Macron est président de la République depuis 1 an.
En 1 an, il a d’abord détruit par ordonnances le code du travail. Il s’est attaqué à ce qu’il appelle les dépenses publiques, les allocations indispensables aux travailleurs, à tous ceux qui connaissent se grandes difficultés, il a supprimé les emplois aidés, diminué les APL, gelé les salaires des fonctionnaires, augmenté la CSG pour les retraités…
La précarité de l’emploi a bondi de 9,3% en 1 an, particulièrement chez les jeunes et les plus de 50 ans. «L’accès aux soins pour tous n’est plus garanti» vient d’affirmer dans la presse le Président du Conseil National de l’Ordre des médecins.
Macron a mis en route: la réforme de l’assurance chômage pour durcir encore plus les conditions des chômeurs-la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage qui sera dirigée par le patronat, la sélection à l’Université.
Il veut ouvrir la SNCF et prépare sa privatisation.
En même temps, il supprime les cotisations sociales des entreprises, diminue leurs impôts (les cadeaux aux entreprises capitalistes s’élève à 275 milliards d’euros cette année. Il a supprimé l’ISF (impôt sur la fortune).. Il participe avec les USA à la guerre au Moyen-Orient, aux interventions militaires, il veut renforcer l’Europe capitaliste.
Le mécontentement se développe partout, les luttes, les actions grandissent dans tout le pays. Les cheminots poursuivent leur action. A Air France, la direction a été battue, le président a dû démissionner. Il y a des actions partout dans les entreprises. Le 22 mai sera une journée de grèves et de manifestations dans la fonction publique à l’appel de tous les syndicats
La lutte de classe se développe et se développera de plus en plus. La lutte unie, de plus en plus forte est la seule voie qui fera reculer Macron.
Il fait une politique contraire à un développement économique et social au service du peuple.
Il est au service du capital
Pour imposer un changement fondamental de politique, la lutte politique contre le capitalisme est de plus en plus déterminante. Il faut prendre aux capitalistes les moyens de production et d’échange, les entreprises industrielles et financières, en donner la gestion au peuple. Il faut prendre le pouvoir politique.
Dans cette situation, les manœuvres de recomposition politique censées préparer l’avenir ne manquent pas. Du côté des Républicains, du Front National.
On voit aussi des organisations, comme la France Insoumise, le PCF, le Parti de Gauche, Benoit Hamon, le NPA …qui appellent à s’unir pour «l’égalité, la justice sociale et la solidarité». Ils ne s’attaquent pas au système capitaliste, ils le laissent en place. On sait ou cela mène, à la gestion des affaires du capital. Ce n’est pas le changement auquel aspire le peuple.
Nous désapprouvons de telles initiatives qui tournent le dos aux intérêts du peuple et l’entraînent dans une voie dangereuse.
Nous appelons à la lutte politique contre le capitalisme, à la construire jour après jour jusqu’à abattre le capitalisme.
