Gantry 5

 

766-26/04/2022 E. Macron a recueilli 58.54 % des votants, 38,52 % des inscrits, 18 779 641 de votes (-1 963 487 sur 2017) alors qu’il avait le soutien du PS, de LR, du MODEM, du PCF, des verts, du Président du MEDEF, des syndicats…

M. Le Pen (41.46 % des votants, 27,28% des inscrits, 13 297 760 de votes avec le soutien de Dupont-Aignan, Zemmour… connaît une forte progression +2 659 285 sur 2017. L’élection présidentielle n’a donné le choix qu’entre deux représentants des grandes sociétés capitalistes, Macron ou Le Pen, deux faces d’une même médaille, celle du capital, ils en sont les deux fers au feu. Pour changer il faut arracher le pouvoir aux multinationales capitalistes, récupérer les moyens financiers, prendre le pouvoir économique et politique.
La politique menée depuis longtemps par les gouvernements successifs droite ou PS et leurs alliés a aggravé de plus en plus la situation du peuple. C’est cela qui nourrit le développement du RN en particulier chez les plus touchés par cette politique, la géographie du vote en témoigne. La gauche a failli à ses engagements, trahi son électorat, elle a mené la politique du capital. L’abstention toujours plus importante dans les catégories populaires traduit cette désillusion. S’y ajoute une autre abstention, celle des jeunes, qui ne se reconnaissent pas dans la politique telle qu’elle est menée : un tiers des électeurs et électrices 28,01 % soit près de 17 millions se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul. Un chiffre inégalé depuis 53 ans (+2,5 points sur 2017), Aucun des deux candidats ne répondait à leur aspiration d’un véritable changement. Ils savent que cette politique conduit à l’aggravation de leur situation.
Les multinationales capitalistes en veulent toujours plus pour accroître leurs profits.
Nous savons qu’avec Macron leur but est de pouvoir accélérer la mise en œuvre de leurs objectifs. Des éléments de son programme sont déjà connus. Pendant cinq ans il a appliqué le programme dicté par le capital et annoncé les mesures qu’il allait prendre pour le prochain quinquennat: nouvelles attaques contre les salaires, les retraites, contre la Sécurité Sociale, l’assurance chômage, la santé, le RSA, l’éducation, le secteur public, les libertés, le renforcement de l’Europe capitaliste, dimanche il a réaffirmé son engagement pour « une Europe plus forte » etc… Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, persiste en déclarant, sur France info, qu’il ne pouvait pas apporter de « garantie » que le gouvernement ne recourrait pas à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron. Dans la lignée de ces déclarations, Gabriel Attal affirme : "On veut aller beaucoup plus loin, beaucoup plus fort. On veut inventer une méthode nouvelle qui permette d'associer plus directement les Français dans les décisions qui sont prises." Il cite par exemple la santé et l'éducation, sujets pour lesquels il souhaite construire les solutions avec les Français. Finie la lutte de classe ! Le capital et le travail enfin associés afin de garantir la paix sociale et les profits. On le voit, Macron veut tout faire pour continuer à adapter toute la société française aux exigences du capital.
Les multinationales capitalistes peuvent être satisfaites, elles continueront à être bien servies.
Avec Macron c’est l’aggravation assurée de la politique actuelle, parce que le capital en à besoin pour atteindre ses objectifs en exploitant toujours plus les salariés. Il n’y a rien à attendre de bon de tout cela.
Le Medef (Mouvement des Entreprises de France) et les organisations patronales ont fixé la feuille de route du prochain quinquennat: un ensemble de mesures pour liquider les conquêtes sociales, privatiser les services publics, faire baisser le prix de la force de travail et augmenter les profits capitalistes. Les organisations syndicales et patronales ont décidé de la mise en place d’un « espace de dialogue continu » pour appuyer le gouvernement pour redonner vigueur au "dialogue social ", ça s’appelle la collaboration de classe. Non la régression sociale ne se négocie pas ! Le patronat après les présidentielles craint la lutte : «la question va être comment faire accepter au plus grand nombre des réformes dont le pays a besoin, sans qu'il y ait de blocages car nous avons besoin d'un pays qui tourne»
Les directions syndicales doivent préparer la lutte à la hauteur des attaques à venir et non créer des illusions qui désarment le monde du travail. Il faut rompre immédiatement avec ce dialogue social et opposer un plan de bataille à la hauteur des enjeux. Les luttes sociales devront se développer au regard de ce qui se prépare et la lutte politique doit être menée avec détermination contre le capital jusqu’à l’éliminer, c’est la raison pour laquelle nous avons créé notre parti révolutionnaire COMMUNISTES. C’est la perspective politique que nous proposons.
Le capitalisme ne partage rien. Il ne recule que sous la pression des luttes !
La seule question aujourd’hui, c’est faire que l’action des travailleurs et du peuple soit assez puissante pour contraindre le patronat à augmenter les salaires, créer des emplois pour développer l’économie etc… Cela ne se fera pas par des incantations ou le partage des richesses. Reprendre ce qui nous appartient, empêcher le capitalisme de continuer de nous spolier, la lutte pour instaurer le socialisme dans notre pays, c’est ça la lutte des classes ! Les travailleurs n'ont pas d'autre choix que de créer par leurs luttes un rapport de forces qui contraigne le patronat, les capitalistes et le gouvernement à satisfaire leurs revendications. Les luttes sociales peuvent les obliger à des reculs importants dès maintenant, à condition que les travailleurs et le peuple unis les imposent. Seules les luttes massives et déterminées peuvent stopper le pouvoir mais la lutte politique est le seul outil à la disposition du peuple pour se débarrasser du capital, lui arracher le pouvoir, les moyens de production et d’échange, toute maîtrise dans les affaires du pays. Pas d’autre choix que de se battre pour prendre la masse considérable des profits accaparée par le capital, pour s’approprier les moyens de production et d’échange, pour éliminer ce système économique et construire le socialisme.
Notre Parti Révolutionnaire Communistes propose une perspective de changement réel.
En Juin, auront lieu les élections législatives. On voit déjà se préparer les recompositions, les combinaisons politiques de toutes parts à droite avec LREM, les Républicains, le RN, ils suivent la feuille de route dictée par le capital … Au PS, au PCF, chez LFI ou les verts... les batailles d’influences s’organisent, mais surtout sans toucher au système capitaliste en place.
La France a les moyens économiques, financiers, culturels pour faire une grande politique économique et sociale au service du Peuple en arrachant les moyens aux multinationales qui les possèdent. C’est la condition pour avoir le pouvoir de décision politique.
* Récupérer les centaines de milliards que les grands groupes capitalistes continuent d’amasser sur le dos des travailleurs et du peuple
* Réaliser un développement économique et social qui permettrait d’avoir un travail pour tous, un salaire permettant de bien vivre, la possibilité de se soigner, d’assurer l’avenir de nos enfants.
* Sortir la France des guerres impérialistes pour faire une grande politique de paix, de coopération, assurer la sécurité du peuple.
Aux élections législatives de juin prochain, les candidat (e)s présentés par notre parti appelleront à continuer ensemble ce combat contre le capitalisme et tous ceux qui sont à son service.
Nos candidat(e) s aux élections législatives seront porteurs de ces propositions, de cette alternative, ils porteront la voix du peuple.
Lutter partout, lutter plus fort. Tous ensemble pour stopper l'offensive du pouvoir et du capital
Ce 1er mai 2022 : un appel à manifester dans toute la France a été lancé par une intersyndicale, composée de la CGT, l’Unsa, Solidaires, la FSU, FO et la FSE. Notre parti contribue et contribuera au succès de cette journée.
Tous ensemble nous serons une grande force qui fera reculer le capital et tous ceux qui sont à son service.

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