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711-08/04/2021 Les annonces du 31 mars faites par Macron, sont mises en place, sans aucune concertation, des mesures autoritaires qui ne servent qu’un seul intérêt : les capitalistes.

Macron continue de favoriser les actionnaires et les multinationales au détriment de la santé du peuple.
Le gouvernement a prévu de mettre en place une multitude de mécanismes pour donner 100 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises sous l’appellation « France relance 2021 ». Cet argent s’ajoutera aux 200 milliards d’€ de Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi et d’exonérations de cotisations (le cours de l’action de LMVH de B. Arnault a progressé de 58% depuis 1 an).
Dans le même temps aucune mesure pour la population, les jeunes, les salariés, les précaires…:
*Le nombre de lits de réanimation dans les hôpitaux n’a pas augmenté depuis 1 an.
*Plutôt que de vacciner et de tester massivement l’État met en place des mesures coercitives sur la vie, en dehors du travail.
*Depuis que la crise de la Covid-19 sévit les conditions de travail se détériorent. Certaines entreprises ont profité des mesures de chômage partiel, en encaissant les aides tout en faisant travailler les salariés à temps plein, voire plus !
*Selon une étude publiée mercredi conduite avec des économistes du cabinet Asterès, les faillites augmenteront en 2021 de 2,3% à 12,1%. Ces faillites menaceront quelques 250.000 emplois. Les travailleurs n’ont pas à subir les conséquences de la baisse de l’activité.
*Une étude publiée par l'Insee montre que la crise a provoqué une augmentation de plus de 1,6 million jeunes de 15-29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation ce chiffre progresse depuis 2020. Le taux de chômage des jeunes est de 18% .
*La pandémie profite aux « big Pharma », l’industrie pharmaceutique est lucrative, 15 à 25% de profitabilité. Pour Sanofi, l'année 2020 a été prospère, la rentabilité nette tirée de ses ac-tivités a passé la barre des 20 % du chiffre d'affaires et distribue aux actionnaires 4 milliards d'euros de dividende tout en supprimant des effectifs de chercheurs. Les géants pharmaceutiques mondiaux répondent plus aux exigences des marchés financiers qu'aux préoccupations de santé publique. Notre parti revendique la socialisation du système santé et la réquisition des laboratoires et des usines de production. 110 milliards de dollars d’argent public ont été donnés aux laboratoires et nous passons une deuxième fois à la caisse en achetant les vaccins.
*Pour les chômeurs, rien n’est mis en place alors même que le retour à l’emploi sur la période est quasiment impossible ; exigeons la suppression de la réforme de l’assurance chômage.
*Augmenter les salaires : les fins de mois difficiles affectent une grande partie des travail-leurs, selon la Banque de France, en 2018, si 25,7 % des surendettés étaient des chômeurs, 28,6% étaient des actifs en contrat à durée indéterminée (CDI), la situation ne fait que s’empirer avec le covid.
*Un toit pour tous, déjà 300000 personnes n’ont pas de domicile, une fois la trêve hivernale terminée le gouvernement va à nouveau autoriser les expulsions.
*Dans le cadre du débat parlementaire autour de la loi séparatisme, le Sénat a adopté l’« amendement UNEF » il prévoit de dissoudre les organisations « qui interdisent à une per-sonne ou un groupe de personnes à raison de leur couleur, leur origine ou leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou religion déterminée de participer à une réunion ». Cet amendement réintroduit la notion de « race » comme critère d’identité, notion qui est absente de notre constitution !
Cette offensive menée par Macron sur le terrain du Rassemblement National permet à la droite et l’extrême-droite de faire valoir les revendications les plus réactionnaires. L’aboutissement du projet liberticide et autoritaire déjà en marche avec la Loi Sécurité Globale permettrait au gouvernement de dissoudre des organisations anti-racistes. Les sénateurs du PS au PCF en passant par EELV, aucun sénateur n’a voté contre cet amendement scélérat.
*Blanquer nous expliquait depuis des mois que les écoles n’étaient pas un lieu de contamina-tion, elles sont désormais fermées. Sommés, à nouveau, de s’adapter dans l’urgence à la fer-meture des écoles, Comme lors du premier confinement, l'école à la maison a débuté mardi 6 avril avec de nombreux « bugs » en raison de serveurs numériques inaccessibles ou défaillants. L'an dernier déjà les réseaux saturés, le ministre de l'Éducation nationale Blanquer avait assuré que tout était "prêt" si un nouvel épisode d'école à distance était mis en place !
Les enseignants sont fatigués d’être méprisés, leur rémunération ne cesse de baisser depuis 30 ans. Un professeur des écoles en tout début de carrière gagne 1800 euros bruts, soit environ 1500 euros nets.
Le gouvernement continue de détruire l’école publique par des réformes et profite de la crise sanitaire pour accélérer l’enseignement à distance, qui accentue les inégalités entre élèves.
Cette focalisation sur l’enseignement à distance traduit la logique profonde qui est celle de Macron et de Blanquer, de préparer l’éducation nationale à aller au maximum vers le distan-ciel, avec une individualisation de l’enseignement, et une privatisation. Un projet de loi a été déposé en ce sens.
La contestation, l’action collective, les résistances, s’organisent.
EDF à nouveau en grève ce 8 avril contre le projet Hercule, c’est la 6eme journée de grève et de mobilisation depuis le 26 novembre contre ce projet de démantèlement-privatisation de l'entreprise publique.
Les fonderies de Bretagne sont en grève ce 8 avril à l’appel de la CGT contre les restruc-turations en cours qui menacent des centaines d’emplois.
Les syndicats du secteur social et médico-social de la fonction publique, et la Fédération de la santé et de l’action sociale appellent à faire de la semaine du 5 au 10 avril une semaine d’actions diversifiées pour faire entendre la voix des agents publics.
SNCF : des grèves locales sur les lignes Nord-Pas-de-Calais mardi 06 avril 2021. La semaine prochaine, trois des principaux syndicats du rail ont déposé des préavis de grève illimités pour l’ensemble du personnel et ce sur la totalité du réseau.
Depuis un premier appel national à la grève, le 3 décembre dernier, renouvelé le 21 janvier 2021 et à nouveau trois jours de grève national du 7 au 9 avril : du jamais-vu, dans le secteur éclaté du social et du médico-social. Ces 7, 8 et 9 avril, les professionnels se sont mobilisés dans une cinquantaine de villes, avec un temps fort jeudi. Exclus du Ségur, en première ligne face à la crise sanitaire, ils revendiquent davantage de moyens.
Depuis le 4 mars plus d’une centaine de lieux culturels sont occupés par les intermittents du spectacle.
La lutte c’est la bonne voie pour stopper l’offensive du capital et de son valet Macron, nous apportons tout notre soutien à ces luttes.
Le capitalisme représente un obstacle à l’évolution humaine.
L’accélération des reculs économiques et sociaux ; qui ne date pas de la pandémie, mais que cette dernière a accentué, montre la destruction permanente causée par le système capitaliste et la recherche du profit, crises économiques, sociales, sanitaires et environnementales ne feront que se multiplier, avec de nouvelles épidémies, famines. La réponse à cette situation valide la perspective que nous avançons pour changer, imposer une autre politique en France, pour permettre un développement économique et social au service du peuple. Pour cela, il est indispensable d’arracher aux multinationales capitalistes les richesses créées par les travailleurs et qu’elles s’accaparent.
La pandémie prouve la nécessité de l’abolition du système capitaliste. La défense des intérêts les plus vitaux de la société est inséparable de l’expropriation pour arracher les grands moyens de production et d’échange, les sociétés financières et les banques qui doivent devenir la propriété du peuple. Il faut leur prendre le pouvoir économique, financier et le pouvoir poli-tique.
La lutte des classes est un fait. Le capital fait tout pour imposer sa loi, celle du profit. La lutte contre le système capitaliste jusqu’à l’abattre est la seule solution pour changer totalement de politique en France. C’est la seule véritable alternative. C’est cette perspective que propose notre Parti Révolutionnaire Communistes et pour laquelle il appelle à lutter.

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