Macron est Président de la République depuis 8 mois. Les représentants des grands groupes capitalistes et les médias à leur service qui ont assuré son élection le présentaient comme celui qui allait «redresser la situation».
Notre Parti a montré avec de nombreux exemples l’appui que la politique que Macron suivrait s’il était élu, serait elle aussi au service absolu des grands groupes capitalistes qui contrôlent étroitement le pays tout entier.
8 mois plus tard on peut vérifier très concrètement que cette politique s’et encore aggravée: casse du code du travail, licenciements massifs facilités pour les groupes capitalistes, attaques contre les salaires et le pouvoir d’achat,
contre les retraites, «réformes» de l’enseignement accroissant la sélection dans tous les secteurs, de l’assurance chômage, de l’apprentissage pour répondre aux exigences des entreprises, des retraites… Dans le Journal du Dimanche (JDD), le 1er Ministre E. Philippe a déclaré que des entreprises publiques vont passer au secteur privé. Il a même précisé que «vous le verrez dans le calendrier législatif au fur à mesure qu’on le présentera». De prochaines cessions de participations de l’Etat sont aussi à l’ordre du jour: «Il y en a déjà et il y en aura d’autres»
Ils voudraient aller beaucoup plus loin mais dans tout le pays l’action se développe. Ce 30 janvier grève dans les EPAD, le 1er février dans les lycées et les Universités, le 8 février grande manifestation Nationale des cheminots à Paris pour la défense de l’entreprise publique SNCF, du 5 au 10 février grève dans les «Carrefour» pour la défense de l’emploi, la lutte des personnels pénitenciers se poursuit. Il faut ajouter les luttes, les actions dont nous avons déjà parlé, en janvier on a compté plus de 54 grèves dans le pays parmi lesquelles de grandes entreprises.
Seule l’action bloquera la politique actuelle. Nous ne sommes qu’au début d’un mouvement populaire qui est en train de grandir et qui grandira encore.
Deux élections législatives viennent de se tenir à Pontoise et à Belfort. L’abstention est énorme, 23% de votants à Pontoise – 29% à Belfort, cela exprime le rejet de la politique menée
Le mécontentement et la colère s’étendent. C’est la lutte de classe.
Dans les luttes, la nécessité de l’action, tous ensemble, de la coordination des luttes, s’exprime de plus en plus. C’est nécessaire pour être plus forts, pour contraindre Macron et le capital à reculer, pour imposer nos revendications.
Notre Parti mène la lutte anticapitaliste pour changer de politique. Le capitalisme s’empare des richesses, il faut lui prendre les leviers économiques, financiers et politiques. Une autre société est possible. C’est pour cette perspective que notre Parti vous propose de lutter ensemble.
Venez débattre avec nous. Venez lutter avec nous, rejoignez- nous, pour changer.
