Gantry 5

 

Le profond mécontentement, le rejet de la politique menée depuis des années s’exprime de plus en plus fort dans les luttes multiples touchant de nombreux secteurs d’activité que ce soit l’industrie, les services publics, les hôpitaux, le commerce, les collectivités territoriales, les Universités etc.
Les «réformes» du gouvernement Macron (après la loi El Khomri et la casse du code du travail qui a suivi) pour faire disparaître totalement le secteur public, l’attaque contre la SNCF et ses travailleurs, contre l’hôpital public, les universités, l’éducation nationale, les collectivités territoriales et tout le reste, contre les pensions des retraités, la poursuite accélérée des privatisations, la nouvelle attaque contre le droit à la retraite et son système solidaire…

Nous avons depuis longtemps montré que cette politique vise à livrer toute la société française au capitalisme pour son profit qui prospère d’année en année au rythme des coups qu’il porte aux travailleurs et au peuple.
Une récente étude publiée par le journal « Le Monde » montre les dégâts considérables que génère cette politique : « 9 millions d’hommes, de femmes et d’enfants vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, soit 14 % de la population dans le cinquième pays le plus riche de la planète » note le journal. 3 millions d’enfants sont touchés par cette pauvreté. 54 % des jeunes souffrent d’un manque d’accès aux savoirs, 40 % sont privés de loisirs et 20 % de soins. 25 % sont sans domicile fixe. 9,5 millions de personnes reportent ou renoncent à des soins dont 64 % de femmes. 5 millions souffrent d’insuffisance alimentaire et sont aidés par des réseaux associatifs. 4 millions sont mal-logés et 140000 (connus) sont sans abri. 2 millions sont en attente d’un logement social. 12 millions de personnes vivent dans la précarité énergétique. 50 % des étudiants (sur 2,5 millions) rencontrent des difficultés financières… On se croirait avec cette description terrible de la société que le pays vient de subir une guerre où tout est à reconstruire. La réalité est plus simple que cela : d’un côté les conséquences de la politique du capital, de l’autre des profits qui explosent, des richesses immenses créées par le travail et accaparées par le capital.
La lutte de classe est une réalité incontournable.
Face à cette situation, les luttes s’amplifient, celles et ceux qui ne se laissent pas faire sont de plus en plus nombreux et de plus en plus conscients que l’union de tous les travailleurs, de la jeunesse étudiante dans la lutte, est le seul chemin.
La propagande capitaliste s’acharne à démontrer que les « réformes sont indispensables », Ce discours est aujourd’hui de plus en plus rejeté, les travailleurs sont de plus en plus conscients qu’ils ont affaire à une politique globale et cohérente et qu’il faut y répondre par une riposte globale.
La convergence des luttes gagne du terrain : cheminots, personnels de santé, retraités, enseignants, universités, luttent de plus en plus ensemble.
Le 19 avril prochain, la CGT appelle à une initiative interprofessionnelle nationale de lutte, de grèves et de manifestations.
La convergence naissante des luttes répond à la cohérence d’une politique au service exclusif du capital. Nous soutenons toute initiative allant dans ce sens. Notre Parti est dans la lutte.
Cependant, les luttes sociales, irremplaçables, ne suppriment pas la cause essentielle de la situation actuelle. Il faut pousser plus loin la réflexion sur la perspective politique.
Quelle société construire en dehors du capitalisme ?
Cette question n’a pas encore été résolue en France, le capital s’est développé et continue à le faire malgré les puissants mouvements sociaux et les acquis considérables arrachés. Le capitalisme reprend, au gré des rapports de force, ce que les travailleurs lui ont pris. C’est donc bien contre l’existence du capital qu’il faut lutter, lui prendre son pouvoir économique en l’excluant de toute maîtrise des moyens de production et d’échange, lui prendre son pouvoir politique en le confiant au peuple.
Les luttes sociales stopperont Macron et le capital si elles sont suffisamment importantes. La lutte politique supprimera le capital si le peuple s’empare de cette perspective politique; c’est celle que nous portons.

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