Gantry 5

 

765-21/04/2022 Le débat a duré près de 3 heures pendant lesquelles ni Le Pen, ni Macron n’ont abordé une seule fois les questions qui conditionnent tout le reste:

comment récupérer les centaines de milliards que les grands groupes capitalistes continuent d’amasser sur le dos des travailleurs et du peuple ? Comment réaliser un développement économique et social qui permettrait d’avoir un bon travail pour tous, un salaire permettant de bien vivre, la possibilité de se soigner, d’assurer l’avenir de nos enfants. Comment sortir la France des guerres impérialistes pour faire une grande politique de paix, assurer la sécurité du peuple ? Ces questions n’ont pas été évoquées

La « confrontation » entre les 2 candidats a été indigente, comme le confirme "Les Echos" : « le débat a tourné à une guerre des chiffres et au dialogue de sourds, les deux candidats se révélant incapables de s'accorder sur le même constat ». Rien d’étonnant parce que tous les deux feront la politique voulue par le capital et ils programment de nouvelles régressions sociales. Avec Macron comme avec Le Pen, c’est l’aggravation assurée de la politique actuelle, parce que le capital en à besoin pour atteindre ses objectifs en exploitant toujours plus les salariés. Il n’y a rien à attendre de bon du capitalisme, rien de bon a attendre de ces 2 candidat(e) s à son service.
Le Pen défend un programme antisocial et anti-ouvrier qu’il faut combattre autant que celui de Macron.
*Macron – Le Pen sont les 2 fers au feu du capital. Voter pour l’un ou l’autre c’est apporter son soutien à une représentante ou un représentant des multinationales capitalistes qui organisent la surexploitation, poursuivent et accélérent la politique du capital.
*Macron- Le Pen : le capital ou le capital
Cette élection présidentielle ne donne le choix qu’entre deux représentant(e)s des grandes sociétés capitalistes.

Les multinationales capitalistes peuvent être satisfaites, elles continueront à être bien servies.
Le Medef (Mouvement des Entreprises de France) et les organisations patronales ont fixé la feuille de route du prochain quinquennat: un ensemble de mesures pour liquider les conquêtes sociales, privatiser les services publics, faire baisser le prix de la force de travail et augmenter les profits capitalistes. Ces dernières semaines, syndicats (CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC et CGT) et organisations patronales (MEDEF, CPME et U2P) se sont réunis une dizaine de fois et les négociations viennent de s’achever, objectif de ces réunions : « le mode de relations entre pouvoirs publics et partenaires sociaux ». Il a été décidé la mise en place d’un « espace de dialogue continu » entre organisations syndicales et patronales pour appuyer le gouvernement dans sa volonté de dialogue et mettre en place les outils qui seront nécessaires dans un futur quinquennat. C'est la collaboration de classe à plein régime. En effet le patronat s’impatiente : « Parvenir à conclure rapidement serait un bon signal adressé au futur locataire de l’Élysée, la preuve de notre capacité à conclure des accords ». Une stratégie dans laquelle les directions syndicales semblent sauter à pieds joints, malgré un quinquennat Macron au service du capital. (Voir article 751du13/01/2022)
Avec ce type de rencontre visant à redonner vigueur au "dialogue social", les directions syndicales ne préparent pas la lutte à la hauteur des attaques à venir, elles créent des illusions et désarment le monde du travail. Il faut rompre immédiatement avec le dialogue social : c’est la condition pour opposer un plan de bataille à la hauteur des enjeux qui nous guettent pour les cinq ans à venir. Les luttes sociales devront se développer au regard de ce qui se prépare et la lutte politique doit être menée avec détermination contre le capital jusqu’à l’éliminer, c’est notre raison d’exister. C’est la perspective politique que nous proposons.

Préparation du dialogue social pour les uns, législatives pour les autres.
Les tractations pour les législatives vont bon train et consistent à enfermer la réflexion politique et le débat dans le cadre du capitalisme, rien ne serait possible en dehors de ce cadre. La recomposition politique à laquelle nous assistons et qui va se poursuivre après les élections législatives consiste à conforter cette illusion alors que seule les luttes sociales unies et déterminées sont de nature à faire reculer les prétentions du patronat. Macron ou Le Pen à Matignon, Mélenchon veut être 1er ministre ! Croit-il vraiment que les groupes capitalistes qui dirigent le pays accepteront d’obéir à ses injonctions ? Il propose le partage des richesses, mais le capitalisme ne partage rien. Il ne recule que sous la pression des luttes ! Une chose est certaine, lui et les forces politiques agiront en fonction des exigences des multinationales pour développer le capital, Roux de Bezieux a prévenu : « C’est pas l’Etat qui décide ».
La seule question aujourd’hui, c’est faire que l’action des travailleurs et du peuple soit assez puissante pour contraindre le patronat à augmenter les salaires, créer des emplois pour développer l’économie etc… Cela ne se fera pas par des incantations ou des partages des richesses. Reprendre ce qui nous appartient, empêcher le capitalisme de continuer de nous spolier, la lutte pour instaurer le socialisme dans notre pays, c’est ça la lutte des classes ! Les travailleurs n'ont pas d'autre choix que de créer par leurs luttes un rapport de forces qui contraigne le patronat, les capitalistes et les gouvernements, à satisfaire leurs revendications.
Pas d’autre choix que de se battre pour prendre la masse considérable des profits accaparée par le capital, pour s’approprier les moyens de production et d’échange, pour éliminer ce système économique et construire le socialisme.

Des candidats de communistes aux élections législatives porteurs de cette perspective révolutionnaire.
Aux élections législatives de juin prochain, les candidat (e) s présentés par notre parti appelleront à continuer ensemble ce combat contre le capitalisme et tous ceux qui sont à son service.
Pas une voix pour MACRON ni pour LE PEN, nous vous appelons à ne voter ni pour l’une ni pour l’autre.
Le seul moyen pour sortir de ce piège, c’est de mettre dans l’urne le bulletin de vote du Parti révolutionnaire Communistes qui exprime l’exigence d’une autre société. Cette perspective politique s’exprime par la forte abstention à laquelle on assiste, le refus du tandem Macron-Le Pen par la mobilisation étudiante et lycéenne contre ce second tour réactionnaire et antisocial. La jeunesse montre la voie à la Sorbonne et dans les manifs du samedi. Son « ni ni » Macron ou Le Pen indique un refus de cette alternative néfaste et la nécessité de s’organiser.

Le seul vote utile.
Nous proposons de faire le seul vote révolutionnaire possible dans cette élection: mettre dans l’urne, le bulletin de vote du Parti Révolutionnaire Communistes. Utilisez le bulletin de vote que notre Parti Révolutionnaire Communistes met à votre disposition (vous le trouverez ici sur notre site).
Vous voulez que ça change. Dites-le en faisant un vote de lutte le 24 avril.
Avec le système électoral actuel antidémocratique, il ne sera pas compté mais s’il y a des milliers de bulletins dans les urnes, cela se saura, cela comptera pour le développement de la lutte pour que ça change vraiment.

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