Gantry 5

 

737-07/10/2021 La journée de grève et de mobilisation nationale interprofessionnelle à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, Solidaires et FSU aux côtés des organisations de la jeunesse a regroupé plus de160 000 manifestants dans près de 200 rassemblements dans tout le pays.

La mobilisation du 5 octobre a été significative de la colère et du rejet grandissant de la politique du gouvernement et du capital. Elle a été axée sur les vraies préoccupations des salariés, des chômeurs, de la jeunesse, des retraités et qui sont l’objet des luttes qui n’ont pas cessé pendant la pandémie : en premier lieu les salaires et l’emploi, les conditions de travail, mais aussi contre les réformes de l’assurance chômages, des retraites ; pour la défense des services publics, contre-leur démantèlement et leur privatisation ; contre la précarisation en particulier des jeunes. Ce sont ces mots d’ordre qui ont uni les manifestants.
Les manifestations du 5 octobre ont été caractérisées par l’union des jeunes, des salariés, des privés d’emploi, des retraités, et par la multiplicité des secteurs et des professions mobilisés tant du public que du privé, signe d’un ras le bol général. Mais c’est aussi d’une mobilisation qui est en encore en grande partie le fait de militants et de salariés déjà impliqués dans les luttes et qu'il convient d’élargir.
La mobilisation doit se poursuivre, et s’amplifier, développer des luttes convergentes est une nécessité absolue.
Au cœur des rassemblements, des grèves il y a la lutte contre le capitalisme. Le capitalisme pour se développer à besoin de trouver de nouvelles sources de profits, de dominer, d’exploiter. Macron doit donner au capitalisme français les moyens maximaux, c’est la raison fondamentale de sa politique. Les luttes qui se développent et qui s’étendent expriment le refus des régressions
Macron confirme sa volonté de réformer jusqu’au bout du quinquennat Le 1er octobre la réforme de l’assurance chômage est rentrée intégralement en vigueur. C’est une réforme imposée par décret et contre laquelle la manifestation du 5 octobre a appelé à lutter. La lutte peut défaire ce que les décrets imposent.
Concernant la réforme des retraites : le 21 septembre une réunion de travail une réunion de travail réunissant plusieurs ministres s’est tenue pour parler notamment de ce sujet. Le gouvernement a tenté de dévier la question en développant des arguments fallacieux contre les régimes spéciaux, son idée directrice reste l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. Les français refusent majoritairement toute autre réforme qu’un abaissement de l’âge de départ. Selon un sondage réalisé le 2 10 2021, pour Challenges : 4 français sur 5 sont contre l’augmentation de l’âge de départ, 80% pour un statut quo et 40% pour un départ à 60 ans.
La campagne idéologique mené par Macron et son gouvernement visent à détourner les débats des véritables enjeux de la période, ils ont recours à des subterfuges pour tromper le peuple, le « bouclier tarifaire » de Castex voudrait faire croire que le gouvernement n’appliquera pas la hausse de 12,6% du gaz. C’est faux (cf. hebdo « La hausse des prix de l’énergie).
Macron est entré en campagne électorale et tous les coups sont bons pour travestir la réalité. Affirmer, dans le rapport économique social financier de la Direction Générale du Trésor Public que le revenu, en tenant compte de l’inflation à progressé de 8% entre 2017 et 2022 : 5,5% d’augmentation des salaires, 2,5% viendrait des mesures sociales et fiscales du quinquennat. « Toutes les couches de la population ont gagné en niveau de vie, surtout les 10% les plus modestes, hausse de 4%, alors que les 10% les plus riches n’ont bénéficié que d’une hausse de 2% » est une contre vérité et c’est insultant pour ceux qui sont exploités et sur exploités, ceux qui dès le 15 du mois se pose la question de savoir comment manger et comment assurer au moins un repas par jour à leurs enfants, indigne pour les jeunes qui ne voient pas d’avenir, qui courent après les petits boulots, indignes pour les 3 millions de chômeurs qui ne touchent pas d’indemnités.
La mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier, développer des luttes convergentes est une nécessité, la situation exige l’unification des luttes autour des mêmes revendications. La convergence des luttes est décisive devant l’attaque globale et généraliser du capital, pour imposer les revendications. Macron et le capital doivent reculer si le rapport des forces les y contraint, ils le savent et le craignent.
Le capitalisme n’est pas réformable. C’est contraire à la réalité, trompeur de dire qu’il suffirait de faire des aménagements pour le rendre plus humain, pour vivre dans une France heureuse, où le partage des richesses sera la norme ou que durcir quelques passages de la constitution suffirait pour lutter contre l’immigration source de tous les mots de la France selon eux

Zemmour candidat pas encore déclaré mais déjà en campagne sert tous les partis de droite qui calquent sur ces propos leur campagne sécuritaire que ce soit LREM, LR, ou le RN avec eux le capital n’a rien à craindre ils sont à son service. Le PCF, PS, EELV, LFI, veulent nous faire croire qu’il est réformable, non car ça boussole c’est la recherche du profit par l’exploitation, mais surtout ils ne veulent pas abattre le capitalisme Notre parti est le seul à appeler à mettre fin au système capitaliste, pour construire avec le peuple une société socialiste au service du peuple et seule la lutte politique permettra de  s’emparer des moyens de production et d’échange qui seront gérés par les travailleurs pour la satisfaction des besoins de tous.

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