaise pièce de théâtre parlementaire qui se joue dans l’hémicycle ou toutes les lois sont adoptées les une après les autres. Sur ce terrain, le peuple n'a rien à attendre. Dans cette situation, les manœuvres de recomposition politique pour préparer l’avenir ne manquent pas. Côté des Républicains et du Front National, mais aussi de la France Insoumise, PCF, Parti de Gauche, NPA … aucun ne veut s’attaquer au système capitaliste qu’ils veulent laisser en place. Ils cherchent par tous les moyens à étouffer toute perspective révolutionnaire.

Il n'y a pas d'autres chemin que la lutte de classe des salariés et des sans emploi, de la jeunesse, des retraités, partout, tous ensemble, pour des actions coordonnées, car nous avons tous le même ennemi, le capitalisme et son serviteur actuel Macron avec son gouvernement.

Il y a des luttes partout dans le pays, y compris pendant cette période estivale. Mais il faut partout faire grandir une lutte encore plus large et de plus en plus forte. C’est tous ensemble qu’il faut dire STOP. Notre Parti appelle à son développement.

Il faut enlever l’appareil d’Etat aux capitalistes et à leurs représentants pour construire une société au service du peuple c’est la perspective que propose notre Parti.

Le capitalisme doit être combattu pied à pied, jusqu’à l’abattre.

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