Gantry 5

 

La réponse est évidemment dans la question car tout s’accélère, le pouvoir utilise toutes les peurs, les alimente pour poursuivre la recomposition capitaliste de la société.
Le système de santé, premier obstacle aux aléas de la vie, premier élément protecteur d’une population, est aujourd’hui dans un tel état qu’il ne parvient pas à juguler les problèmes de santé publique.

Cet état n’est pas le fait du hasard ou d’une quelconque fatalité liée à l’existence d’un virus inconnu et dangereux.
• Fatalité la suppression de 100 000 lits d’hôpitaux en 20 ans ?
• Fatalité la fermeture de 100 hôpitaux, de services jugés non rentables ?
• Fatalité la fermeture de la moitié des maternités en 20 ans ?
• Fatalité la mise en coupe réglée des budgets des hôpitaux, des « économies » imposées à l’assurance-maladie ?
L’enfumage consistant à faire croire au « jour d’après », le « Ségur de la santé » véritable outil de manipulation pour calmer les esprits, n’ont fait que confirmer la poursuite de la fermeture de lits à l’hôpital public et favoriser la santé privée.
Le journal « Le Parisien » note que les capacités d’accueil de jour ont progressé de 17,1 % en cinq ans dans le privé contre 2,4 % à l’hôpital public. Les cliniques privées ont créé trois fois plus de lits en cinq ans que l’hôpital public !
Après 4000 lits supprimés en 2018, 3400 en 2019, partout en France, les fermetures de lits se poursuivent : Caen, Rouvray, Reims, Saint-Ouen, Strasbourg, Besançon, Nice, Marseille, Limoges, Tours, Nantes, Longjumeau, Juvisy, Orsay, Nancy, Lyon… et d’autres sont prévues jusqu’en 2026 (presse locale).
Mais le système de santé ne se résume pas qu’au fonctionnement de l’hôpital public.
Qui dirige les laboratoires de recherche ? Qui est à la tête de l’industrie pharmaceutique ? Qu’en est-il de la médecine publique ? Fatalité la pénurie de médecins de ville ? Fatalité la pénurie de médicaments qui passe de 405 en 2016 à 2400 aujourd’hui soit six fois plus en quatre ans ?
Nous pourrions ainsi poursuivre longtemps l’énumération de ce qui constitue l’ensemble du système de santé, choix fondamental de la société. Car il s’agit bien de cela : un système de santé au service du peuple et répondant à ses besoins ? Ou un système de santé sous la maîtrise des multinationales pour développer les profits ?
La santé n’a guère d’importance au regard des intérêts capitalistes, ce sont les profits qu’elle génère qui sont essentiels à son but.
La pandémie actuelle confirme à quoi mène la politique du capital, que ce soit en France ou ailleurs. Ce n’est pas d’aujourd’hui que les peuples souffrent et meurent de maladies faute d’accès aux médicaments, souffrent et meurent de malnutrition, que l’accès à la santé leur est refusé faute de moyens.
Le capital révèle un peu plus chaque jour son véritable but : le profit à tout prix y compris à celui des vies humaines pourvu qu’il puisse suffisamment les exploiter.
Le terrorisme dont personne ne dénonce les origines historiques, et ses origines actuelles, vient renforcer encore l’idée qu’il faudrait restreindre les libertés individuelles et collectives. Tout ce cocktail de peurs est utilisé pour façonner la société, transformer les rapports sociaux, restreindre les contacts devenus « dangereux » dans le but de « protéger la population » qui est ainsi rendue responsable des conséquences qui dépendent fatalement d’un «comportement », d’une « attitude » ou d’une « insouciance ».
Le pouvoir renverse les rôles, coupable et responsable de rien…
Il accentue la pression sur les libertés publiques et dans le même temps, accélère la politique des multinationales. Le journal financier « Les Echos » annonce, qu’en Europe, les profits des entreprises du CAC40, de la banque à l’automobile, de la grande distribution à la chimie, ont progressé de 17% depuis le 29 octobre.
Dans le même temps ils poursuivent la casse de l’emploi : entre juillet et septembre, 682 000 emplois ont disparu, les concentrations capitalistes se poursuivent, tous les secteurs industriels sont touchés par de nouvelles restructurations décidées bien avant la pandémie.
Contre cette politique, la lutte, l’union des travailleurs
Il y a des luttes dans les entreprises, les hôpitaux partout dans le pays. Ce mardi les enseignants sont en grève. Notre Parti est dans la lutte, il appelle à les développer partout, tous ensemble
Il faut en même temps développer la lutte politique contre le capitalisme, avec les travailleurs dans les entreprises, avec la jeunesse, le peuple tout entier, jusqu’à l’abattre, pour l’empêcher de nuire, l’éradiquer de la société, construire une société nouvelle.
C’est le chemin que nous vous proposons. Rejoignez- nous, menons ce combat ensemble

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