Gantry 5

 

Le 15 mars dernier, 200000 retraités et salariés des EHPAD ont manifesté ensemble dans 167 villes de France pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail. C’est le double des participants aux manifestations du 28 septembre 2017 qui étaient déjà un grand succès. Des délégations de travailleurs du privé étaient également présentes dans les manifestations pour soutenir ce mouvement qui devrait se poursuivre, l’intersyndicale des retraités se réunit le 9 avril prochain pour y donner suite.
La future « réforme » du gouvernement sur les retraites vise à supprimer l’accès à la retraite par répartition pour la remplacer par une retraite par points créant ainsi de profondes inégalités après la vie au travail.

Les salariés des EHPAD sont également très mobilisés pour améliorer leurs conditions de travail qui ne cessent de s’aggraver.
Le même mécontentement, la colère grandit dans de très nombreux hôpitaux dont le personnel et les malades subissent et sont confrontés aux « économies » drastiques imposées par la politique du pouvoir. Aujourd’hui, des malades meurent dans les couloirs faute de soins, des opérations chirurgicales sont reportées par manque de personnel, faute de lits. La chirurgie ambulatoire se développe multipliant les risques d’accidents.
La dynamique des luttes enclenchée est un encouragement à la mobilisation pour le 22 mars et pour la lutte engagée dans les transports à la SNCF avec la grève des cheminots à partir du 3 avril , à la RATP, à Air France, et dans la fonction publique pour développer des services publics que le pouvoir et les patrons veulent supprimer pour les soumettre à la loi du profit. On en mesure les conséquences aujourd’hui: le manque d’investissements à la SNCF génère pannes à répétition, accidents par manque d’entretien, retards multiples. Même constat à la RATP. Toute cette politique de casse est accompagnée d’une hausse des prix des transports et des coûts. Dans les collectivités territoriales où les dotations de l’état ont diminué de 17 milliards, les services publics sont de plus en plus livrés au privé.
Cette mobilisation inédite, les multiples luttes actuelles sont l’expression du profond mécontentement de toutes les catégories sociales face à une politique destinée à développer le profit capitaliste.
Le 22 mars doit se prolonger par l’union de plus en plus forte des travailleurs de toutes les coopérations et de tous secteurs.
On le voit bien, tout est lié à la politique des pouvoirs inféodés au capital.
«Les « réformes » vont se poursuivre, pas question de les arrêter» martèle le gouvernement : répression accrue sur les privés d’emploi, formation, éducation, retraite, sécurité sociale, justice sont les prochains objectifs déjà bien entamés du pouvoir.
Tout démontre bien qu’il n’y a qu’une seule voie : la lutte.
Mais il serait naïf de croire que la lutte sociale aussi indispensable qu’elle soit va mettre fin à la politique du capital.
La grève de 11 millions de travailleurs en 1968, dont nous fêtons l’anniversaire cette année, a fait reculer le pouvoir, arraché des acquis sociaux extraordinaires et essentiels dont nous bénéficions encore aujourd’hui. Mais cette lutte exemplaire n’a pas balayé le capital, pour preuve il continue de s’attaquer à ces acquis pour les supprimer.
Pour changer de politique, il est donc essentiel que la classe ouvrière, tous les travailleurs, leurs représentants prennent le pouvoir, tous les pouvoirs économiques et politiques, cela devient urgent. Notre Parti appelle à la lutte pour cet objectif
Cette perspective révolutionnaire est la seule crédible pour que cela change vraiment. Nous sommes disposés à en débattre partout. Contactez-nous.

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