Gantry 5

 

Le pouvoir fait jouer toute sa propagande pour tenter de camoufler, de détourner le débat nécessaire sur les objectifs qu’il poursuit, et surtout sur les possibilités qui existent pour faire autrement.
Tout est utilisé, manipulé, exagéré, monté en épingle pour détourner l’attention.

La politique actuelle qui est le résultat de la mainmise capitaliste sur toute la société est présentée comme la seule possible.
La gestion de la crise sanitaire ?
Tout est fait pour faire oublier la casse du système de santé entrepris depuis des dizaines d’années, accélérée depuis l’élection de Macron.
Le réchauffement climatique ?
Le phénomène serait dû à la « surconsommation » d’une population mondiale en constante évolution. Rien n’est dit sur les multinationales mondiales, qui pillent la planète, ses richesses, exploitent des terres et les peuples, les conflits armés pour préserver leurs intérêts qui sont la pire menace écologique pour la planète et l’humanité.
La « crise économique » ?
Qui est à l’origine des suppressions massives d’emplois, des délocalisations, des fermetures d’entreprises depuis des années ? Au nom de quoi, si ce n’est la recherche du profit maximum dont le niveau a explosé par l’exploitation du travail toujours plus dure, une austérité imposée au peuple par la suppression d’acquis sociaux, accompagnée d’atteintes aux libertés individuelles, publiques et syndicales ?
Aujourd’hui le « monde d’après » dont tous les politiques ont accaparé le thème sans qu’aucun ne puisse le différencier de celui d’hier, est dévoilé.
Les annonces pour « sauver l’économie » prévue par Macron le jeudi 27 août ont été reportées au jeudi 3 septembre au motif de la « gestion de la rentrée scolaire », l’épidémie étant encore une fois le prétexte utilisé. La réalité est toute autre, les « universités d’été » du Medef ont eu lieu ce week-end, c’est le premier ministre Castex en personne qui fut le maître de cérémonie pour recueillir les revendications patronales avant d’annoncer les décisions qui en découlent ce jeudi.
Macron déclare : la « transformation et modernisation du pays ne peuvent pas s’arrêter ». Autrement dit toute la société est la propriété du capital et le restera. Ce n’est pas une découverte, la facture est présentée au peuple par le même Macron qui prévient que « le plan de relance ne sera pas un poids sur les finances publiques ».
Tout est dit, jeudi les milliards vont tomber pour « sauver l’économie » (autrement dit les profits) comme pendant la « crise » de 2008. Des milliards pour supprimer des emplois, concentrer toujours plus le capital, comme c’est le cas pour la future fusion entre Veolia et Suez, Engie, l’aéronautique, la grande distribution, l’automobile etc.
En réalité les « crises » de l’économie capitaliste se répètent, elles sont permanentes. Aucun parti politique ne conteste le capitalisme. Les uns sont à son service pour imposer ses objectifs au peuple, les autres critiquent la politique de Macron, ils veulent améliorer le capitalisme, le rendre plus vivable mais ils lui laissent les mains libres pour continuer à exploiter le peuple
Ils se chamaillent sur sa gestion, s’écharpent parfois sur la méthode mais jamais sur le fond politique.
La stratégie du pouvoir aujourd’hui consiste à agir sur les craintes: pandémie–réchauffement climatique–économie–sécurité, avec un seul but : tout faire pour anesthésier toute idée de changement possible.
Notre parti porte et développe la perspective d’une société débarrassée du capital, car il n’y a pas d’autre choix pour satisfaire aux besoins du peuple.
Mais pour changer de politique, il faut s’engager dans la lutte, celle qui consiste à arracher le pouvoir aux multinationales, le confier au peuple.
Nous vous invitons à en débattre avec nous, il n’y a pas de temps à perdre, venez avec nous mener ce combat.

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