Gantry 5

 

727-29/07/2021 L’Assemblée, à majorité LREM et le Sénat, tenu par la droite, se sont mis d’accord pour faire passer la nouvelle loi sanitaire.

Massivement les deux assemblées répondent ainsi aux désirs du capital contre les travailleurs, par exemple il suffit que les grands patrons des centres commerciaux lèvent la voix sur le coût élevé du contrôle du passe sanitaire pour qu’ils en soient exemptés.
En France tout le système de santé régresse dans un pays aussi riche que le nôtre, sa situation met en évidence les conséquences désastreuses de décennies de politique de la santé au service du capital pour son seul profit.
Les travailleurs créés les richesses et font fonctionner toute la société :
L’obligation vaccinale pour les soignants, l’extension du passe sanitaire et la fin de la gratuité des tests PCR à l’automne, sont, nous l’avons dit, une atteinte inacceptable aux libertés. De plus aucune de ces mesures ne répond aux problèmes posés par la pandémie. Elles servent surtout à masquer les manquements et l’incurie de l’État. Ces mesures du gouvernement sont révoltantes pour les soignants, scandaleuses et inacceptables pour les auxiliaires de vie et les aides à domicile, inqualifiable pour tous les travailleurs, qui ont travaillé alors que l’épidémie faisait rage et qu’il n’y avait même pas de masques, car il n’était pas question pour le patronat de perdre une miette de profit !
Le capitalisme et son gouvernement ne sont préoccupés que par le profit. Cette recherche du profit entrave les moyens de la satisfaction des besoins de l’humanité, elle est un frein pour chaque pas en avant de l’humanité.
Une attaque contre les salariés
Les sénateurs prétendent protéger les salariés en remplaçant la possibilité d’être licencié pour défaut de vaccination par « une simple suspension » sans salaire. Celle-ci est un licenciement qui ne dit pas son nom : le salarié refusant la vaccination aura le choix entre vivre sans salaire ou démissionner ! La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a tenu à être très claire sur un point, « un salarié pourra bien être licencié s’il est dans l’incapacité de présenter un pass sanitaire. Il ne faut pas laisser croire aux salariés qu’il ne peut pas y avoir de licenciement ».
Le gouvernement dote le patronat d’une nouvelle arme contre les travailleurs. Il est inadmissible que les employeurs puissent contrôler l’état de santé des salariés et suspendre unilatéralement leur contrat de travail à la seule présomption de maladie. Le pass sanitaire renforce le pouvoir des employeurs sur les salariés.
Le gouvernement donne l’exemple, son diktat s’exercera pour commencer sur les travailleurs des hôpitaux et d’autres secteurs publics à l’exception des policiers, qui pourront contrôler le passe sanitaire dont ils sont eux-mêmes dispensés. On va refuser l’accès des patients, à l’hôpital, aux urgences aux malades, aux accidentés qui n’ont pas le pass, aux familles ? On va les mettre en danger et même risquer la vie à des malades ?
Les problèmes de santé vont s’aggraver.
Le gouvernement veut faire marcher les travailleurs à la baguette, distribuant les interdictions et les autorisations, en invoquant l’intérêt collectif. Mobilisation et appel se multiplient contre ce diktat.
La Vaccination : vacciner massivement rapidement pose la question des inégalités devant la vaccination. Il faut donner les moyens nécessaires pour accéder à la vaccination pour tous, ce qui n’est pas le cas actuellement. Au plan mondial si le taux de vaccination, encore insuffisant atteint plus de 50% dans les pays capitalistes riches, il n'est que de 15% dans les pays pauvres et en développement. Cette situation est un obstacle pour mettre fin à la pandémie. Il faut donc lutter pour un accès pour tous et partout à la vaccination.
Une priorité: les plus vulnérables
Selon une étude, les personnes les plus susceptibles de développer une forme grave du virus se trouvent parmi les classes défavorisées, viennent ensuite celles qui vivent dans des conditions d'habitation défavorables, avec une surface de moins de 18 m² par personne, les risques de Covid grave sont multipliés par deux, puis les personnes exposées à une pollution environnementale comme urbaine ou industrielle…
La gestion capitaliste des hôpitaux continue, avec l’externalisation des services de nettoyage, les fermetures de lits encore 750 lits supprimés en 2021 et des économies à tous les étages. Le ministre de la Santé regrette le manque d’infirmières, mais il refuse de financer les formations demandées par les aides-soignantes. Il déplore les démissions, mais refuse de revaloriser les salaires et d’embaucher en nombre.
Derrière la loi sanitaire, se prépare d’autres mauvais coups avec la réforme du chômage, suspendue par le Conseil d’État il y a un mois, le recul de l’âge de la retraite, remise sur la table dès la rentrée comme le préconisait le président du Medef, Geoffroy Roux De Bézieux, qui affirmait récemment qu'il fallait passer l'âge de départ en retraite à 64 ans, contre 62 actuellement, mais pour lui, la réforme de l'assurance chômage est plus urgente que celle des retraites.
Les entreprises en pleines restructurations pour le profit :
1000 plans de licenciements en 2021 : plus de 100 000 emplois directs en jeu
On dénombre désormais 1050 PSE initiés, ce qui correspond à 106 000 emplois directs. A cela il faut ajouter le nombre de procédures hors PSE, qui concernent essentiellement des procédures de moins de dix salariés ; la DARES en dénombre près de 7400. Les annonces de « plans de relance » qui sont en fait des aides aux entreprises sans contreparties n’auront pour effet que d’augmenter les profits.
Seules les luttes de plus en plus fort, partout et tous ensemble peuvent faire reculer Macron et le capital.
A l’hôpital E. Herriot à Lyon, des personnels sont en grève contre l’instauration de l’obligation vaccinale et les menaces de sanctions. Des manifestations ont réuni des dizaines de milliers de personnes s’opposant au passe sanitaire. De nombreux travailleurs y ont participé pour exprimer leur colère. Mais la plupart de ces manifestations sont menées au nom de la liberté individuelle ! C’est le capitalisme qu’il faut combattre, dans cette société de lutte des classes, la liberté n’a pas la même définition selon qu’on soit patron ou travailleur. Ce sont les luttes qui permettent d’imposer aux capitalistes et au gouvernement à leur service que la vie des travailleurs, des chômeurs, des retraités s’améliore.
Nous avons tous le même ennemi, les problèmes de chacun rejoignent ceux des autres.
C’est ce que Macron et le capital craignent, ils savent que nous sommes le nombre.
La lutte unie, tous ensemble, de plus en plus fort est la seule voie pour les faire reculer. En 1936, en 1945, en 1968 devant l’ampleur et la détermination de la lutte ils ont dû reculer, de grandes conquêtes sociales ont été imposées.
Tous les travailleurs peuvent se retrouver et s’unir pour la création d’emplois dans les hôpitaux publics, la relocalisation des productions, contre les délocalisations, un secteur santé nationalisé, augmenter les salaires, pour la défense et le renforcement des services publics, les 32h, le smic à 2100 euros, la retraite à 60 ans, l’égalité salariale femmes-hommes… et que l’on ne nous dise pas que c’est impossible : les 500 plus grosses fortunes de France explosent une fois de plus leur record : elles détiennent désormais un patrimoine total de 1000 milliards d'euros et ont profité de la pandémie, voyant ainsi leur fortune augmenter de 30% par rapport à l’année dernière !
Aucune des mesures prises par Macron et le capital pendant la pandémie n’ont et ne peuvent répondre aux besoins du peuple, de la population, pas plus en France que dans le monde.
La pandémie à fait la preuve éclatante de la nocivité du capitalisme. Il faut lutter en permanence contre le capitalisme jusqu’à s’en débarrasser et changer de société. La lutte permanente contre le système capitaliste jusqu’à l’abattre est la seule solution pour changer totalement de politique en France, pour changer de société.
Pour changer de politique, il faut arracher aux capitalistes les moyens économiques, financiers, prendre le pouvoir politique. La propriété des moyens de production et d’échange doit revenir au peuple et être gérée pour la satisfaction des besoins sociaux.
C’est la perspective que vous propose notre Parti et pour laquelle il combat

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